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avoir (y en - ...) : quand il y en a pour deux/trois..., il y en a pour trois/quatre... loc. phrast. non conv. PROVERBE - DELF, GR[85], ø d ; absent TLF.
1789 - «RICCO [...] On m'attend pour dîner, et cette affaire mérite la préférence sur toutes les autres, et sur-tout lorsque l'on est à jeun... (à Frontin) Viens... suis-moi... quand il y a pour trois, il y en a bien pour quatre... (Il sort.)» [Dumaniant]Ricco, 54 (Cailleau) - P.E.
couleurs (les trois -) loc. nom. f. pl. INSTIT.  "bleu, blanc, rouge" - DG, cit. Barbier ; TLF, cit. Quinet, 1836 ; L, cit. Béranger ; GLLF, cit. Déroulède ; R, PR[77], ø d.
Add.DDL :
*1791 - «Les trois couleurs sont aujourd'hui les couleurs françoises. Elles sont dans le pavillon de la marine, dans la cocarde, les drapeaux et les étendars des troupes ; elles ne sont donc pas les couleurs de Mr d'Orléans, mais les couleurs de la nation françoise [...] Si l'infanterie de la garde est en blanc, revers bleu et collet rouge [...], si la cavalerie est en bleu de roi, revers blanc et collet rouge [...], tout est bien. Les trois couleurs s'y trouveront sans affectation, et il n'y aura lieu à aucun reproche.» Barnave, in Marie-Antoinette et BarnaveCorresp. secrète, 195 (A. Colin) - P.E.
couleurs (les trois -) loc. nom. f. pl. INSTIT. "bleu, blanc, rouge" - DDL 21, 1791, Barnave ; TLF, cit. Quinet, 1836 ; GLLF, cit. Déroulède ; DHR, ø d.
1789 - «Pourquoi vernir de ridicule le tableau imposant de la révolution ? Les trois couleurs nationales ne vous suffisent-elles plus ?» GorsasLe Courrier de Paris, VII, 16 déc., 59 - P.E.
1790 - «On assure que la cour d'Espagne refuse de reconnoître le pavillon françois aux trois couleurs décrétées par l'assemblée nationale [...]» Journ. de la révolution, n° 118, 8 déc., 310 - P.E.
1790 - «Mâts, gouvernail, voiles, ancres, munitions, provisions, pavillon de TROIS COULEURS surtout seront bientôt ajustés.» [Lemaire]15e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 2 - P.E.
1790 - «Dépose que dès le quatre octobre dernier, il s'étoit apperçu qu'il y avoit cent cinquante à deux cents personnes portant l'uniforme de la garde nationale de Paris, ayant à la boutonnière un ruban des trois couleurs, qui ont couru Versailles une partie de la nuit [...]» Suite de la procédure criminelle instruite au Châtelet de Paris, 19 (Baudouin) - P.E.
crampons à huit pointes loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Les grimpeurs qui se limitent aux ascensions sans difficultés glaciaires, aux routes ordinaires des Ecrins, du Dôme de Miage, du Mont Blanc, du Breithorn, pourront parfaitement se contenter de crampons à huit pointes, plus légers et moins coûteux.» Man. d'alpinisme, 176 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
cuiller à pot (trois coups de -) loc. nom. m. pl. non conv. ACT. OBJET "trois coups de poing" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.en trois coups de cuiller à pot "rapidement" : GR[85], cit. Duhamel [1924] ; TLF, cit. Ambrière, 1946 ; DEL, cit. Sergent [1946] ; GLLF, ø d
1881 - «Cuiller à pot. - Poing. Un coup de cuiller à pot, un coup de poing, - dans le jargon des voyous. - Trois coups de cuiller à pot et sa soupe est trempée, trois coups de poing et il en a assez.» L. RigaudDictionnaire d'argot moderne, 122b (Ollendorff) - P.E.
dix-huit n.m. CHRONOL. "dans une date" - GLLF, 16e (?) ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1655 - «Tout fraischement, hier, dix-huit Decembre, / On en parloit dans sa petite Chambre [...]» BoisrobertEpistres en vers, II, 197 (Hachette, STFM) - P.E.
