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BRIC ET DE BROC (DE), loc. adv.
A.− [En constr. adv. auprès d'un verbe]
1. D'une manière ou d'une autre. Les rapports continuaient, de bric et de broc, va comme je te pousse (Zola, L'Assommoir,1877, p. 675).
2. En employant des éléments pris au hasard. Je vous écris de brique et de broque, j'ai la tête pleine de choses (Balzac, Correspondance,1822, p. 202).
B.− [En constr. d'épithète, en parlant de choses, voire de pers.] (Constitué) d'éléments de nature diverse et de toute provenance. Une cinquantaine de personnes de bric et de broc (E. et J. de Goncourt, Journal,1866, p. 303);mes antécédents de bric et de broc (A. Arnoux, Rhône, mon fleuve,1944, p. 254):
Il habitait un singulier domaine, un amoncellement de hangars en planches et de cellules en béton, qu'il avait fabriquées lui-même de bric et de broc. Van der Meersch, L'Empreinte du dieu,1936, p. 53.
PRONONC. ET ORTH. − 1. Forme phon. : [(də)bʀikedəbʀ ɔk]. 2. Forme graph. − On trouve la graph. de brique et de broque dans Balzac, cf. supra A 2.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1808 (Boiste, s.v. broc). Formation expressive composée de 2 onomat. (FEW t. 23, p. 238a).
STAT. − Fréq. abs. littér. Bric : 11.
BBG. − Rog. 1965, p. 127.