| ![]() ![]() ![]() ![]() BRIQUET3, subst. masc. A.− Vx. Petite pièce d'acier que l'on frottait contre un silex pour en faire jaillir des étincelles. Briquet de fusil; battre le briquet : 1. La substance émailleuse ou vitrée revêt toute la surface de la couronne; elle est plus dure et plus compacte que l'osseuse, et va quelquefois jusqu'à faire feu avec le briquet.
Cuvier, Leçons d'anat. comp.,t. 3, 1805, p. 107. − TYPOGR. Battre le briquet. Frapper le bord du composteur avec la lettre que le typographe y apporte : 2. Il n'est, de plus, aucunement nécessaire de tambouriner la lettre sur l'interligne, d'en frapper le composteur − autrement dit « battre le briquet »...
E. Leclerc, Nouv. manuel complet de typogr.,1932, p. 81. B.− P. anal. Petit appareil qui sert à produire du feu. Briquet à air, hydrogène, électrique. Objet d'orfèvrerie que le fumeur utilise pour allumer cigarettes, pipes et cigares. Briquet à gaz, à essence : 3. Comme il voulait allumer une cigarette avec son briquet, il n'y a pas réussi, tenant le briquet beaucoup trop à droite, et cela à plusieurs reprises.
Green, Journal,1949, p. 323. ♦ Pierre à briquet. Alliage ferrocérique dont le frottement par molette met le feu au gaz ou à l'essence contenus dans le briquet. PRONONC. : [bʀikε]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1735, déc. « pièce d'acier dont on frappe un caillou pour en tirer du feu » (Merc[ure] dans Trév. 1752); 1752 battre le briquet (Trév.); 1809 « appareil produisant instantanément du feu ou de la lumière » briquet pneumatique (Arch. Découv. t. 1, p. 281 dans Brunot t. 9, p. 1218).
Spécialisation de sens du m. fr. briquet, d'abord « morceau, petite quantité » (Gdf.) puis « couplet de fer tenant lieu de charnière » 1676 (Félibien Dict., p. 504) dér. de brique*, d'abord « palet » puis « pièce, morceau ». Briquet a supplanté fusil* en son premier sens de « pièce d'acier avec laquelle on bat un silex pour en faire jaillir les étincelles ». |