| ![]() ![]() ![]() ![]()
bête vendre (sans -) loc. verb. ACTION "fig. : rester bredouille" - Hu, Thevet ; absent TLF.
*1649 - «sans beste vendre : sans rien obtenir (façon de parler) [...]» Richer, L'Ovide bouffon, ou les Métamorphoses burlesques, II, 18 (Quinet) - F.N.
cache-mèche n.m. ARME "protection de la mèche d'une arme à feu" - Mat., 1819, Boiste ; FEW (2, 808b), 1898-1900, Dict. gén. ; TLF, cit. dict. 19e-20e.
av. 1627 - «Chacun étant fort aise et content, prépara ses armes lentement pour une telle affaire, et pour être moins découvert, parce qu'on voulait s'y rendre une heure devant le jour, l'on fit à chacun un cache-mèche.» Un Flibustier, 81 (Seghers) - P.R.
casque à mèche loc. nom. m. non conv. CARACT. "fig., pour une personne" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. "bonnet de nuit" : Mat., GLLF, 1840, Dumanoir ; L, cit. Pommier ; FEW (2, 1435b), 1863 ; DG, ø d ; TLF, cit. France, 1922 ; GR[85], ø d
• cascamèche - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1863 - «TREBUCHET. Moi ! Frotter ici !... chez un vilain magot comme vous. CHATEAUBROUILLON, se levant. Hein ? TREBUCHET. Qui fait la cour à sa bonne. Chez un affreux cascamèche.» J. Renard, Un Monsieur qui a perdu son mot, 22 (Dentu) - P.E.
casque à mèche loc. nom. m. non conv. CHAPELL. "bonnet à pompon" - Mat., 1840, Dumanoir et Brisebarre [repris in GLLF] ; FEW (2, 1435b), 1863 ; L, cit. Pommier ; TLF, cit. France, 1922 ; GR[85], ø d.
1809 - «LOUISON [...] Tiens, crois-moi, M. Tourtenville ton père est un bon pâtissier, qui a une boutique ben achalandée ; envoie au diable ta robe et ton bonnet noir, r'prends l' casque-à-mêche et le tablier blanc, voilà comme j' t'ons connu, et comm' je voulons toujours te voir, sinon, non.» Francis, Le Gâteau des rois, 9 (Cavanagh) - P.E.
mèche (découvrir la -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - GR[85], 16e ; DEL, fin 16e ; FEW (6/III, 323a), GLLF, TLF, 1611, Cotgr. ; BEI, 1690, Fur. ; L, ø d.
1594 - «[...] mais toute italienne et ruzee qu'elle fust, si y fut elle trompee : car elle ne croyoit pas du commencement que vos desseins volassent si haut, et ne descouvrit la mesche que bien tard apres qu'eustes mis le pied si avant qu'il n'y avoit pas moyen de le retirer [...]» Satyre Ménippée, 151 (Charpentier) - P.E.
mèche (il n'y a pas -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "il n'y a pas moyen" - Lex.[79], GR[85], 1808 ; E, DFNC (n'y a pas mèche pour), GLLF, TLF, v.1808 ; FEW (6/III, 324b), 1820 ; DELF, v.1820 ; DG, ø d.
*1809 - «CHEVALET [...] V'là bien c' qui prouve qu'il vient un âge où c' qu'on prend des chandelles pour des étoiles ; mais chez moi g'na pas mêche, aussi lui ai-je ben dit son fait l'autre jour à ce M. Sonatini... Ah ! ah ! c'est que je bisque de voir que l' bourgeois préfère ce maudit baragouineur à moi.» Désaugiers, M. Gérésol, 3 (Fages) - P.E.
mèche (vendre la -) loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - DEL, déb.19e ; TLF, 1859, Ponson du Terrail ; FEW (6/III, 323a), BEI, 1867 ; L, GLLF, GR[85], 1868.
