| ![]() ![]() ![]() ![]() BOUTÉ, ÉE, part. passé, adj. et subst. fém. I.− Part. passé de bouter*. II.− Adjectif A.− Spéc. [En parlant d'un vin malade] Poussé au gras, épaissi. B.− MAN. [En parlant d'un cheval] Qui a les jambes poussées bien droites depuis le genou jusqu'à la couronne. Rem. Sens attestés dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxesiècle. III.− Subst. fém. A.− Rare, vieilli. Choc, attaque. Il leur faut aux soldats de ma garde de bons chefs (...) aptes enfin aux contrebatteries, escalades et boutées à quoi mène le métier des armes (G. d'Esparbès, Le Roi,1901, p. 137). B.− Spéc., ARCHIT. Ouvrage en maçonnerie qui soutient la poussée d'une voûte ou d'une terrasse; culée d'un pont. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 2emoitié xiiies. « choc, attaque » (Doon de Maience, 8880, A.-P. dans Gdf.); 2. 1567 archit. (Delorme, Archit., VIII, 5 dans Gdf. Compl.).
Part. passé fém. substantivé de bouter*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 7. |