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archivieux, archi-vieux adj. TEMPS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1869 - «[...] vieux, vieux, archivieux [...]» Daudet, Let. de mon moulin, Les Vieux - J.H.
1876 - «[...] une vieille femme archi-vieille, prétentieuse et malpropre [...]» Daudet, Jack, III, ch. 7, in Darmesteter, Création, 246
demi-garçon n.m. SEXE ET ÂGE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1845 - «Ce demi-garçon n'avait rien en propre [...]» Balzac, Béatrix, V, 320 (Conard) - J.H.-P.W.
fillon (festin de garçon et de -) loc. nom. m. JEUX ENFANTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1615 - «S'amuse a faire le festin de garçon et de fillon qui est mangé par ceux qui l'ont appresté au cabinet.» J. Héroard, Journ., 2, 2321 (Fayard) - P.R.
fossile (vieux -) loc. nom. m. péjor. INJURE - PR[67], ø d ; absent TLF.
1840 - «Va donc, vieux fossile ! ... chante-nous du Béranger, vieux brave.» Bayard et Dumanoir, Les Guêpes, ix, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
garçon n.m. HÔTELL. MÉTIER "serveur dans un café" - TLF (garson), 1750 [d'apr. DDL 20] ; GLLF, 1835, Acad. ; L, PR[73], ø d.
Add.DDL
*1773 - «M. DISSONANT. [...] Garçon, garçon ? [...] Le GARÇON. On y va.» [Carmontelle], Proverbes dramatiques, Les Foux, I, 224-5 (Lejay) - P.E.
*1816 - «[...] ici, point de ces garçons en veste ronde et en tablier blanc, que l'on trouve dans les cafés vulgaires [...]» Jouy, L'Hermite de la Guiane, III, 128 (Pillet) - P.E.
garçon n.m. HÔTELL. MÉTIER "serveur dans une auberge, un café" - DDL 22, 1613, S. Bernard ; DDL 12, 1773, Carmontelle ; FEW (17, 615a), GLLF, 1835, Acad. ; R, cit. Villiers de l'Isle-Adam ; L, DG, ø d.
• garson
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1750 - Vadé, Le Paquet de mouchoirs, 35, B.N. Zz 3980, in Mélanges Gossen, I, 307 - R. L. rom., 42, 450-1.
garçon n.m. HÔTELL. MÉTIER "serveur dans un café" - TLF (garson), 1750, Vadé ; DDL 12, 1773, Carmontelle ; FEW (17, 615a), GLLF, 1835, Acad. ; R, cit. Villiers de l'Isle-Adam.
Add.DDL
*1758 - Vadé, Oeuvres de M. Vadé, t. IV, 34, in Mélanges Gossen, I, 307-8 - R. L. rom., 42, 450-1.
garçon n.m. HÔTELL. MÉTIER "serveur dans une auberge, un café" - TLF (garson), 1750, Le Paquet de mouchoirs ; DDL 20, 1758 ; FEW (17, 615a), GLLF, Lex.[75], 1835, Acad. ; R, cit. Villiers de l'Isle-Adam ; L, DG, PR[77], ø d.
1613 - «I. Vous ne mangés point monsieur, voila d'vn bon chappon et bien gras, goustés en. P. Grand mercy monsieur, ne prenés pas la peine, i'en prendray bien moy mesme. I. Il faut bien que ie vous en presente, puis que n'en prenés pas : là ho garçon, versés du vin par tout : quel vin vous plaist-il boire monsieur ? [...] Garçon verses nous du vin, ie croi que tu n'en verserois pas si on ne te le disoit. F. L'entendez vous autrement, il est pour le proffit de son maistre. G. Ce n'est pas cela monsieur, mais nous obseruons la mode de France : où on ne verse point à boire si on n'en demande.» S. Bernard, Tableau des actions du jeune gentilhomme , II, 13 et II, 49 (Ledertz) - P.E.