1660 - «Faict et passé à Paris, ès estudes, l'an mil six cens soixante le dix-huict novembre et ont signé [...]» Devis, in M. Jurgens et E. Maxfield-MillerCent ans de recherches sur Molière, 354 (Impr. nat.) - P.E.
1719 - «Lundy prochain dix-huit du present mois [...]» Le Nouv. Mercure, sept., 100 - P.E.
dix-huit (se mettre sur son -) loc. verb. non conv. TOILETTE "s'habiller élégamment" - FEW (3, 24a), 1743, Trévoux ; Ls, ø d ; absent TLF.
• être sur son dix-huit
  - absent TLF
Add.DDL :
*1793 - «Il falloit voir alors comme j'étois sur mon dix-huit. J'avois un appartement superbe, une voiture magnifique [...]» HébertLe Père Duchesne, n° 284, 4-5 (EDHIS) - P.E.
dix-huit (se mettre sur son -) loc. verb. non conv. TOILETTE "s'habiller élégamment" - FEW (3, 24a), 1743, Trév. ; Ls, ø d ; absent TLF.
• être sur son dix-huit
  - DDL 32, 1793, Hébert ; absent TLF.
1721 - Dict. univ. de Trévoux - R. L. rom., 53, 551.
dix-huit sortes (en -) loc. adv. non conv. ACTION "en toutes sortes de façons" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1548 - «[...] elle eust eschiné un homme, deffiguré le bas du ventre, acoustré en dix huict sortes N. Du FailLes Baliverneries d'Eutrapel, 16 (Klincksieck) - P.E.
déménagements (trois - valent un incendie) loc. prov. PROVERBE - BEI, 1842 ; DEL, GR[85], ø d ; absent TLF.
1806 - «trois déménagements valent un incendie Dupont de Nemours, in Les Quatre saisons du Parnasse, printemps, 193 - P.E.
Glorieuses (les (trois) -) loc. nom. f. pl. HIST. FR. "journées révolutionnaires de juillet 1830" - TLF, 1836, Stendhal ; GLLF, GR[85], 1847, Balzac.
• les glorieuses
  - TLF, cit. Flaubert, 1877.
1833 - «De quoi.... de quoi, des merionnettes ?... répliqua celui auquel je m'adressais.... depuis les glorieuses y a pus de merionnettes ici... c'est des acteurs vivants et naturels [...] oui.... auparavant, du temps de Mangin et de Polignac... mais je vous dis que depuis les glorieuses c'est fini....» S. Macaire, in Paris, ou le Livre des Cent-et-un, XIII, 117 (Ladvocat) - P.E.
huit n.m. JEUX CARTES  "carte à jouer" - FEW (7, 305b), GLLF, GR[85], 1690, Fur. ; L, ø d ; TLF, cit. Villiers de l'Isle-Adam, 1886 ; DG, Lex.[79], ø d.
1571 - «LVP. Voilà deux paires de chartes entieres, l'vne est d'Espaigne, et l'autre de France. VAL. Ceste d'Espagne ne semble pas bonne. LV. Pourquoy ? VA. Parce que les dix y desfaillent. [...] En vne chacunne famille, il y a le Roy, la Royne, le Cheualier, l'as, le deux, le trois, le quatre, le cinq, le six, le sept, le huit, et le neuf. Les Françoises ont aussi les dix [...]» [B. Jamin], trad. : J.L. VivesLes Dialogues, Pv verso - Pvi recto (Cuzman) - P.E.
huit n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «A mi-parcours il vira brusquement et décrivit une série de huits qui le faisaient tantôt remonter et tantôt redescendre.» A. Charlet et N. BrunelL'Appel de la montagne, 55 (Delagrave) - M.J.
huit n.m. CHRONOL. "dans une date" - GLLF, 1690, Fur. ; TLF, GR[85], ø d.
