| BILIRUBINE, subst. fém. Principal pigment biliaire de qui la bile tient sa couleur jaune brunâtre et d'où dérivent, par oxydation, les autres pigments biliaires, en particulier la biliverdine*. Synon. vieillis bilifulvine, biliphéine, cholépyrrhine.La bilirubine se forme dans le système réticulo-endothélial et provient de la dégradation de l'hémoglobine par ouverture du cycle porphyrique et perte de fer (Méd. Biol.t. 11970).Prononc. : [biliʀybin]. Étymol. et Hist. 1865 méd. (Littré-Robin : Bilirubine). Composé de bile* et de rubine*. DÉR. Bilirubinate, subst. masc.,biochim. Sel (ou ester) résultant de l'action de la bilirubine* sur les alcalis (cf. Méd. Biol. t. 1 1970, qui donne aussi ,,sel ou ester de la biliverdine``; attesté également dans Nouv. Lar. ill. et Lar. 20e.− 1reattest. 1920-24 (Le Gendre dans F. Widal, G.-H. Roger, P.-J. Teissier, Nouv. traité de méd., fasc. 7, p. 363); dér. de bilirubine, suff. -ate*. |