1622 - «Il ne suffisoit pas à Goguier, d'auoir soustenu la cause de ceux qui plaident dés quatre heures du matin, on l'introduit plaidant pour les garçons de tauerne du pied de Biche [...]» La Responce de quelques mal contens du Chastellet aux Grands-jours, 8 (s.l.) - P.E.
1627 - «Tandis que nous sommes icy beuuons sans fin, / Monsieur Rusignan prendra garde d'auoir du vin. / Mon Dieu que i'ayme la musique de ces doux lieux. / Que ces garçons de Cabaret plaisent à mes yeux [...]» Recueil des chansons tant à boire qua dancer, 158 (Ferrand) - P.E.
1628 - «Mais c'est trop cacqueter, je ne puis plus attendre, / Garçon, verse du vin, la pepie me veut prendre, / Messieurs à vos santez.» La Response à la misère des clercs des procureurs, 26 (s.l.) - P.E.
1666 - «Entrons dans ce Temple de gloire ? / Je croy que c'est la Teste Noire. / Le vin y doit estre fort bon : / 'Cà, le Maistre, ou bien le Garçon, / Tire-nous une bonne pinte. [...] Achevons vistement de boire, / Et, sans faire tant de façon, / Payons nostre écot au Garçon.» F. Colletet, Le Tracas de Paris, in Paris ridicule et burlesque , 251 et 257 (Garnier) - P.E.
1700 - «Garçons empressez à nous plaire, Vous qui suivez icy tous nos commandemens, Vôtre soin nous est necessaire, Commencez de verser à boire à tous momens. [...] Fy des Cabarets qu'on vante [...] Un repas Bourgeois / Vaut mieux cent fois, / Bon vin, grand feu, chère admirable, / Et quand on sort de table / Point de Jettons, / Les comptes n'y sont jamais longs, / Et rien pour les Garçons.» C. Ballard, Nouv. parodies bachiques , II, 97-98 et 150 - P.E.
1718 - «Garçons de Guinguette / Prenez soin de nous, / D'une joye parfaite / Contens serez-tous, / Que vôtre service / Pour nous soit ici, / Vôtre bénéfice / Sera d'un gros prix.» Autre chanson, in Recueil de chansons, 355 (B.N. Ye 10661) - P.E.
1744 - «Un garçon du café de Gradot a été arrêté par ordre de M. de Marville [...]» Feydeau de Marville, Journ. inédit, 42 (Nouv. R. rétrospective) - P.E.
1745 - «Les garçons caffetiers, qui de la boutique avoient tout vu sans rien entendre [...]» [Godard d'Aucour], L'Académie militaire, IV, 92 (Amsterdam) - P.E.
garçon (beau -) loc. nom. m. non conv. CORPS VALEUR - L, DG, ø d ; TLF, cit. Moselly, 1907 ; Lex.[79], DELF, GR[85], ø d.
1807 - «Elle fait venir le p'tit Hypolite, beau garçon, bien mis [...]» Gabriel, Moreau, Carmouche, L'Innocente et le mirliton, 12-13 (Huet Masson) - P.E.
garçon (bon -) loc. nom. m. CARACT. "homme serviable et facile à vivre" - FEW (17, 617a), GLLF, 1690, Fur. ; TLF, cit. Taine, 1867 ; DG, PR[73], ø d.
Compl.L (Mme de Sév.)
1676 - «Amonio est chez M. de Nevers ; il est habillé comme un prince, et bon garçon au dernier point. Il a veillé cinq ou six nuits Mme de Coulanges.» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 30 sept., II, 213 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
garçon (comme un grand -) loc. adv. non conv. ACTION - TLF, cit. Loti, 1883.
v. 1714 - «[...] cette Epée doit trancher les Ennemis, & les mettre en chair à pâté : Mettez-là à votre côté comme un grand Garçon, que vous êtes, & qui en avez fait d'autres dea.» Marivaux, Le Télémaque travesti, 280 (Droz) - P.E.