1650 - «Lundy huit, l'aurore esueillée / Vous trouua dans vne vallée [...]» Le Courrier burlesque, in C. MoreauChoix de mazarinades, II, 111 (Johnson) - P.E.
1659 - «L'huit de ce mois [...]» J. LoretLa Muze hist., III, 31 (Daffis) - P.E.
1661 - «[...] le jour de mardy huit du present mois le nommé Le Sueur vint à la porte de l'hostel desditz commediens [...]» Supplique, in M. Jurgens et E. Maxfield-MillerCent ans de recherches sur Molière, 362 (Impr. nat.) - P.E.
huit adj.num.ordin. ORGANISATION/RELATION "huitième" - GLLF, 1690, Fur. ; TLF, DHR, ø d.
1659 - «[...] des Rois et Reines ; / Entre lesquels fut Charles huit, / Prince, aux bonnes moeurs, bien instruit [...]» J. LoretLa Muze hist., III, 77 (Daffis) - P.E.
huit (aujourd'hui en -) loc. adv. TEMPS - TLF, GR[85], ø d.
• d'aujourd'hui en huit jours
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF. d'aujourd'hui en huit : FEW (7, 306a), GLLF, TLF, 1690, Fur. ; GR[85], cit. Bossuet
1632 - «Je vous escrivy seulement avant hier, et je pense que ma lettre partira aujourd'huy par l'ordinaire. Cell-cy n'y pourra partir que d'au jourd'huy en huict jours, mais incertain si j'auray point d'autre commodité entre cy et là de vous escrire, je n'ay point voulu perdre celle-cy.» GassendiLet. familières à François Luillier, 33 (Vrin) - P.E.
huit (les trois -) loc. nom. m. pl. ORGAN. "répartition du temps de la journée en périodes de 8 heures : travail, loisirs, sommeil" - Lex.[79], GR[85], TLF, ø d.
1893 - «A propos des trois-huit, le délégué australien est venu dire que chez eux il y a belle lurette qu'on ne turbine plus que huit heures par jour.» E. PougetLe Père Peinard, 140, 20 août (Galilée) - P.E.
1908 - «Il n'est pas si sûr que l'effort du socialisme ait été inutile, en fait, à l'oeuvre en question [...] Il ne s'est pas toujours contenté d'une revendication de principe, générale et absolue, comme les Trois-Huit C. BougléSyndicalisme et démocratie, Traités de travail, 165 (Cornély) - P.E.
1925 - «Puisque, dans les campagnes, la main-d'oeuvre agricole disparaît, avec les 'trois huit' et cette conception neuve du lotissement, l'ouvrier de la cité-jardin reconstitue la main-d'oeuvre agricole et il produit. Ceci est un exemple d'urbanisation moderne, où les souvenirs historiques, le chalet suisse ou le pigeonnier alsacien ont été laissés au musée du passé.» Le CorbusierUrbanisme, 197 (Crès) - P.E.
huit (les trois -) loc. nom. m. pl. ORGAN. - TLF, 1897, R. encycl. ; GR[85], ø d.
Add.DDL 31 (1893)
*1917 - «J'ai beaucoup aimé mon séjour à Kongo-San, surtout dans la dernière partie, les quelques jours que j'ai passés au petit monastère de Panya. Il n'y avait là que huit ou neuf bonzes, qui pratiquent ce que l'on appelait autrefois les trois-huit : c'est-à-dire qu'ils partagent la journée en trois parties de huit heures consacrées respectivement, à la méditation, au travail, au sommeil.» A. David-NéelJourn. de voy., 4 oct., 422 (Plon, 1975) - C.T.
huit heures (journée de -) n.f. ÉCON.  ORGAN. - GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1900 - «Avec tout cela, allez-vous demander, que devient la fameuse formule de la journée de huit heures ? - Elle ne devient rien. Millerand s'en fout !» E. PougetLe Père Peinard, 28 janv., 160 (Galilée) - P.E.
huit-mille n.m. ALP.  "sommet" - RSp., 1951, Herzog ; absent TLF.
