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enfant de troupe loc. nom. m. ENSEIGN. MILIT. - FEW (17, 398a), GLLF, DELF, 1835, Acad. ; R, cit. Vigny, 1835 ; L, DG, Lex.[79], PR[82], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1833 - «Enfant de troupe, seul dans le monde, il [Genestas] s'était fait une patrie de l'armée, et de son régiment une famille.» Balzac, Le Médecin de campagne, VIII, 321 (Pléiade) - P.W.
troupe n.f. THÉÂTRE "choeur" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1550 - «PERSONNAGES [...] LA TROUPE des bergers de la maison d'Abraham, divise en deux parties.» Th. de Bèze, Abraham sacrifiant, 52 (Droz) - P.E.
1566 - «DEMIE TROUPPE. Quelle frayeur d'ouir sa voix ! TROUPPE. Comme de travers il regarde ! DEMIE TROUPPE. Mais quelle horreur de halebarde ! TROUPPE. Le corps porte une triple maille. DEMIE TROUPPE. Non, non, c'est un haubert d'escaille.» L. Des Masures, Tragédies saintes, 26 (Cornély, STFM) - P.E.
1566 - «LES PERSONNAGES [...] LA TROUPE [...] La troupe doibt estre des Damoiselles et filles servantes de la Royne Esther.» A. de Rivaudeau, Aman, 59 (Droz) - P.E.
troupe n.f. THÉÂTRE "- de comédiens" - GLLF, TLF, 1662, Poisson ; DHR, 1663, Mol. troupe de comédiens : GLLF, 1663, Mol. ; FEW (17, 398a), 1664, Mol.
1607 - «[...] confesserent eulx estre respectivement associez et associent ensemblent de troupe et de compaignie du premier dimanche de caresme prochain [...]» Acte d'association de comédiens, in S.W. Deierkauf-Holsboer, Le Théâtre de l'Hôtel de Bourgogne, I, 186 (Nizet) - P.E.
1633 - «[...] ayant apris que vous dressez une troupe de Comediens pour le service et contentement particulier du Roy [...]» Gougenot, La Comédie des comédiens, in L. Maranini, La Commedia in commedia, 326 (Bulzoni) - P.E.
1634 - «[...] je prie Montdory (si par hasard il l'oublioit) de se souvenir qu'il est tousjours le maistre, que la troupe ne peut subsister sans luy [...]» Le Testament de feu Gautier Garguille, in Chansons de Gaultier Garguille, 162 (Jannet) - P.E.
1635 - «[...] ils doivent faire passer icy un Tambour et un Harlequin, comme le pratiquent les petites Troupes dedans les petites villes [...]» Scudéry, La Comédie des comédiens, in L. Maranini, La Commedia in commedia, 570 (Bulzoni) - P.E.
1643 - «[...] s'unissent et se lient ensemble pour l'exercice de la comedie affin de conservation de leur troupe soubz le tiltre de l'Illustre Theatre.» Contrat, in M. Jurgens et E. Maxfield-Miller, Cent ans de recherches sur Molière, 225 (Impr. nat.) - P.E.
1644 - «[...] la trouppe des comediens de l'Illustre Teatre [...]» Engagement, in M. Jurgens et E. Maxfield-Miller, Cent ans de recherches sur Molière, 241 - P.E.
troupe (en route, mauvaise - !) loc. phrast. plais. PHRASÉOL. POUVOIR "pour donner le signal du départ, pour faire avancer" - GR[85], cit. Vigny 1835 ; BEI, 1857, Delv. ; TLF, cit. Verlaine, 1884.
1828 - «- Eh ! bien, que voulez-vous ? - Du feu, pour allumer nos pipes avant de partir. Notre hôte se leva alors, chercha du feu dans les cendres, et ouvrit aux soldats. L'un des deux, regardant sa montre à la clarté de la lampe, dit : "Il est quatre heures et demie... Allons, partons, l'étape est bonne... En route, mauvaise troupe."» Vidocq, Mém., 1, 286 (Tenon) - P.R.
troupe de fer-blanc loc. nom. f. THÉÂTRE - E, 1866 ; absent TLF.
1844 - «La chose est jouée ordinairement par la troupe de fer-blanc avant le lever du rideau ...» Th. Gautier, Hist. de l'art dramatique en France, III, 256 - P.W.
1859 - «Doublures. - Acteurs de second, troisième ou quatrième ordre, destinés à remplacer les chefs de file au besoin, et à jouer dans les pièces ou les rôles insignifiants. Les doublures composent la troupe de fer-blanc.» Fournel, Curiosités théâtrales, 328 - P.W.
troupe de ligne loc. nom. f. MILIT. - FEW (5, 351a), GLLF, 1835, Acad. ; TLF, cit. Erkmann-Chatrian, 1870 ; DG, L, ø d.
1790 - «Troupes de ligne : La licence la plus effrénée règne aujourd'hui dans l'armée française. Il n'est pas un seul régiment qui n'ait son club, son comité. Le cabinet du ministre de la guerre est plein de soldats brigands, et de brigands-soldats, qui viennent lui rapporter les cahiers de leurs commettants : les demandes de ces factieux sont si ridicules, si extravagantes qu'elles feraient sourire de pitié, si elles ne révoltaient pas.» Petit dict. des grands hommes (Paris) - LTP
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