1828 - «SOPHIE [...] Mais vous, qu'est-ce qui vous amène ? BERTRAND. Personne : je suis venu ici tout seul, comme un grand garçon.» Duvert, Desvergers, Varin, La Couturière, 55 (Bréauté) - P.E.
garçon (être assez grand - pour ...) loc. verb. non conv. POUVOIR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1761 - «[...] on fait réponse qu'on ne connoît d'autre capitulation que les armes à la main. Qu'une guerre à soutenir ne les effraye pas, & qu'ils sont assez grands garçons pour se défendre ; qu'en conséquence Messieurs nos Députés & toute leur sequelle eussent promptement à faire gilles [...]» Girauld, Essai sur une traduction libre des comédies de Plaute, 124 (Impr. du Fort-Carré) - P.E.
garçon (être joli -) loc. verb. non conv. CORPS VALEUR - TLF, cit. Maupassant, 1886 ; Lex.[79], GR[85], ø d n.m. : DELF, cit. Stendhal ; L, GLLF, 1865 ; FEW (17, 616b), 1866 ; DG, TLF, ø d
1798 - «DUPONT, seul. Eh bien ! cela ne va pas mal. Il est, parbleu, joli garçon, et je suis très-persuadé qu'il plaira à ma fille.» Léger, Chazet, Buhan, Il faut un état, 34 (Théâtre du Vaudeville) - P.E.
garçon costumier loc. nom. m. MÉTIER THÉÂTRE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1840 - «Le garçon costumier, masques, dominos, charlot.» Locroy, Anicet-Bourgeois et Vanderburch, Charlot, I, i, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
garçon de bureau loc. nom. m. ADMIN. MÉTIER - GLLF, 1837, Balzac ; GR[85], cit. Balzac ; L, TLF, ø d.
1790 - «M. Salomon a fait le rapport de la dépense de l'assemblée nationale. Il y a 200 commis, 10 huissiers, 1 inspecteur, 1 sous-inspecteur, 24 garçons de bureaux, 2 garçons de service, 3 personnes au Garde-meuble, 4 commis aux archives et huit copistes.» Journ. de la Révolution, n° 112, 2 déc., 261 - P.E.
garçon de café loc. nom. m. MÉTIER HÔTELL. "employé chargé de servir la clientèle dans un café" - FEW (17, 615a), 1845, Besch. ; GLLF, GR[85], TLF, ø d garçon : DDL 22, 1613, S. Bernard ; garson : TLF, 1750, Vadé
1729 - In titre : Cl. P.G. du C. de G. [J. du Mas d'Aigueberre], Lettre d'un garçon de café au souffleur de la Comédie de Rouen sur la pièce des "Trois Spectacles" - J.Hé.
1830 - «En province, un garçon de café prend intérêt à vous, s'il vous arrive un accident en entrant dans son café [...].» Stendhal, Le Rouge et le Noir, 263 - FXT
1835 - «Les trois Roller, Murcé et Goëllo, que le garçon de café trouva à dix pas de là, faisant une poule au billard, furent bientôt rassemblés dans le bel hôtel de M. De Sanréal [...].» Stendhal, Lucien Leuwen, t. 2, 197 - J.Hé.
garçon de café loc. nom. m. MÉTIER HÔTELL. "employé chargé de servir la clientèle dans un café" - FEW (17, 615a), 1845, Besch. ; GLLF, GR[85], TLF, ø d garçon : DDL 22, 1613, S. Bernard ; garson : TLF, 1750, Vadé
• garçon du café - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1760 - «[...] au garçon du café. [...] Freeport, Monrose, paraissent dans le café avec la femme de Fabrice, la servante, les garçons du café, qui mettent tout en ordre [...].» Voltaire, L'Écossaise, acte 2, sc. 5, 662 et acte 3, sc. 3, 668 - FXT
1791 - «[...] nous en étions là, lorsqu'un garçon du café nous fit passer le porteur d'eau.» J.-P. Marat, Les Charlatans modernes, in J.-P. Marat, Les Pamphlets, 286 - FXT
garçon de service loc. nom. m. ADMIN. MÉTIER "employé subalterne" - TLF, cit. Hugo, 1832.
