| BRILLANTINE, subst. fém. A.− Rare. Étoffe fine et brillante servant à doubler les vêtements : 1. Une étoffe de soie nouvelle, espèce de broché très-brillant, se vend dans nos magasins sous le nom de Brillantine.
L'Observateur des Modes,30 avr. 1823, p. 192. B.− Substance molle ou liquide, onctueuse et parfumée, servant à fixer et à lustrer la chevelure et la barbe. De petites têtes bouclées et passées à la brillantine (T'Serstevens, L'Itinéraire espagnol,1933, p. 282).Ses cheveux, plaqués sur le crâne, exhalaient un délicat parfum de brillantine (G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Cécile parmi nous, 1938, p. 119): 2. Sa chevelure assez clairsemée sentait bon la pommade, et de la brillantine parfumait sa barbe rare.
Verlaine,
Œuvres posthumes,t. 1, Histoires comme ça, 1896, p. 312. − P. compar. : 3. L'érudition du professeur, onctueuse, légère, parfumée comme une brillantine, s'épandait sur un public de choix, ...
R. Martin du Gard, Devenir,1909, p. 81. PRONONC. : [bʀijɑ
̃tin]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1823, 30 avr., supra ex. 1; 2. 1867 « espèce de pommade pour lustrer les cheveux » (Lar. 19e).
Formé sur brillant1*, suff. -ine*; 1 sur le modèle de buratine*, popeline*, 2 sur le modèle de bandoline*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 11. BBG. − Darm. 1877, p. 112. − Quem. 2es. t. 3, 1972, p. 27. |