| BIFFURE, subst. fém. Action de biffer, de raturer; barre par laquelle on biffe : Pour votre ami, qui est si bon de s'intéresser à moi, je suis bien fâché de ne pouvoir vous envoyer un exemplaire. (...), il m'en reste donc trois; (...) et ces trois-là sont condamnés à toutes les ratures et biffures que j'y pourrai faire, si l'on réimprime quelque jour cette bagatelle corrigée.
Courier, Lettres de France et d'Italie,1810, p. 829. − Spéc., CÉRAM. Rainure pratiquée transversalement sur la marque d'une manufacture de porcelaine pour indiquer que l'objet est une pièce de rebut. Rem. Attesté dans Lar. 20e, Lar. Lang. fr. PRONONC. : [bify:ʀ]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1580 biffeure « trait que l'on fait en biffant » (M. de La Porte, Epithetes, 73 vodans Hug.) − 1611, Cotgr.; repris au xixes., supra.
Dér. du rad. de biffer*; suff. -ure*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 2. |