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niais de Sologne qui se trompe à son profit loc. phrast. non conv.  CARACT. - FEW (12, 73a), 1640, Oudin ; absent TLF.niais de Sologne : TLF, cit. Acad., 1835 ; L, DG, ø d.
1609 - «[...] en voulant prendre d'vn sac deux moutures, ce sont de mes niais de Soulongne qui se trompent à leur profit [...]» Suitte des rencontres de M. Guillaume en l'autre monde, 45 (Ramier) - P.E.
trompe n.f. MAMM.  "baleine" - FEW, 1771, Trév. ; absent TLF.
1677 - «Une autre espèce de baleine qu'on appelle Trompe, parce qu'elle a sur la teste une Trompe dans laquelle il y a des dents longues d'un pied.» Extrait du journ. d'Italie, in Journ. des Savants, 10 mai - Fr. mod., 23, 228.
1690 - «Justus Klobius en son Histoire de l'Ambre, dit qu'il /l'ambre gris/ vient des intestins d'une baleine appelée la trompe [...]» FuretièreDict. , (s.v. ambre.)
trompe n.f. AUTOM. - TLF, 1893, Courteline ; FEW (17, 376a), 1907, Lar. ; PR[77], ø d.
*1896 - «L'approche des véhicules devra être signalée, toutes les fois que besoin sera, au moyen d'une corne, d'une trompe ou de tout autre instrument du même genre.» Règlement de la course Paris-Marseille, in La France automobile, 10 - Fr. mod., 43, 57.
trompe-(l')oreille n.m. PERCEP. - TLF, cit. Apollinaire, 1918 (même texte).
1918 - «Quand un poète moderne note à plusieurs voix le vrombissement d'un avion, il faut y voir avant tout le désir du poète d'habituer son esprit à la réalité. Sa passion de la vérité le pousse à prendre des notes presque scientifiques qui, s'il veut les présenter comme poèmes, ont le tort d'être pour ainsi dire des trompe-oreilles auxquels la réalité sera toujours supérieure.» Apollinaire, L'Esprit nouveau et les poètes, in Mercure de France, n° 491, 1er déc., 389 - P.E.
*1977 - «Ils ont rajouté trois pas de danse et des chansonnettes, paroles très drôles de Jean Marsan, musique de François Rauber, qui pastiche Offenbach, Debussy : du trompe-l'oreille M. Cournot, in Le Monde, 27-28 nov., 28 - P.E.
trompe-coeur n.m. AFFECT. - TLF, cit. Roy, 1953 (même texte).
1953 - «C'est ici le triomphe du trompe-l'oeil, quand tout le roman français, de Madame de Lafayette à Balzac, de Stendhal à Aragon, du Chrétien de Troyes du Chevalier au Lion au Gobineau des Pléiades, est au contraire le triomphe du trompe-coeur Cl. RoyLe Commerce des classiques, 236 (Paris) - B.K.
trompe-l'esprit n.m. INTELL. - TLF, cit. Cocteau, 1919 (même texte).
1919 - «Voici enfin la ressemblance et non le trompe-l'oeil, le trompe-l'esprit après la déformation qui gêne notre regard.» CocteauLe Rappel à l'ordre, 117 (Stock) - P.E.
trompe-l'oeil n.m. ÊTRE  "fig." - TLF, 1825, Le Masque de fer [d'apr. DDL 40] ; L, GLLF, 1872 ; FEW (17, 379a), Lex.[79], PR[82], 1876, Lar. ; DG, ø d ; R, cit. Montherlant.
