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avant-trou n.m. ALP.  "foré dans la roche" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Pour les surplombs de roche tendre (craie par exemple), une autre méthode est au point : dans des avant-trous forés à la chignole sont enfoncés à force de longs pitons d'acier effilés à section carrée.» La Montagne et alpinisme, numéro 53, juin, 85 - C.T.
1975 - «6 broches coniques - 4 'double-filet'. Il est inutile de se surcharger par une grande diversité ; la glace, trop dure en hiver, ne se prête qu'à ces deux variétés, encore que les 'double-filet' ne pénètrent que dans un avant-trou fait à la conique.» La Montagne et alpinisme, numéro 101, 3, 125 - C.T.
guette-au-trou (madame -) loc. nom. f. non conv. MÉD. "sage-femme" - FEW (17, 456b ; rég. Mâcon), av. 1930 ; DArg., 1977, Caradec ; absent TLF.
av. 1907 - «Ugénie s'est fait faire une bosse au ventre, tant pis pour elle ! Dans neuf mois, ça regardera Madame Guette-au-trou, mais pas moi !» O. Méténier, in H. FranceDict. de la langue verte, 168 (Nigel Gauvin) - Ch.G.
let (balle -) loc. nom. f. d'apr. angl. TENNIS - TLF, 1934, L'Auto (même texte).
1934 - «Il eut, au bon moment, quelques balles let [...]»L'Auto, 3 juin - IGLF
*1965 - «Deux balles 'let', un retour extraordinaire, un merveilleux lob lifté [...]»Le Tennis, juill., 16 - Becker.
moule à balle loc. nom. m. non conv.  INJURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - « - Pétards de zinc ! l'vois bien, moule à balle ! suis pas un aveugle atteint d'cécité [...]» G. FrisonLes Aventures du colonel Ronchonot, 610 ; cf. 636 (s.l.n.d.) - G.S.
ovalaire (trou -) loc. nom. m. ANAT. - DG, FEW, ND2, 1690 ; L, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1666 - «Devant que le Foetus ait commencé de respirer la circulation du sang qui ne peut se faire par les poulmons est faite par le trou ovalaire que la nature a formé pour cet effet dans le coeur.» C.r., in Journ. des Savants, 26 avr - Fr. mod., 23, 223.
peau de balle et variété, peau de balle et variétés loc. adv. non conv. MESURE "rien" - TLF, 1933, Morand ; DEL, DFNC, ø d. peau de balle, balai d'crin, et variétés diverses : TLF, cit. Courteline, 1888.
1903 - «[...] c'est un saligaud qu'a couché avec moi, en me promettant cinq louis une nuit que j'en avais salement besoin, et qui m'a donné peau de balle et variétés WillyLa Môme Picrate, 382 (A. Michel) - P.E.
1911 - «Peau de balle et variété ! (b) [Note : ] (b) Variante : Et balai de crin !» Castigat et RidendoPetit musée de la conversation, 172 (Mercure de France) - P.E.
renvoyer la balle loc. verb. RELAT. "fig. : riposter" - FEW (4, 798a), GLLF, 1798, Acad. ; TLF, cit. Vigny, 1835 ; BEI, 1842 ; L, DEL, GR[85], ø d.
1719 - «PEGNIE [...] Répons, ô la plus mechante de toutes les Femelles ! SOPHOCLIDISQUE : Es tu absolument resolu de ne me point dire où tu vas ? Répons ; ô le plus mechant de tous les Males ? PEGNIE : Tu me renvoïe la balle ; &, comme un Echo, tu repète la même Phrase, & les mêmes mots ? Je me lasse, enfin, de ce manege-là.» Plaute, La Persane, in Gueudeville, trad. : PlauteLes Comédies, VIII, 44 (Vander Aa) - P.E.
rond comme une balle loc. adj. non conv. US. ALIM. "ivre" - DELF (- eun' balle), cit. Bruant ; FEW (10, 520b), TLF, DELF, DFNC, ø d.
• rond comme une boule
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1792 - «J'avois tapé joliment mon jabeau un certain soir, je reviens rond comme une boule à la boutique, je fous un coup de pied à mon chien, une giffe à ma ménagère, une morniffe à mon coco, personne ne bouge, on dit papa en tient un peu, faisons la paix, il se couchera.» [Lemaire]305e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 1 - P.E.
sus-orbitaire (trou -) n.m. ANAT. - L, GLLF, 1872 ; Lex.[75], ø d ; absent TLF.