1790 - «M. Salomon a fait le rapport de la dépense de l'assemblée nationale. Il y a 200 commis, 10 huissiers, 1 inspecteur, 1 sous-inspecteur, 24 garçons de bureaux, 2 garçons de service, 3 personnes au Garde-meuble, 4 commis aux archives et huit copistes.» Journ. de la Révolution, n° 112, 2 déc., 261 - P.E.
garçon-singe n.m. SC.-FICTION - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1781 - «Ils trouvèrent que le Garson et la Fille-singes avaient déjà fait d'asses heureus progrès.» Restif de La Bretonne, La Découverte australe par un homme volant, II, 282 (Slatkine, 1979) - J.Hé.
jeu (vieux -) loc. adj. VIE SOC. "passé de mode" - TLF, DHR, 1877, Meilhac et Halévy ; GLLF, 1892, Lavedan ; FEW (5, 44b), DEL, 1898, Lavedan.
1867 - «[...] dussions-nous paraître vieux-jeu, l'auteur nous laissera-t-il libre d'avoir une opinion diamétralement opposée à la sienne ?» La R. de poche, III, 142 - P.E.
joli garçon (se faire -) loc. verb. US. ALIM. "s'enivrer" - FEW (16, 286a), 1690, Fur. ; GLLF, 1694, Acad. ; L (être -), ø d ; absent TLF.
1657-59 - «On conte de luy qu'ayant traitté à Fontainebleau tous les princes lorrains, ils se firent tous jolys garçons.» Tallemant des Réaux, Historiettes, II, 114 (Gallimard, 1961) - F.N.
lampion (vieux -) loc. nom. m. non conv. INJURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1828 - «[...] c'étaient des gentillesses de la nature de celles-ci : Ote-toi donc, vieux sourdieau ; on alla même, je m'en souviens, jusqu'à m'appeler vieux lampion.» Vidocq, Mém., 2, 398 (Tenon) - P.R.
lapin (vieux -) loc. nom. m. non conv. INJURE - TLF, cit. Gardy, 1830 (même texte).
1734 - «THIBAUT. [...] Il l'embrasse, elle l'endure, / Avec tendresse il lui jure, / Qu'il sent parler la nature, / Lure, lure, lure, lure, lure, / Oh palsangué qu'eu vieux lapin, / Guerelin guin guin [...]» Carolet, Le Père rival, in Le Théâtre de la foire, IX, 372 (Prault) - P.E.
v. 1762 - «ARLEQUIN. Sauve qui put vlà le vieux lapin. ISABELLE. Ah ! j'entens mon père qui raquillone z'il a une arme à feu z'il pouroit vous escarbouiller les entrailles dans linfidelle nuit du monument [...]» Beaumarchais, Léandre marchand d'agnus, in Beaumarchais, Parades, 161 (S.E.D.E.S.) - P.E.
1781 - «CANDOR. Me connois-tu ? THIBAUT. Non ; mais pour avisé qu'ous avez ça d' pus haut qu' moi, n' faut qu'avoir des yeux, et pour savoir si je sis bon homme, faudroit avoir tâté d' ma parsonne. CANDOR. Tu me parois rusé, vieux lapin ! THIBAUT. Pas tant qu'un jeune renard. CANDOR, à part. Le manant n'est pas sot.» Le Sabotier, 4 (Petite bibl. des théâtres) - P.E.
1790 - «Au-surplus, nomme-nous les tout-à-l'heure, vieux sacré lapin de Paris, ou je te fous cette bouteille sur la gueule, et dépêchons.» La Guinguette patriotique, 15 (s.l.n.d.) - P.E.
1791 - «[...] une lettre du frère de M. Boulonois, qui quoique très-étroitement uni avec son frère, en fait un portrait peu favorable, en le peignant comme un vieux lapin, plein d'artifices, de tours et de perfidies.» Gazette des nouv. tribunaux, numéro 12, 181 - P.E.
1791 - «[...] ce vieux lapin, ce Fesse-Mathieu, ce prêteur à la petite semaine, ce bougre de vilain [...]» Jean Bart, numéro 174, 5 - P.E.
