| BOUDDHA, subst. masc. A.− L'éveillé, l'illuminé; surnom de Gautama, appelé aussi Çâkya-Mouni, fondateur du bouddhisme. Le bouddha naît non dans la caste brâhmanique, mais d'une famille princière (Philos., Relig., 1957, p. 5213). − P. ext. Celui qui, par détachement, a rompu la chaîne des renaissances, a atteint l'illumination, et est entré dans le nirvâna. Synon. sage, yogi. B.− Statue, bibelot représentant le ou un bouddha dans la posture du lotus. Être assis comme un bouddha; figure de bouddha; insensible, plongé en vous-même comme un bouddha (Sartre, Huis clos,1944, p. 140). PRONONC. ET ORTH. − Seule transcr. dans Barbeau-Rodhe 1930 [bud(d)a]. Lar. 19eet Guérin 1892, s.v. Boudha, Boudhisme, Boudhique avec un seul d, renvoient à Bouddha, Bouddhisme, Bouddhique avec 2 d. Quillet 1965 enregistre Bouddha ou Buddha. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1754 « divinité de l'Inde » budha (P. de Charlevoix, Hist. du Japon, I, p. 213 dans Dalg.); 2. 1886 « statue » (Loti, Pêcheur d'Islande, p. 161).
Bouddha, surnom de Çâkya-Mouni (ca 640-580 av. J.-C.) fondateur du bouddhisme. STAT. − Fréq. abs. littér. : 45. |