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volupté n.f. AFFECT. "plaisir moral ou esthétique" - TLF, 1588, Montaigne ; GLLF, GR[85], 1610, D'Urfé ; FEW (14, 616b), D'Urfé ; L, cit. Diderot.
1511 - «Puis se tourna (le noble roy Priam) à regarder la beauté de son filz Paris, qui excedoit celle de tous ceulx de leans autant que l'or surpasse les autres metaulx en resplendeur, notoit aussi tacitement la noble contenance de sa belle fille la nymphe Oenone, et en ce prenoit volupté souveraine.» Lemaire de Belges, Les Illustrations de Gaule et Singularitez de Troye, I, 44, 100 (Droz) - R.V.
volupté n.f. AFFECT. "plaisir moral ou esthétique" - TLF, 1588, Montaigne ; GLLF, DHR, 1610, D'Urfé ; FEW (14, 616b), D'Urfé.
Add.DDL 40 (1511, Lem. de B.)
*1587 - «[...] il est certain qu'Epicure n'a jamais entendu parler d'autre volupté que de celle qui à la brutale s'espand ordement par le corps ; autrement, sa vie et tant de frequentes exhortations au boire et au manger contrediroient à sa doctrine. Vous voyez donques que, comme il n'a point pensé à la vraye, pure et sincere volupté, qui est la vie de l'ame, aussi n'a il jamais esperé que son opinion fust conforme aux autres deux [...]» Cholières, Oeuvres, II, 163 (Jouaust) - P.E.