1846 - «Trou sus-orbitaire BescherelleDict. , (s.v. sus-orbitaire) - P.E.
trou (boire comme un -) loc. verb. non conv. US. ALIM. - TLF, 1650-86, Chapelle et Bachaumont ; FEW (13/II, 230a), 1658 ; BEI, mil.17e ; GLLF, av.1686 ; L, cit. Bachaumont ; DEL, mil.17e ; GR[85], ø d.
1649 - «[...] je buron apres queme dez trous Agréables conférences, 52 (Les Belles Lettres) - P.E.
trou d'air loc. nom. m. AÉRON. - TLF, cit. Alain, 1931 ; FEW (13/II, 229b), GLLF, 1949, Lar. ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
1915 - «[...] des causes atmosphériques comme le vent, les remous, [...] et ce que les pilotes appellent des 'trous d'air', différences de densité des couches de l'atmosphère produites par la température, qui entraînent de brusques descentes, semblables à des chutes molles, qu'on ne saurait prévoir [...]» Lar. mensuel, août, III, 498a - M.C.E.
1920 - «Quand l'avion est pris tout entier dans une colonne d'air descendante [...], le pilote a l'impression de tomber dans un trou d'air, qui naturellement, n'existe pas.» A. LainéDict. de l'aviation, 385 (Charles-Lavauzelle) - M.C.E.
trou d'air loc. nom. m. ÉVÉN.  "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «Nous en sommes, selon toute apparence, au plus bas de notre histoire, au plus mou de nos réflexes collectifs, et même individuels, depuis juste vingt ans ; à l'un de ces trous d'air, vingt ans après la plus symbolique des victoires françaises, auprès desquels les lendemains de nos pires défaites, 1815, 1871, paraissent pleins de fraîcheur et d'animation.» A. Petitjean, in NRF, numéro 300, sept., 478 - P.E.
trou d'oeuf loc. nom. m. GÉOGR. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1921 - «Sitôt que mes pieds eurent quitté les épaules de mon frère, je trouvais à main droite la solide cavité, le 'trou d'oeuf' bien connu de ceux qui l'ont éprouvé, et plus haut, trois autres trous semblables. Fallacieuse sécurité, c'est alors que commence la véritable envolée, le corps à corps avec le rocher baigné de soleil.» La Montagne, numéro 147, juill.-août, 149 - C.T.
trou de bivouac loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «[...] il a toujours été possible de trouver assez de neige pour y creuser des trous de bivouac La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 44 - C.T.
trou de Botal loc. nom. m. MÉD.  "trou ovale qui se trouve dans le coeur du foetus et qui se bouche après la naissance" - FEW (13/II, 229a), 1845, Besch. ; L, ø d ; TLF, cit. Ruyer, 1954trou botal : FEW, 1721, Trév.
1833 - «La persistance du trou de Bota1, la perforation de la cloison des ventricules [...] sont des affections beaucoup plus rares, et qui [...] ne troublent la santé que lorsqu'elles sont arrivées à un degré assez intense pour déterminer l'hypertrophie ou la dilatation des ventricules.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, IV, 393 - C.H.
trou de la serrure loc. nom. m. SERRUR. - TLF, 1732, Lesage ; L, ø d ; GLLF, 1893, Dict. gén. ; DHR, 20e.
1584 - «LOUYSE [...] J'avois peur que les larrons fussent entrez en ma salle, et pour m'en esclarcir, avant que d'y entrer je me suis mise à regarder par le trou de la serrure de l'huis.» O. de TurnèbeLes Contens, 82 (Didier, STFM) - P.E.
trou de neige loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «Dans la partie inférieure de la face, les trous de neige ont joué un rôle primordial - en fait, sans eux, l'escalade n'aurait pu être menée à bien.» La Montagne et alpinisme, numéro 62, avr., 44 - C.T.
trou de pine (yeux en -) loc. nom. pl. non conv. CORPS - DFNC, cit. Stéphane, 1928 ; absent TLF.