1830 - «POLTRONESCHI. J'ai donc eu soin d'écrire, / Pour qu'on sût à Chaillot que Tristine conspire, / Une lettre au petit Magnus Garde-à-Carreau, / En priant ce dernier (tu vas voir le panneau) / D'écrire à Sentinelle, à son tour, sa dépêche, / Comme si c'était lui qui lui vendit la mêche !» Carmouche, de Courcy, Dupeuty, Tristine, 12 (Riga) - P.E.
pains (se vendre comme des petits -) loc. verb. non conv. COMM. MESURE "se vendre très facilement, en grande quantité" - DEL, GR[85], ø d ; absent TLF. s'enlever comme des petits pains : TLF, cit. A. Daudet, 1890 ; GLLF, ø d
• se vendre comme du pain - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1766 - «Voilà un excellent Livre ; il va se vendre comme du pain.» [Du Laurens], Le Compère Matthieu, III, 233 (A Londres) - P.E.
1818 - «Il serait trop faible de dire, suivant l'expression vulgaire, que l'ouvrage se vend comme du pain ; il faut ajouter : Comme du pain en 1794, car on est à la queue pour s'en procurer des exemplaires.» Petite chronique de Paris, année 1818, 21 (Eymery) - P.E.
pains (se vendre comme des petits -) loc. verb. non conv. COMM. MESURE "se vendre très facilement, en grande quantité" - DEL, GR[85], ø d ; absent TLF.se vendre comme du pain : DDL 38, 1766, Du Laurens ; s'enlever comme des petits pains : TLF, cit. A. Daudet, 1890 ; GLLF, ø d
1927 - «[...] ils n'auront [...] que l'embarras du choix entre les nombreuses galeries où sont exposés des "petits tableaux" qui se vendront, nous l'espérons, comme des petits pains [...].» L'Art vivant, janv., 40, A - A.L.
vendre v.tr. PUBL. TOURISME "proposer, selon des méthodes commerciales ou mercantiles, une chose autre qu'une marchandise" - DMC, mil. 20e ; absent TLF.
1927 - «Vendre une région, un paysage [...] pour, ensuite, y attirer une clientelle [sic] de voyageurs.» L'Art vivant, juill., 536a - H.L.
vendre (se -) v.pron. MILIT. - TLF, cit. Volney, 1791 ; L, cit. Volt. ; FEW (14, 232a ; rég.), R, ø d.
Au 19e : 1830 - «Enfin, il résolut de se vendre, de s'offrir comme remplaçant pour le service militaire [...]. Il alla donc trouver un de ces hommes qui font la traite des blancs, et il éprouva une sorte de bonheur à reconnaître en lui un ancien officier de la garde. - Il y a deux jours [...] que je n'ai mangé ! [...] De grâce, mon camarade, ajouta-t-il avec un sourire amer, achète-moi d'avance. Je suis robuste, je ne suis plus au service, et je ...» Balzac, La Vendetta, in Balzac, Scènes de la vie privée, t. I, 156 (Mame, Delaunay-Vallée et Levavasseur) - M.C.E.
av. 1874 - «Le paysan ruiné se fait soldat, et se vend au premier venu.» Michelet, in Guérin, Dict. des Dict. (1892)
vendre : je vous vends... loc. verb. JEUX ENFANTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1607 - «Joue au chevalier breneux, a "je vous vends la poupée" et a d'autres petits jeus [...].» J. Héroard, Journ., 1, 1353 (Fayard) - P.R.
1608 - «Amusé doulcement. Joue a des petits jeus : "Je vous vends" le livre d'or ; je vous vends la poupée", etc.» J. Héroard, Journ., 1523 - P.R.
vendre chèrement sa peau loc. verb. non conv. CARACT. - L, ø d ; TLF, cit. Cocteau, 1929 ; Lex.[75], ø d.vendre cher sa peau : FEW (8, 166a), GLLF, v. 1570, Monluc ; L, R, TLF, PR[77], ø d.
1615 - «[...] ne recognoissez ceux qui pour vous croire des veaux et des badauts, vous font porter la marotte, et qui vous louënt en publicq pour s'en moquer en particulier à gorge desployée, tesmoings que puisqu'ils vous veulent esgorger, que vous vendrez cherement vostre peau.» Martin l'asne aux Parisiens salut, 7 (s.l.n.d.) - P.E.
1854 - «VENDRE, v.a. [...] On dit dans le même sens, mais familièrement, Vendre chèrement sa peau.» La Châtre, Dict.
|