| BLENDE, subst. fém. MINÉR. Minerai de zinc, composé essentiellement de sulfure de zinc et renfermant souvent du plomb et du cadmium : En émulsionnant la pulpe [des cuves de flottation] avec du gaz sulfureux au lieu de l'air, on sépare la blende de la galène.
P. Bresson, Manuel du prospecteur,1923, p. 414. ♦ Blende charbonneuse ou kohlenblende. Synon. d'anthracite.Cristaux de blende. Rem. On rencontre dans la docum. l'adj. blendeux, euse « qui contient de la blende ». Plomb blendeux, galène blendeuse. Prononc. : [blε
̃:d]. Warn. 1968 transcrit [blɑ
̃:d]. À ce sujet, cf. Buben 1935, § 97 : ,,Dans les mots d'emprunt plus récents ou plus littéraires, en se prononce [ε
̃] : agenda, appendicite, bengali, benjoin, benzine, blende, compendium, dendro-, hen-décasyllabe, in extenso, memento, pensum, placenta, rhododendron, semper vivens, zend``. Étymol. et Hist. 1751 (Encyclop. t. 2). Empr. à l'all. mod. Blende (FEW t. 151, p. 155) attesté au même sens dep. 1546 dans Weigand, Deutsches Wörterbuch, déverbal de blenden soit pris au sens propre « éblouir », en raison des cristaux contenus dans ce minerai, soit à l'emploi fig. « éblouir, tromper » ce minerai ne contenant pas de plomb (Barrell dans Neuphilol. Mitteil., t. 61, 1960, p. 72), v. aussi blindes. BBG. − Colomb. 1952/53, p. 212. |