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trottin n.m. ARG. COUTURIÈRES "jeune modiste" - TLF, 1831, Balzac ; FEW (17, 372b), GLLF, DArg., 1856, Michel ; GR[85], mil.19e.
*1842 - «Depuis quinze mois, on voit surgir de tous côtés des modistes mâles, et, aveuglées par je ne sais quel fatal prestige, les modistes femelles qui ont encore conservé la direction de leurs magasins ont remplacé le trottin, le piquant, l'agaçant, le sémillant petit trottin, qui, depuis un temps immémorial, était chargé de porter aux dames leurs chapeaux et leurs bonnets nouveaux, - par un grand dadais en livrée [...] Le trottin, toujours choisi parmi les grisettes les plus jeunes et les plus espiègles du magasin, était le véritable petit clerc de tout magasin de modes.» L. Huart, Physiologie de la grisette , 27 et 29 (Slatkine) - P.E.
trottin-trottant loc. adv. non conv. DÉPLAC. - FEW (17, 372a ; rég.), ø d ; absent TLF.
1529 - «ET void (aussi) comment soirs et matins / Courons les rues comme gens lunatiques, / Trotin, trotant comme Chiens ou Lutins, / Portant au col noz Bulles et Reliques [...]» E. de Beaulieu, Les Divers rapportz, 352 (Droz) - P.E.
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