Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
BOURRÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de bourrer*.
II.− Adjectif
A.− Plein, bien rempli. Un poêle trop bourré (Zola, La Conquête de Plassans,1874, p. 1199);une poupée bourrée de son; sac de peau long, large, bourré de pécune (T. Gautier, Le Capitaine Fracasse,1863, p. 191).
[En parlant d'un lieu] Où l'on s'entasse. Cinéma bourré; terrasses bourrées de buveurs (Fargue, Le Piéton de Paris,1939, p. 169);gros omnibus bien rebondis, bien bourrés de grisettes (Musset, Mimi Pinson,1845, p. 217).
Arg. Ivre, saoul :
1. − Il est là dedans, bourré comme un cochon. − Longin? Il ne boit que de l'eau. − Eh ben, vas-y voir, s'il n'est pas bourré! Sartre, La Mort dans l'âme,1949, p. 103.
B.− Au fig. Bourré de connaissances, très érudit. Religieuse farcie de latin, bourrée de grec (Hugo, Les Misérables,1862, p. 598).
− Domaine psychol.Homme bourré de principes (Sartre, L'Âge de raison,1945, p. 106);tête bourrée d'appréhension et de chimères (Aragon, Les Beaux-quartiers,1936, p. 434):
2. C'était presque toutes, (...) de petits cerveaux boursouflés de principes parasitaires, et bourrés d'idées toutes faites. R. Martin du Gard, Devenir,1909, p. 143.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 336. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 179, b) 650; xxes. : a) 593, b) 570.