| BRICOLAGE, subst. masc. A.− [Correspond à bricoler I A] Fait de se livrer à des travaux manuels accomplis chez soi comme distraction ou par économie. Les joies du bricolage : 1. Ce tour d'esprit se révèle par l'aptitude aux jeux, la débrouillardise, l'aptitude à se tirer de difficultés complexes ou à tirer parti de moyens de fortune, l'aptitude à établir des plans, parfois le goût de fabriquer, de réaménager, le goût du bricolage.
Mounier, Traité du caractère,1946, p. 640. − En partic. Activité manuelle choisie, en classe ou dans un atelier, par un enfant : 2. Au moment prévu pour l'enseignement ménager, les garçons de tous âges resteront en classe avec leur maître qui les occupera, soit à du bricolage, ou à des activités dirigées, soit, encore, à des exercices d'enseignement général.
G. Mathiot, Comment enseigner l'éduc. ménagère,1957, p. 52. B.− Péj. Travail d'amateur intermittent et d'une technicité sans garantie. C'est du bricolage. Mauvais travail. − P. métaph. : 3. C'est pourquoi il arrive à la science, si sublime jadis, un peu trop, de tourner au bricolage superlatif.
A. Arnoux, Visite à Mathusalem,1961, p. 70. Prononc. : [bʀikɔla:ʒ]. Étymol. et Hist. 1927 (G. Duhamel, Journal de Salavin, p. 38). Dér. de bricoler*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 8. BBG. − Par quoi remplacer ... bricolage? Vie Lang. 1957, pp. 473-475. |