| BOITE, BOËTE, subst. fém. A.− Vx. État du vin à point pour la consommation. Du vin en boite. Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxesiècle. B.− Boisson courante, piquette. Quelques litres de boëte dans le fond d'un baril (Genevoix, Raboliot,1925, p. 227). Prononc. ET ORTH. : [bwat]. S'écrit aussi boëte (cf. Toulet, Mon amie Nane, 1905, p. 222 et Genevoix, loc. cit.). Étymol. ET HIST. − 1. 1450 être en boite « être pris de boisson » (Arch. JJ 185, pièce 42 dans Gdf.), sens conservé dans plusieurs dial. (Anjou, A. J. Verrier; Tourangeau, J. Rougé; Ille et Vilaine, A. Orain); 2. 1584 (en parlant du vin) être en sa boite « être en état d'être bu » (G. Bouchet, 1reSerée [I, 51] dans Hug.); 3. 1690 (Fur. : Boite est aussi du petit vin qu'on fait à la campagne pour des valets, en mettant des seaux d'eau sur le marc avant qu'il soit entierement pressuré).
Du lat. bibita, part. passé de bibere (boire*). |