1792 - «La mère Duchesne. [...] Mais quand un vieux lapin comme ça s'en viendra me dire qu'un tas de gens foutre, qu'on n' connoît ni d'Eve ni d'Adam, voulont ben s'arranger avec nos princes, i faut que j' l'i dise dret son fait, c'est pus fort que moi.» Le Drapeau rouge de la mère Duchesne, 8 (Crapart) - P.E.
1828 - «VIDAL à la fenêtre. Qui est là ? GOICHOT. Goichot, gendarme, ouvrez au nom du Roi. VIDAL. Un gendarme chez moi ! Qu'est-ce que cela signifie ? GOICHOT. Tu dois bien le savoir, vieux lapin. Allons, ouvrez vite, ou j'enfonce la porte.» [L. Malleville], Les Tribulations de M. le préfet, 87 (Baudoin) - P.E.
1830 - «JOSEPHINE, seule, épluchant des oignons. C'est demain dimanche ; avançons notre ouvrage ; le repas de noces du bourgeois à préparer.... et avec ça les buveurs qui vont rouler dans not' cabaret. Tous les vieux lapins de la Courtille vont demander du civet de lièvre....» Brazier et Carmouche, Oh ! qu' nenni, 3 (Riga) - P.E.
1830 - «QUASIFOL. Mais vous parlez sans cesse / Et de vos cheveux blancs et de votre vieillesse... COMILVA. Tudieu ! je suis un vieux lapin... QUASIFOL. Je le savais. COMILVA. Avec de vieux lapins on fait de bons civets, / Ma chère, entendez-vous ?» A. de Lauzanne, Harnali, 772a (Impr. Didot) - P.E.
1830 - «Connais-tu la mère Chopin ? / Son mari qu'est un vieux lapin, / Me disait en buvant la goutte, / J' veux qu' le diable m' mette en déroute [...]» J.A. Gardy, Jérôme Buteux et le père Chopin aux barricades, 3 (Gauthier et Vezard) - P.E.
marcheur (vieux -) loc. nom. m. péjor. ÉROT. "galant." - FEW (16, 531b), PR[72], 1899 ; TLF, cit. Vailland, 1945.
1898 - «Vous savez, mon vieux Roupy, moi, je n'aime que les petites femmes [...] Toujours le Vieux Marcheur, alors ?» G. de Téramond, La Petite Zaza, I, i - B.T.
médaillon (vieux -) loc. nom. m. non conv. MILIT. "vieux militaire" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1793 - «Un vieux médaillon qui a passé sa vie dans les combats, ne doit-il pas en revendre à de pareils bougres ? [...] que tous les états-majors soient supprimés, et que les talons rouges soient remplacés par de bons vieux médaillons, qu'en même tems tous les hommes en état de marcher et de porter les armes, soient requis [...]» Hébert, Le Père Duchesne , n° 224, 2 et n° 265, 6 (EDHIS) - P.E.
prussien (vieux -) loc. nom. m. LING. "langue du groupe baltique parlée en Prusse Orientale jusqu'au XVIIIe s." - TLF, 19e ; GR[85], ø d.
• ancien prussien - GLLF, GR[85], 1877, Littré ; absent TLF.
1828 - «On retrouve encore des dénominations celtiques dans le lithuanien et l'ancien prussien.» Eckstein, Le Catholique, n° 32, août, 212 - P.E.
rouge-cuir (vieux -) loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1890 - «Robe en bengaline vieux rouge-cuir [...]» La Mode illustrée, 71 - A.Ré.
régiment (vieux -) n.m. MILIT. "un des six plus anciens régiments" - FEW (14, 360b ; les vieux corps), 1680, Rich. ; L, ø d ; absent TLF.
1675 - «Mais M. de Lavardin avoit fort demandé le commandement ; il a été à la tête d'un vieux régiment, et prétendoit que ces honneurs lui étoient dus [...]» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 16 août, I, 806 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
semi-vieux n.m. plais. SEXE ET ÂGE - TLF, cit. Renard, 1891 (même texte).