1936 - «A vrai dire, le Comité n'a jamais été hypnotisé par l'importance du chiffre rond de 8.000 mètres. Pour qui connaît un peu les choses de l'Himalaya, il est notoire que certaines montagnes de 7.700 ou de 7.800 mètres constituent des objectifs superbes, et représentent des problèmes d'ascension de premier ordre. Mais il est certain malgré tout que la conquête d'un '8.000' aurait sur l'opinion publique un effet plus retentissant [...] Le premier '8.000' à l'Est de la chaîne est le Kangchendzonga (8.603 m.), le deuxième sommet du monde.» La Montagne, numéro 276, févr., 65 - C.T.
huit-ressorts n.m. TRANSP. "voiture hippomobile" - TLF, GR[85], 1866, Villars ; FEW (7, 305b), GLLF, 1867, Delv.
1865 - «Souvent aussi, un huit-ressorts s'arrête, et quelques dames aux cheveux rouges, accompagnées de leurs cavaliers, viennent s'installer à l'une des tables.» ThérésaMém., 241 (Dentu) - P.E.
lettres (homme de trois -) loc. nom. m. INJURE  "sot" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.sot en trois - : L (cit.), DG (cit.), R (cit.), GLLF, 1669, Molière ; DELF, mil. 17e ; TLF, cit. Bloch, 1944.
1605 - «[...] si le Soldat vous appelle comique et maigre bouffon : dittes-luy qu'il est homme de trois lettres, non pas Rex, mais ce qu'on entend communément.» La Response faite a maistre Guillaume, in Le Soldat françois, ensemble M. Guillaume, 190 (s.l.) - P.E.
1768 - «HENRIETTE. Moi ! j'épouserois ce petit homme de trois lettres [Ansart]Henriette, 25-26 (Des Ventes de Ladoué) - P.E.
mains (à deux - trois coeurs) loc. adv. non conv. ACTION "avec zèle" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1791 - «Ce pauvre bougre de Villequier étoit là, foutu dans un fauteuil, où y vous dormoit à deux mains trois coeurs. [...] on vous leur foutroit du nerf de boeuf à deux mains trois coeurs [...]» Le Père Duchesne fout une perruque à sa bougre de famille, in Le Véritable P. Duchesne f., 4 et 7 - P.E.
1807 - «Faire quelque chose à deux mains trois coeurs. Pour dire, avec zèle et empressement ; de tout coeur.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, II, 95 (Slatkine) - P.E.
manche trois quarts loc. nom. f. VÊT. - R, ø d ; absent TLF.
1909 - «Robe de drap [...] Manches droites, trois quarts Femina, 1er juin, 292 - M.C.E.
1909 - «[...] après avoir passé de la manche demi-longue à la manche mitaine, voici qu'on reste maintenant à mi-chemin avec la manche trois quarts, dont le bord s'arrête au milieu de l'avant-bras : proportion fausse, disgracieuse, et qui n'a aucune raison d'être, soit dit en passant.» La Mode illustrée, 7 nov., 515b-c - M.C.E.
marche à trois temps loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Une autre méthode consiste dans la marche dite 'à trois temps' dans laquelle l'effort des bras est encore plus utilisé [...] Avec cette marche, on avance plus rapidement, et les bons skieurs l'emploient parfois aussi dans les excursions. Ceci s'applique encore plus à la marche à deux temps moderne dans laquelle on utilise non seulement la force des bras mais toute la musculature du ventre et du dos.» Trad. : A. Fanck et H. SchneiderLes Merveilles du ski, 50 (Fasquelle) - A.D.