• yeux en trou de pipe
  "/par euphémisme/" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1881 - «On dit encore, dans le même sens : yeux en trou de pipe. Cette dernière expression présente une variante, grâce au changement d'une seule lettre, variante que je ne puis citer. Et il y a des gens qui gémissent sur la pauvreté de notre langue !» L. RigaudDictionnaire d'argot moderne, 390a (Ollendorff) - P.E.
trou du cul (jusque dans le -) loc. adv. non conv. MESURE "complètement, profondément" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1875 - «[...] les meilleurs ouvriers en chapellerie renoncent à être compagnons. Ils sont nommés droguins. Entre eux et les compagnons, on est ennemis à se poignarder comme des Espagnols. [...] Sur la route, deux ouvriers arrivent l'un vers l'autre. Si des deux il s'en trouve un qui a une canne en jonc de quatre ou cinq pieds chamarrée de rubans, il s'arrête, met sa canne en travers à ses pieds, prend la pose et procède au hurlement sacramentel. Il crie : "Top, pays, quelle vocation, chapelier ?" L'autre répond : "Compagnon, non, droguin jusque dans le trou du cul." Voilà deux ennemis. Ils mettent leur chèvre à terre, l'un a sa canne, l'autre un bon gros bâton.» J.-A. PérayLe Chapelier pirate, 118-9 (Seghers) - P.R.
trou du souffleur loc. nom. m. THÉÂTRE - FEW (13/II, 229b), GLLF, 1835, Acad. ; PR[77], 1845 ; L, DG, ø d ; R, cit. Léautaud ; Lex.[75], ø d.
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1800 - «PIERRE. [...] ah mon dieu ! j'ai déjà un pied et demi dans l'éternité... (il met le pied dans le trou du souffleur.)» C.G., D.T. et BonninDeux et deux font quatre, 23 (Hugelet) - P.E.
*1803 - «Après avoir porté la terreur et la pitié dans l'ame des spectateurs, en prononçant avec force les vers suivans : 'Puissé-je ......... / Voir le dernier Romain à son dernier soupir, / Moi seule en être cause, et mourir de plaisir' ! ma mère accouche, et je roule dans le trou du souffleur [A.A. Beaufort]L'Enfant du trou du souffleur, I, 7 (Lepetit) - P.E.
*1805 - «Arlequin mettant son chapeau sur le cul du soldat mort, l'enterrant dans le trou du souffleur, faisant le bruit de la serrure en enfermant Samson, et enfin se battant avec un dindon, est de la dernière farce.» StendhalJourn., II, 172 (Gallimard) - P.E.
trou du souffleur loc. nom. m. THÉÂTRE - FEW (13/II, 229b), GLLF, 1835, Acad. ; PR[77], 1845 ; L, DG, ø d ; R, cit. Léautaud ; Lex.[75], ø d.
• trou
 - TLF, cit. Coppée, 1875.
1819 - «[...] la scène représente un palais ; le souffleur est dans son trou E. GosseProverbes dramatiques, I, 41 (Ladvocat) - P.E.
trou du souffleur loc. nom. m. THÉÂTRE - DDL 21, 1800 [repris in DHR, TLF] ; FEW (13/II, 229b), GLLF, 1835, Acad.
1770 - «Bien des choses sont un obstacle au naturel de position sur nos Théâtres : les unes sont nécessaires, & sans remède, les autres peuvent se corriger : je mets au rang de ces dernières, l'obligation de s'approcher du trou du Souffleur, de ne le quitter que le moins qu'il est possible.» Restif de La BretonneLa Mimographe, 139 (Slatkine) - P.E.
1777 - «Au reste, je ne vous en veux point : je vous prie, même, de continuer de m'envoyer toujours vos Observations quand vous retournerez dans le trou du Souffleur, & suis en attendant, &c.» Journ. des théâtres, n° 7, 1er juill., 320 - P.E.
1788 - «Hélas ! bien en cuisit à certain quidam, qui, à cause de la plénitude de la Salle, s'étoit logé dans le trou du souffleur, pour m'entendre plus à son aise !» [Haudart]Vie et amours d'un pauvre diable, I, 205 (Hilaire) - P.E.
trou-trou n.m. LINGERIE - Lex.[79], v.1900 (?) ; TLF, cit. Aymé, 1933 ; GR[85], 1960 ; GLLF, 1964.
1894 - «Une nouveauté, à propos de bas, est le bas de fil d'Ecosse noir à trous-trous dans lesquels on passe des comètes de couleurs qui se terminent au mollet par de petits noeuds très coquets.» L'Illustration, 1er sept., 181c - P.E.
1904 - «Madame, puisqu'on me fait l'honneur de me demander mon avis, le voici : une dame respectable, qui a acquis dans la couture une honnête aisance, doit s'occuper autrement qu'à passer des comètes dans... dans le trou-trou. Et d'un !» WillyEn bombe, 129 (Nilsson) - P.E.