*1866 - «On veut voir l'Espace où les mules / Trottent au bruit de leurs grelots ; / Vienne et Berlin, ces deux émules / Qui brûlent d'accroître leurs lots ; / Saint-Pétersbourg, superbe cage, / Trompe-l'oeil, luxe de placage, / Décor sorti d'un marécage, / Qu'un jour couvriront les roseaux [...]» A. PommierParis, poème humouristique, strophe 13, 13 (Garnier) - J.S.
trompe-l'oeil n.m. PEINT. - FEW (17, 379a), GLLF, Lex.[79], GR[85], 1803, Boiste ; DG, 1835, Acad. ; L, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1800 - «Le cit. Boily, peintre, vient d'exposer un nouveau trompe l'oeil, autour duquel la foule se presse.» Le Citoyen fr., numéro 329, 18 vendémiaire an IX, 3b - P.E.
trompe-l'oeil n.m. ÊTRE "fig." - DDL 26, 1866, A. Pommier ; L, cit. Lanfrey ; GLLF, 1872 ; FEW (17, 379a), GR[85], 1876, Lar.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1825 - «Mais ces philosophes ne sont que de stupides Osmanlis à la prière accoutumée de leur Iman. Le spectacle de cette nation est un trompe-l'oeil philosophique ; car toute indigne et toute ennemie qu'elle soit de toute civilisation par son fanatisme féroce, elle présente une belle harmonie avec les monuments antiques de la Grèce [...]» Le Masque de fer, I, 34 - P.E.
trompe-l'oreille n.m. PERCEP. - DDL 15, 1977, Cournot trompe-oreille : DDL 34, 1851, Goncourt ; DHR, TLF, 1918, Apollinaire [d'apr. DDL 15].
1917 - «Les trompe-l'oeil et les trompe-l'oreille de Parade suscitent la réalité qui, seule, même bien recouverte, possède la vertu d'émouvoir.» J. Cocteau, in Excelsior, 18 mai, in A. Rossel14-18, avènement du monde contemporain, 212 (L'Arbre verdoyant) - P.E.
trompe-la-faim n.m. US. ALIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1964 - «On a continué de les regarder comme des trompe-la-faim, des semblants de nourriture qu'on prend du bout des lèvres, qu'on avale à la hâte, presque comme une médecine, en songeant qu'il faut bien en passer par là pour acquerir le droit de se mettre sous la dent quelque chose de plus substantiel.» La Vie du rail, 17 mai, 39 - R.H.
trompe-oreille n.m. PERCEP. - DDL 15, 1918, Apollinaire [repris in GR[85], TLF].
1851 - «[...] nous rythmons même à l'occasion le trompe-oreille d'une façon assez XVIIe siècle.» GoncourtEn 18..., 81 - P.W.
trompe-à-laquais n.f. INSTR. MUS. - FEW (17, 376a), 1694, Acad. ; absent TLF.
1646 - «Et qui n'a pour tout instrument / Que trompe-à-lacquais seulement, / Deux os de boeuf et deux sonnettes, / Pour dire quelques chansonnettes.» Scarron, A. M. Maynard, in ScarronOeuvres (Cauchie) - M.R.
tromper : si je ne me trompe loc. phrast. PHRASÉOL. - L, cit. Molière [1659] ; FEW (17, 378a), 1671, Pomey ; R, cit. Volt. [1764] ; DG, Lex.[75], PR[77], ø d.
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1633 - «[...] il a bien eu des affaires sur les bras, et il avoit mené d'icy des gens dont il ne fut pas marry de se descharger, si je ne me trompe, ce que je dis à vous confidament, et vous prie que ce ne soit qu'entre nous deux pour vous monstrer seulement la franchise de mon naturel.» PeirescLet., IV, 89 (Impr. nat.) - P.E.
tromper : si je ne me trompe loc. phrast. PHRASÉOL. - DDL 19, 1633, Peiresc [repris in GR[85], TLF] ; FEW (17, 378a), GLLF, DHR, 1671, Pomey.
1579 - «ANASTASE. Si je ne me trompe, j'ay conté cinq heures à l'orloge qui a tantost sonné [...]» P. de Larivey, Les Escolliers, in Anc. théâtre fr., VI, 143 (Jannet) - P.E.
1585 - «[...] my Lorde de VVarvvict & son frere disoit apertement, estant assis en table à Grenvviche (en la presence de monsieur Henige, (si ie ne me trompe) que ce mariage de la Roine ne se deuoit supporter [...]» Trad. Discours de la vie abominable, ruses, trahisons [...] desquelles a usé et use journellement le my Lorde de Lecestre, 11 r° (s.l.) - P.E.