| BOWLING, subst. masc. Jeu de quilles moderne avec enregistrement automatique du nombre des points obtenus par le joueur qui s'efforce d'abattre, à l'aide de grosses boules, les quilles disposées en triangle à l'autre bout de la piste de lancement. Concours de bowling; partie de bowling; on commençait à Paris à jouer au bowling (Aragon, Les Beaux quartiers,1936, p. 212).Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. dep. Lar. 20e. − P. méton. Lieu où se pratique ce jeu. Il m'emmena dans un bowling où nous avons bu de la bière en regardant tomber des quilles (S. de Beauvoir, Les Mandarins,1954, p. 314). Prononc. Pt Rob. transcrit [bɔliŋ], Pt Lar. 1968 [buliŋ]. Warn. 1968 note [bɔwliŋ] avec la mention parfois [bu-]. Étymol. et Hist. 1908, 25 mars jeux de bowling (Petit Parisien, p. 5, c. 1 dans Bonn.). Anglo-amér. bowling, désignant ce même jeu; cf. 1846 bowling-saloon dans DAE; l'angl. bowling attesté dep. 1535 au sens gén. de « jeu de boules » est le part. prés. substantivé de to bowl « lancer (la boule) » lui-même dénominatif de bowl (v. ce mot). Fréq. abs. littér. : 6. BBG. − Becker (K.). Sportanglizismen im modernen Französisch (auf Grund von Fachzeitschriften der Jahre 1965-1967). Meisenheim, 1970, p. 42, 45, 60, 84. − Behrens Engl. 1927, p. 224. − Bonn. 1920, p. 15. − Gouvernement de Québec. Vocab. techn. des quilles. 1972, p. 5, 15. − Tremaud (H.). Les Fr. jouent aux quilles (des « quilles au bâton » au bowling). Paris, 1964, pp. 128-131. |