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BOURG-ÉPINE, subst. masc.
BOT. Synon. pop. de alaterne*(cf. Hugo, L'Homme qui rit, t. 1, 1869, p. 5, où le mot est fém. la bourg-épine).
Prononc. et Orth. Dernière transcr. dans DG : bour-ghé-pin'. Ac. Compl. 1842, s.v. bourgue-épine, renvoie à bourg-épine. Besch. 1845 propose parallèlement bourg-épine ou bourgue-épine (cf. aussi Lar. 19e, Littré, Guérin 1892 et Quillet 1965). Nouv. Lar. ill., Lar. 20eet Lar. encyclop. admettent bourg-épine, bourgue-épine ou bourque-épine. Étymol. et Hist. xiiies. burge espine (Glossaire de Garlande, Lille, ap. Scheler, Jahrbuch, 1865 dans Gdf.); 1348 bourque espine (Glossar. Lat. Gall. ex. Cod. reg. 4120 dans Du Cange, s.v. pepula); 1538 bourgespine (Est.); 1562 bourgespine (Du Pinet, Pline, XXIV, 14 dans Gdf.); 1690 bouquespine (Fur.); 1701 bourg-epine (Ibid.). Orig. obsc., FEW t. 21, pp. 114-115; burge espine est prob. la forme primitive; d'apr. REW3, no1406a et Hubschmid, fasc. 2, p. 81, elle se rattacherait au biscaien burgi, bot. « Rhamnus alaternus » qui semble autochtone en basque; v. aussi bourdaine; bourque est dû à un croisement avec les représentants du lat. broccus (v. broche), cf. a. prov. broc « épine » (Pt Levy); bouquespine en est une altération soit par chute du r ou plus prob. par croisement avec bouc. Pour un plus ample relevé des formes, v. Roll. Flore t. 4, pp. 19-20.