1934 - «Que la marche s'effectue deux ou à trois temps les skis devant glisser en avant sans jamais quitter la surface de la neige, il en résulte que, somme toute, 'pour les skieurs, les bras et les bâtons remplissent le rôle que les membres postérieurs jouent chez les quadrupèdes [...]' (Zarn et Barblan).» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, n° 7, 107 - M.J.
nez (à trois doigts du - de qqn) loc. prép. non conv. ÉVÉN. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1605 - «[...] i'appelle bien contrainct, quand à trois doigts de vostre nez (comme on dict) au front de la France, à la barbe de vos subiets, il desmembre & deuore ceste brebis [...]» L'Anti-Thersite, 68 (s.l.) - P.E.
pas de trois loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Si, au lieu d'un pas marché suivi d'un pas glissé, on fait deux pas marchés et un pas glissé, on arrive au pas de trois P. SchnaidtLa Technique du ski, 22 (Genève, Sonor) - C.T.
pavillon aux trois couleurs loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1792 - «Voulaient-ils /les Constituants/ remettre la discipline parmi les matelots, rendre la marine française formidable, et donner à la France l'empire des mers, ils décrétaient le pavillon aux trois couleurs BuéeNouv. dict. , (s.v. couleurs de la Nation) (Crapart) - LTP
poule (empêché comme une - à trois poussins) loc. adj. non conv.  CARACT.  "fig." - L, ø d ; absent TLF.embarrassé - : FEW (9, 537a), 1640, Oudin
1640 - «[...] il est empesché comme vne Poulle à trois poulcins .i. il s'empesche de peu de chose, il a peu d'affaires. vulg.» OudinCuriositez fr., 447 (Slatkine) - P.E.
quilles (jeu de trois -) loc. nom. m. BOULE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1842 - «A quelque distance de l'église, j'ai retrouvé nos paysans réunis sur une vaste place, et presque tous occupés à jouer. [...] Je m'approchai des jeux ; les plus suivis étaient le bouchon, les neuf creux, la petite boule, les grosses boules et surtout le rampeau ou jeu de trois quilles. Le rampeau est le jeu de prédilection du Bourbonnais.» A. Legoyt, in Les Français peints par eux-mêmes, Province, III, 157 - P.E.
trois n.m. JEUX CARTES  "carte à jouer" - FEW (13/II, 248a), GLLF, 1690, Fur. ; L, DG, Lex.[79], GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1571 - «LVP. Voilà deux paires de chartes entieres, l'vne est d'Espaigne, et l'autre de France. VAL. Ceste d'Espagne ne semble pas bonne. LV. Pourquoy ? VA. Parce que les dix y desfaillent. [...] En vne chacunne famille, il y a le Roy, la Royne, le Cheualier, l'as, le deux, le trois, le quatre, le cinq, le six, le sept, le huit, et le neuf. Les Françoises ont aussi les dix [...]» [B. Jamin], trad. : J.L. VivesLes Dialogues, Pv verso - Pvi recto (Cuzman) - P.E.
trois n.m. THÉÂTRE "troisième acte" - TLF, 1895, Willy ; GLLF, 20e.
1775 - «Deux scenes à la Corneille dans le trois & le quatre auroient cependant fait la fortune de l'auteur, s'il eut resserré les deux derniers actes en un [...].» Mémoires secrets, VIII, 146 (Londres, Adamson) - P.E.
trois huit n.m. pl. ORGAN. "répartition du temps de la journée en périodes de 8 heures : travail, loisirs, sommeil" - DDL 31, 1893, E. Pouget ; GR[85], ø d ; absent TLF."système de travail continu qui nécessite la succession de trois équipes travaillant chacune huit heures" : GLLF, 1897, R. encycl. ; DHR, v. 1960 ; TLF, cit., 1973
1891 - «Prolétaires de tous pays, / Avec "les trois huit" pour devise, / Sous le même programme unis, / Rien aujourd'hui ne nous divise ; / Le Français d'avec l'Allemand, / Ceux d'Europe et ceux d'Amérique...» C. Gros, "Chant du 1er Mai", in Le Socialiste, 1er avr. in R. d'hist. moderne et contemporaine, t. 28, 402 (1981) - J.Hé.
