| BITTER1, verbe trans. Enrouler un câble autour d'une bitte. Le baril est bitté au poteau avec une chaîne (Hugo, Les Travailleurs de la mer,1866, p. 184):Il [Jack] changea de position, rappelé à la vie réelle par les chansons de ses deux compagnons qui criaient des refrains de bord : Et bitte et bosse! − Et quelle noce!
A. Daudet, Jack,t. 2, 1876, p. 43. − Arg. ou pop. Bitter ou biter. Bitter qqc. Prendre quelque chose à quelqu'un. Ne rien bitter à. Ne rien comprendre à. Bitter qqn. Le prendre en faute, triompher de lui d'où se faire bitter (être puni), se laisser bitter. Prononc. : [bite]. Étymol. et Hist. I. 1643 mar. (Fournier, Hydrographie, Paris, p. 2). II. 1905 arg. de l'Éc. polytechnique « punir » d'apr. Esn. I dér. de bitte*; dés. -er; II p. ext. de sens de bitter « toucher » (bite*) avec infl. de ce subst., selon la même évolution second. que baiser*. Fréq. abs. littér. : 3. BBG. − De Gorog 1958, p. 64. |