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bataille (venir après la -) loc. verb. non conv. ÉVÉN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1561 - «RICHARD [...] Je suis venu par devers vous / Pour entendre tant seulement / Si mon maistre aura le payment / De son quartier que luy devez. LE TRESORIER. Vous estes fort mal arrivez, / Vous venez après la bataille / Je ne sçache pas une maille.» J. Grévin, La Trésorière, in J. GrévinThéâtre complet et poésies choisies, 62 (Garnier) - P.E.
bonjour (venir à qqn comme -) loc. verb. non conv. ÉVÉN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF simple comme bonjour : DDL 25, 1833, Balzac ; GLLF, 1837, Balzac ; TLF, cit. Goncourt, 1861 ; FEW (11, 635a), 1875, Lar. ; GR[85], cit. Renard, 1893 ; DELF, cit. Leiris, 1955 ; Lex.[79], ø d.
1814 - «LE CHEVALIER. Fort bien ! trop bien !... Et les roses de votre teint font croître les soucis de la mélancolie... divin ! divin ! Les roses, les soucis... C'est de l'opéra-comique tout pur. JEANNOT. Eh bien, je ne l'ai pas cherché. Çà m'est venu comme bon jour. LE CHEVALIER. C'est que vous avez beaucoup d'esprit.» EtienneJeannot et Colin, 10 (Barba) - P.E.
coche (ne pas venir du -) loc. verb. non conv. CARACT. "ne pas être naïf" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1799 - «CATONNET [sic pour MENU]. Attrape minettes que tout ça. Je ne viens pas du coche aujourd'hui. Façons, tricheries, grimaces.» [Aude et Hapdé]Cadet Roussel misantrope et Manon repentante, 20 (Théâtre du Vaudeville) - P.E.
condition (venir en -) loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1949 - «[...] la fraîcheur fut vive en altitude, si bien que certaines faces nord ne vinrent que tard en condition La Montagne, numéro 345, juill.-sept., 51 - C.T.
courant (venir au -) loc. verb. DISTILL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1767 - «Le Distillateur connoît que la chaudiere veut venir au courant, c'est-à-dire, fournir un filet d'eau-de-vie, lorsqu'il ne peut plus souffrir la main sur le bec du chapiteau, environ à trois pouces de distance de son emboîture avec le serpentin.» M. MunierMém., présenté au concours de la Soc. Royale d'Agriculture de Limoges, année 1767 , 217 (Lyon, Libr. Frères Perisse, 1770) - M.C.
cure-dents (venir en -) loc. verb. VIE SOC. "être invité à une soirée ou à un bal, sans avoir été invité au dîner qui précède" - GR[85], DEL, cit. Proust, 1913 ; TLF, cit. Mauriac, 1947 ; BEI, déb. 20e.
1907 - H. FranceDict. de la langue verte, 76 (Nigel Gauvin) - Ch.Bu.
là (en venir -) loc. verb. ÉVÉN. - GLLF, déb. 17e, Malherbe ; L, ø d ; TLF, cit. Colette, 1922 ; GR[85], ø d.
1584 - «GIRARD [...] Cela ne seroit ny beau ny honneste, et serois bien marry, tant pour vous que pour moy, qu'il nous en fallust venir là O. de TurnèbeLes Contens, 103 (Didier, STFM) - P.E.
rebique marion (venir comme de -) loc. verb. ÉVÉN.  "arriver mal à propos" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1750 - «[...] l'évêque d'Autun prononça un beau discours qu'il avoit fait faire dez longtems pour une autre occasion qui n'eut pas lieu. Ce discours là venoit assez icy comme de rebique marion, car c'étoit contre les athées ; et on ne voit pas que cela fût fort en place devant un auditoire mitré.» PironLet. à Jean-François Le Vayer, 45 (Gaultier et Thébert) - P.E.
sabots (voir venir avec ses gros -) loc. verb. non conv.  RELAT.  "fig." - TLF, cit. Courteline, 1900 ; GLLF, DELF, 1848, G. Sand ; R, PR[77], cit. G. Sand ; DG, Lex.[75], ø d.