1891 - «Hier, dîné chez de Beauregard. Tout était froid, excepté un semi-vieux, Firmin Javel qui avait connu Albert Glatigny et en parlait avec chaleur.» J. Renard, Journ., 24 déc., 108 (Pléiade, 1960) - A.Ré.
vie de garçon loc. nom. f. VIE SOC. - FEW (17, 617a), GLLF, 1637, Crespin ; L, DG, ø d ; TLF (enterrer sa -), 1929, Dabit ; R, cit. Romains ; Lex.[75], PR[77], ø d.
1621 - «[...] ce vieux fol Salomon ietta là son sceptre et empoigna la marotte, et radotta si bien qu'il n'y eut rien au monde de si desbauché que luy, quittant Dieu et le Ciel, pour faire vie de garçon, et de folastre ; parmy vn grand haras de femmelettes.» [E. Binet], Essay des merveilles de nature, 277 (De Beauvais) - P.E.
vieux n.m. non conv. APPELL. - GLLF, cit. Flaubert ; TLF, cit. Erckmann-Chatrian, 1864 ; GR[85], cit. Sartre.
1836 - «Un monsieur d'une quarantaine d'années [...] s'avance en sautillant et vient frapper sur l'épaule de la basse-taille. Bonjour, vieux !... - Bonjour, bonjour... hum !... hum !... - Dis donc, c'est fini, j'ai signé ce matin... - Quoi ? - Eh ! parbleu, mon engagement pour Perpignan...» P. de Kock, in Le Cabinet de lecture, n° 194, 30 nov., 10a - P.E.
1839 - «Le crayon de Gavarni s'est chargé de reproduire l'un des mille épisodes de ces bals primitifs, où le danseur aborde un couple bourgeois en lui disant : - Prête un peu ta voleuse, vieux, pour un léger galop !» Le Musée pour rire, n° 28 (Aubert) - P.E.
1845 - «Comme il y a longtemps de ça ! pauvre vieux ! sais-tu que c'était beau mes voyages de Pâques aux Andelys et la prodigieuse vigousse de blague que j'avais alors. Quelles pipes ! et quelles conneries !» Flaubert, Corresp., 15 juin, I, 239 (Gallimard) - P.E.
vieux (les -) loc. nom. m. pl. non conv. FAMILLE "les parents" - GLLF, DArg., DHR, 1884, A. Daudet ; TLF, 1901, Bruant.
1863 - «PITOIS. - Monsieur... c'est les vieux ! EMMA. - Les vieux ? PITOIS. - Oui... Le papa et la maman de Madame.» Labiche, Célimare le bien-aimé, in Labiche, Théâtre, 183 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
vieux (mon -) loc. nom. m. non conv. APPELL. - TLF, 1828-29, Vidocq ; E, GLLF, GR[85], 1829 ; FEW (14, 360b), 1872 ; L, Lex.[79], ø d.
Add.DDL :
*1790 - «JEANBAR. A la tienne, mon vieux... ces vingt dieu de parlementaires sont comme les jolies filles, le cul chez eux a emporté la tête.» Ribote de Jeanbar et du père Duchesne, 3 (s.l.n.d.) - P.E.
*1791 - «LE P. LA JOIE. [...] A ta santé, mon vieux. Tope. (Ils choquent et boivent.)» Les Soirées du père La Joie, n° 1, 5 - P.E.
*1792 - «LE BATELIER. T'as raison, mon vieux ; range-toi du côté du peuple : il ne te flattera pas.» Les Soirées du père La Joie, n° 9, 69 - P.E.
*1793 - «Mon vieux, me dit-il, je ne te lâche pas, il faut que tu viennes à notre table.» Hébert, Le Père Duchesne, n° 236, 5 (EDHIS) - P.E.
*1794 - «[Un militaire à un vieillard] Mais qu'est-ce que vous avez donc, mon vieux... vous pleurez !... - Ah ! c'est que je suis très-sensible aux malheurs des autres ! [...] - Allez, mon ancien, il y a là-haut un gros livre où tout s'écrivait depuis que le monde est monde.» L.M. Henriquez, Les Aventures de Jérôme Lecocq, 31 (Impr. Célère) - P.E.
