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BLEUTÉ, ÉE, part. passé, adj. et subst.
I.− Part. passé de bleuter*.
II.− Adjectif
A.− TECHNOL. Coloré légèrement de bleu. Acier bleuté, des bésicles bleutées (Lar. 19e-20e), teinte bleutée, verres bleutés :
1. Immense et clair, d'un blanc à peine bleuté, un ciel lavé s'étend sur la ville. R. Martin du Gard, Jean Barois,1913, p. 278.
2. Et les couleurs sur la neige... remarquez que ce n'est jamais blanc, mais blanc bleuté, blanc rosé... Maurois, Climats,1928, p. 201.
3. Ses yeux gris sont intelligents; précis et tendres. Le disque gris pailleté de la prunelle s'entoure d'un cercle très net, beaucoup plus bleuté, ce qui contribue à la franchise spirituelle du regard, et lui conserve en outre une sorte d'ingénuité d'enfant honnête. Romains, Les Hommes de bonne volonté,La Douceur de la vie, 1939, p. 112.
Emploi substantivé, TECHNOL. Le bleuté des points de fuite (Malègue, Augustin,t. 2, 1933, p. 59).
B.− P. métaph., néol. d'aut. ... épouses légèrement bleutées de prétentions littéraires (E. et J. de Goncourt, Journal,1876, p. 1128).
Rem. 1. Il s'agit chez les Goncourt d'une var. com. pour teinté, avec réf. à l'expr. bas-bleu*. 2. Bleuté semble avoir d'abord fonctionné comme adj. avant l'apparition du verbe bleuter; attesté sans le verbe bleuter dans Besch. 1845, Lar. 19e, Littré et Guérin 1892.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 86.