• arriver avec ses gros sabots
 - Lex.[75], cit. Sarrazin.
1790 - «On va me dire, qu'on m'apperçoit arriver avec mes gros sabots de bois de peur qu'on ne m'entende marcher ! [...] Eh oui foutre ! il ne faut pas être sorcier pour deviner mon but...» Jean Bart, numéro 89, 4 - P.E.
sabots (voir venir qqn avec ses gros -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - GLLF, DEL, GR[85] (cit.), 1848, Sand ; BEI, mil.19e ; TLF, cit. Courteline, 1900.
Formule d'approche :
1587 - «[...] vous verrez que je suis bon devin. Je vous sens venir : vous portez des bots et sabots Cholières, Les Après-dînées, in CholièresOeuvres, II, 221 (Jouaust) - P.E.
sabots (voir venir qqn avec ses gros -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - GLLF, DEL, GR[85] (cit.), 1848, Sand ; BEI, mil.19e ; TLF, cit. Courteline, 1900.
• entendre qqn venir avec ses (gros) sabots
  - TLF, GR[85], cit. Mauriac, 1923.
1624 - «Un homme de village est tousjours mal accort, / Rustique, impertinent ; il n'a point de methode, / Il ne sçait ny danser ny baller à la mode. / 'Oüy, voire, c'est mon', ce sont ses plus beaux mots ; / On l'entend bien venir avecque ses sabots J. DulorensPremières satires, 15 (Libr. des bibliophiles) - P.E.
venir (faire -) loc. verb. ACTION "donner, entraîner [une affection]" - GLLF, 1672, Sacy ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1605 - «Me de Montglat luy demande : "Mr, voulés-vous ung peu de conserve ?" D. "Non je n'en veu poin, e (elle) fai veni (venir) le den (les dents) jaunes".» J. HéroardJourn., 1, 608 (Fayard) - P.R.
venir de v. ACTION "suivi de l'infinitif" - TLF, v.1225, Gautier de Coinci ; GLLF, 1580, Mont. ; FEW (14, 241ab), DHR, 16e.
*1573 - «FREMIN. Pour vous dire la verité, je n'ay encores sçeu au vray qui estoit son pere. Or tel que vous me voyez, j'ay suivi les armes, l'espace de vingt ans, et presque en la compagnie du Connestable que vous venez de nommer, et estois l'un de ceux qui à la foulle entrerent avec luy dans Mets [...]» J. de La TailleLes Corrivaus, 129 (Didier, STFM) - P.E.
venir de v. LING. "dériver de" - FEW (14, 240b), GLLF, DHR, TLF, 1606, Nicot.
1550 - «[...] sire (qui vient comme l'on dit de ios [...]) [...].» P. de RonsardOeuvres complètes, I, 51 (Hachette, STFM, 1914-75) - P.E.
venir à v. "suivi d'un infinitif, marquant une éventualité" - FEW (14, 241b), GLLF, 1553, Bible Gérard ; GR[85], cit. Bossuet ; TLF, cit. Borel, 1833.
1541 - «Certainement, si quelqu'un, pour esmouvoir hayne à l'encontre de ceste doctrine, de laquelle je me veulx efforcer de te rendre raison, vient à arguer, qu'elle est desja condamnée par un commun consentement de tous estatz, qu'elle a receu en jugement plusieurs sentences contre elle : il ne dira autre chose, sinon qu'en partie elle a esté violentement abbatue, par la puissance et conjuration des adversaires [...]» CalvinInstitution de la religion chrestienne, VI-VII (Champion) - P.E.
voir venir qqn loc. verb. non conv.  CARACT.  "fig. : attendre que qqn agisse" - TLF (je te vois venir), 1623, Coëffeteau ; FEW (14, 241a), 1694, Acad. ; L, PR[73], ø d.
*1679 - «Monsieur de Grignan, je vous observe ; je vous vois venir : je vous assure que si vous ne me dites pas un mot vous-même de la santé de Madame votre femme [...]» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 6 oct., II, 466 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.