1891 - «Les "trois huit" ne sont qu'un chemin / Vers l'avenir de notre rêve. / Nous les voulons, nous les aurons / Les "huit heures"... et bien d'autres choses.» R. Brécy, "Les chansons du Premier Mai", in R. d'hist. moderne et contemporaine, t. 28, 404 (1981) - J.Hé.
1892 - «C'est des choses que vous comprenez parce que les dames savent ce que c'est qu'un ménage, puisqu'elles paient des domestiques pour le faire. Mais je parie que ces messieurs qui écrivent dans les journaux n'y connaissent rien du tout. Puisqu'ils sont si malins, ils devraient bien donner la recette aux femmes d'ouvriers pour être de bonnes ménagères en passant huit heures à dormir et autant à se balader... [...] Cette humble femme ignorante m'a ouvert les yeux sur un point de vue totalement négligé par ceux qui s'occupent d'améliorer la condition des classes ouvrières. Puisque les ouvriers se mettent en grève pour obtenir les trois huit à l'atelier, il serait assez piquant de voir leurs femmes les imiter dans le ménage.» M.A. de Bovet, in Le Figaro, 11 juin, 1 a-b - J.Hé.
1892 - «A propos de la grève des femmes. - Sous ce titre, nous lisons dans le Figaro du 11 juin un intéressant article qui, à part quelques innocents enfantillages sur la question des trois-huit, enfantillages bien compréhensibles et bien excusables vu la clientèle amorphe et la compétence toute wyzévienne de ce journal dans ces sortes de questions, reflète comme une vague lueur des conceptions biologiques du rôle de la femme, telles que les développe chaque jour la théorie collectiviste [...].» Le Socialiste, 19 juin, 2-3a - J.Hé.
trois huit n.m. pl. ORGAN. "répartition du temps de la journée en périodes de 8 heures : travail, loisirs, sommeil" - DDL 31, 1893, E. Pouget ; GR[85], ø d ; absent TLF."système de travail continu qui nécessite la succession de trois équipes travaillant chacune huit heures" : GLLF, 1897, R. encycl. ; DHR, v. 1960 ; TLF, cit., 1973
• 3/8
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - «Ces hommes dont l'humble idéal consiste à réclamer huit heures de travail, huit heures d'indépendance et huit heures de sommeil, ces chevaliers casqués des 3-8 ont compris que les députés pouvaient à leur tour poser la question devant les Chambres.» Zo d'AxaDe Muzas à Jérusalem, 79 (Chamuel) - J.Hé.
1898 - «Demandez dans tous les Bureaux de Tabac : le papier des 3/8 - Dix centimes le cahier.» Annonce, in Le Socialiste, 14 août, 4d - J.Hé.
1905 - «Dans nos affiches et dans nos réunions, dans nos journées et nos congrès, dans toutes les manifestations de notre propagande, mettons momentanément les 3/8 au premier plan [...]. Nous sommes le Parti du Ventre, et le ventre affamé n'a pas d'oreilles ; il ne se nourrit pas de cataplasmes démocratiques.» A. Bruckère, "Les huit heures", in Le Socialiste, 30 juill., 2e - J.Hé.
trois mille loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Nous partons sous la conduite d'ARLAUD à la conquête de quelques '3000' pyrénéens du Massif des Posets d'abord, de celui des Monts Maudits ensuite [...]» La Montagne, numéro 235, nov.-déc., 341 - C.T.
trois pièces, trois-pièces n.m. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Un trois-pièces de bure grise, hermétiquement boutonné de corozo, serait monacal si la bande de renard gris qui ourle le golf ne nous faisait la surprise d'apparaître au bord de la jaquette, ceignant les hanches à l'Orientale.» Gazette du bon ton, 7e année, numéro 2, sept., 56 - M.C.E.