*1802 - «FRANCISQUE, désignant un fauteuil. Allons, mettez là votre bonnet, votre sabre. LE HUSSARD, les déposant sur le fauteuil. Ça, mon vieux, vous n'oublierez pas qu'outre le prix convenu, il me revient une bouteille de Bourgogne.» J.N. Bouilly, Une Folie, 59 (Huet) - P.E.
*1803 - «LAVALEUR. Voilà portant comme je les fais. THOMAS bas à Lavaleur. Comme tu les faisais, mon vieux.» Désaugiers et Francis, Mylord Go, 8 (Cavanagh) - P.E.
*1808 - «ANDRE, après avoir tout ramassé [à un chanteur aveugle]. Tenez, mon vieux, j' crois qu' c'est tout.» Désaugiers, Les Trois étages, 6 (Masson) - P.E.
*1812 - «Mais comm' l'instant de déjeûner / N'est pas l'instant de sarmoner, / C' qu'aisément on peut croire, / L' Bordelais lui dit : 'V'là mon wisky ; / Viens-t'en, mon vieux, viens, et mont'-zy [...]» Désaugiers, VIe soirée de Cadet Buteux à la représentation des Deux Gendres, in Désaugiers, Chansons et poésies diverses, II, 89 (Poulet) - P.E.
*1813 - «MATOIS [garde-chasse]. Répondez verbalement, M. le braconnier. FELIX. Allons, ne te fâche pas, mon vieux. MATOIS. Mon vieux, mon vieux... l'impertinent !» Merle, Brazier, Charles, Les Petits braconniers, 17 (Barba) - P.E.
vieux (mon -) loc. nom. m. non conv. APPELL. - DDL 32, 1790 ; TLF, 1828-29, Vidocq ; E, GLLF, GR[85], 1829 ; FEW (14, 360b), 1872 ; L, ø d.
1781 - «VIEUX-CANON, entrant. Me v'là, mon frère. THOMAS. Eh ! bon jour, Vieux-canon. VIEUX-CANON. Mes petites affaires sont faites, & je n'ai plus qu'à m'occuper du plaisir d'être avec toi, mon ami. THOMAS. Parbleu ! mon vieux, ce plaisir-là tu pourrois l'avoir pus souvent. Que ne quittes-tu le Régiment ?» [Guillemain], L'Enrôlement supposé, 12 (Cailleau) - P.E.
vieux berlinois loc. adj. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1922 - «Un spectacle vieux berlinois si pur que chaque rue semblait une de ces rues modèles de la cité-cinéma à Los Angelès, et qu'on avait l'impression de devoir tomber au premier angle sur la rue hindoue ou sur la rue espagnole !» Giraudoux, Siegfried et le Limousin, 210 (Grasset, 1949) - M.C.
vieux comme Hérode loc. adj. non conv. SEXE ET ÂGE "très âgé" - FEW (4, 416b), GLLF, BEI, DHR, 1690, Fur. ; DEL, TLF, ø d.
1653 - «Et c'est d'elle que vient la mode / De faire enrager les Maris / Alors qu'ils sont vieux comme Herode.» A Mademoiselle du Guerchy, in Poésies choisies, I, 152 (5e éd., Sercy, 1660) - P.E.
vieux comme le déluge loc. adj. non conv. TEMPS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1804 - «BOULETTE. Pour toi qu'as du judiciaire, c'est vieux comme le déluge, ce que tu veux lui faire avaler.» Duval, Languille de Melun, 9 (Cavanagh) - P.E.
vieux de la vieille loc. nom. m. non conv. MILIT. - FEW (14, 360b), GLLF, TLF (cit.), 1842, Balzac ; GR[85], cit. Flaubert ; DEL, BEI, mil.19e ; L, ø d.
1841 - «[...] le vieux Grognard d'autrefois, ces vieux de la vieille, comme on dit encore en parlant des nestors de la garde impériale.» E. Marco de Saint-Hilaire, Physiologie du troupier, 8 (Aubert) - P.E.
vieux de la vieille loc. nom. m. non conv. MILIT. - FEW (14, 360b), GLLF, TLF (cit.), 1842, Balzac ; GR[85], cit. Flaubert ; DEL, BEI, mil.19e ; L, ø d.
