| BOULEVARDIER, IÈRE, adj. et subst. A.− Adj. Relatif à l'esprit, à la vie des Grands Boulevards de Paris : 1. À ce moment, le café semblait encore réservé, du moins à Montmartre, à une élite de la population artistique et boulevardière.
Fargue, Le Piéton de Paris,1939, p. 46. B.− Substantif 1. Personne habituée des établissements des Boulevards : 2. Figaro fut accueilli avec faveur par les boulevardiers et le public lettré de province.
G. et H. Coston, L'A.B.C. du journ.,1952, p. 25. 2. Auteur qui donne dans le genre boulevard : 3. M'entendre traiter de pornographe, de boulevardier, de vaudevilliste; accuser d'imiter Maeterlinck! ou Donnay dont je n'ai jamais rien lu! Vraiment, les coups portent à faux.
Gide, Journal,1908, p. 258. 1reattest. 1867 [attesté seulement dans Lar. 19eSuppl. 1878] (L. Ratisbonne, Journ. des Débats dans Littré Suppl. 1877); dér. de boulevard* « grande artère parisienne », suff. -ier*. − [bulvaʀdje], fém. [-djε:ʀ]. − Fréq. abs. littér. : 23. BBG. − Darm. 1877, p. 106. − Quem. 2es. t. 3 1972, p. 26. − Sain. Lang. par. 1920, p. 105. |