| * Dans l'article "BORAX,, subst. masc." BORAX, subst. masc. Sel de sodium utilisé pour ses propriétés de fondant et de décapant : Ensuite, il souda. Les maillons étaient posés sur un gros morceau de charbon de bois. Il les mouillait d'une goutte de borax, prise dans le cul d'un verre cassé, à côté de lui; ...
Zola, L'Assommoir,1877, p. 426. Prononc. : [bɔ
ʀaks]. Étymol. et Hist. 1256 borrache (Aldebrandin de Sienne, Le Régime du corps, éd. Landouzy et Pépin, Paris, 1911, p. 99); entre 1249 et 1272 borac (Moamin et Ghatrif, éd. H. Tjerneld, II, 42, 5); 1611 borax (Cotgr.). Empr. à l'ar. būraq, ar. du Maghreb bau̮ráq (FEW t. 19, p. 32b; Lok., s.v. būraḳ
), du persan būrāh « nitre, salpêtre », par l'intermédiaire du lat. médiév. borax, attesté dep. le ixes. (Mappae Clavicula, 202 [interpolation] dans Mittellat. W. s.v., 1538, 50) et au xiies. (Ioh. Platear., Simpl. med., p. 9b, ibid., 1538, 42). Fréq. abs. littér. : 3. DÉR. Boracique, adj.,suff. -ique*. D'abord employé en minér. (L.-J.-M. Daubenton, Tabl. méthodique des minéraux, s. 1., 1784, p. 10 : spath boracique). Ce mot a été supplanté par borique*. Cf. p. ex. la déf. de borate dans Nysten 1814 : ,,Nom générique des sels formés par la combinaison de l'acide boracique avec une base``; dans l'éd. de 1824, borique est substitué à boracique.− [bɔ
ʀasik]. − Fréq. abs. littér. : 1. BBG. − Lammens 1890, pp. 232-233. − Pamart (P.). De l'alchim. à la chim. Vie Lang. 1969, p. 138. − Sigurs 1963/64, p. 31, 54, 471. |