• vieux de la vieille des vieilles - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1845 - «ALY. On interroge le vieux de la vieille des vieilles à mon sujet... [...] ALY, frappant sur l'épaule de Dominique. La jeunesse a raison, l'ancien... Sous prétexte que vous êtes un vieux de la vieille des vieilles, faut pas dédaigner le soldat moderne.» F. Soulié, La Closerie des genêts, 2a et 2b (Impr. de Boulé) - P.E.
vieux de la vieille loc. nom. m. non conv. AFFECT. "par ext." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1849 - «Mon cher ami, je viendrai jeudi et je préviendrai les vieux de la vieille. Mais Saulcy est dans les Pyrénées à se traiter de ses vieilles véroles. La Saussaye est à Blois pissant à peine.» Mérimée, Corresp. gén., V, 487 (Le Divan) - P.E.
vieux du bon (être -) loc. verb. rég. SEXE ET ÂGE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «Figurez-vous un peu un vieux type - celui-là, il était vieux du bon - mal embraillé, des oreilles en paravent comme une mule qui voit son ombre, du poil roux semé à l'avare sur les joues, une grande bouche qui rit et un front qui lui allait jusque derrière la tête avec comme une couronne de cheveux rouges.» Giono, Un de Baumugnes, 67 (Grasset) - TGLF
vieux régime loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «L'effet des suggestions du sens du vieux régime [...]» Journ. du haut et bas Vendômois, avr., in Gazier, Hist. relig., 55, in HLF, IX, 2, 621 - LTP
1794 - «Tous les vices et la pourriture du vieux régime se remontrent audacieusement et effacent les hommes et les principes de la République.» Babeuf, Le Tribun du peuple, déc., n° 28, 41 (Coll. 10/18) - LTP
vieux-bourgeois adj. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «On m'a d'ailleurs assuré que le citoyen Vaillant n'entendait pas son matérialisme et son athéisme au sens grossièrement vieux-bourgeois, mais en un sens philosophique. Ou plutôt en un sens pseudo-philosophique. [...] beaucoup de vieux-bourgeois en seraient contents pour embêter les moralistes [...]» Péguy, Oeuvres en prose 1898-1908, 313 (Gallimard) - P.E.
1940 - «[...] le Vieux-Destour est tourné vers l'Orient. [...] Socialement, c'est un parti vieux-bourgeois ; ses fondateurs, comme ses dirigeants actuels, appartiennent aux anciens cadres sociaux de la Régence /de Tunis/.» Notice sur les mouvements politiques indigènes en Afrique du Nord, 34 - P.E.
vieux-bourgeois n.m. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «On m'a d'ailleurs assuré que le citoyen Vaillant n'entendait pas son matérialisme et son athéisme au sens grossièrement vieux-bourgeois, mais en un sens philosophique. Ou plutôt en un sens pseudo-philosophique. [...] beaucoup de vieux-bourgeois en seraient contents pour embêter les moralistes [...]» Péguy, Oeuvres en prose 1898-1908, 313 (Gallimard) - P.E.
vieux-comte n.m. TITRE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1819 - «FRANCOIS, Pr. et Vieux-comte de Salm-Reifferscheid-Krautheim, n. 27 avr. 1772 (ancien chanoine de Strasbourg et Cologne), succède en 1798 à son père Sigismond, Vieux-comte de Salm-Reifferscheid-Bedbur [...]» Annuaire généalogique et historique, 252 - P.E.
vieux-marxiste n. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1898 - «Une scission est prête à se produire dans le sein du parti, les néo-marxistes polémiquent avec les vieux-marxistes, mieux encore, on découvre des contradictions dans les écrits de Marx lui-même et le credo du Capital, ce rocher inébranlable, devient un amas d'antinomies.» H. Albert, in Mercure de France, numéro 100, avr., 319 - P.E.
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