1924 - «Ce 'trois pièces', car c'en est un, se compose d'une jupe, d'un veston [tous deux en drap] et d'une blouse de liberty [...]» Eve, 6 avr., 8 - M.C.E.
1924 - «Mademoiselle Andrée, quand vous voudrez le trois-pièces de Madame Colette !» Colette, En dessous, in Demain, mai, 196 - M.C.E.
1925 - «[...] ce trois pièces en lainage de fantaisie [...]» Psyché, févr., 29 (Bruxelles) - M.C.E.
1925 - «[...] le printemps qui vient ne verra pas encore la fin du règne des 'trois-pièces' [...]» Eve, 8 févr., 4 - M.C.E.
1926 - «[Les femmes] abandonneront désormais le smoking en série, pour le tailleur ou le trois-pièces, d'une simplicité parfaite, mais féminisé par des détails surprenants : mouvement de cape, empiècement, incrustations.» Femina, juill., p. III - M.C.E.
trois pièces, trois-pièces adj. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1925 - «Le tailleur trois pièces semble abandonné pour le deux pièces qui comporte une association de la robe et de la redingote, car la jaquette, plutôt longue que trois-quarts, devient un véritable vêtement, souvent doublé d'un foulard avec une robe en 'pareil'.» Psyché, mars, 25 (Bruxelles) - M.C.E.
trois-quarts adj. MODE  VÊT. - DHR (manches -), 1907 ; TLF (manches -), 1909, Femina ; GLLF (adj. ?), 1964, Rob. ; GR[85], ø d.
1900 - «Le manteau de l'année c'est le paletot sac long ou "trois quarts" en drap noir ou en drap beige, enjolivé de straps piqués.» Almanach Hachette 1901, 336b - P.E.
trois-quarts n.m. ZOOTECHN. "lièvre presque adulte" - GLLF, 1872, Lar. ; TLF, Dict. 19e-20e levraut de trois quarts : TLF, 1690, Fur.
1803 - «Le trois-quarts qui tient le milieu entre le levraut et le capucin, est le plus estimé par les gourmands.» Grimod de la ReynièreAlmanach des gourmands, 32 (2e éd.) - R.R.
tête à trois cornes loc. nom. f. non conv. SEXE ET ÂGE "homme" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1789 - «Mais pour le plaisir du coeur, je ne vois de vraiment bon que l'assemblage d'une femelle et d'un mâle, celui-ci même n'en eut-il que l'apparence. D'abord, point de cette envie, de cette jalousie qui s'établit toujours entre deux têtes à pompons : rien de cette froideur et de cette rudesse qui se forme ordinairement entre les têtes à trois cornes Let. de E.M.L. Patin à Mme Berger, de Mornant, 15 févr., Bibl. centrale du Muséum, Ms. 321, 12, let. numéro 3, 2 - J.Hé.
vingt-huit n.m. CHRONOL. "dans une date" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1649 - «Jeudi vingt-huit, le Parlement [...]» Saint-JulienLes Courriers de la Fronde, I, 367 (Jannet) - P.E.
1660 - «J'ay révé ces miens in promptus, / Le vingt-huit du Mois Augustus J. LoretLa Muze hist., III, 248 (Daffis) - P.E.
1660 - «[...] le tout en datte des vingt-huict et trente aoust audict an 1660 [...]» Arrêt du Conseil, in M. Jurgens et E. Maxfield-MillerCent ans de recherches sur Molière, 348 (Impr. nat.) - P.E.
vingt-huit n.m. CHRONOL. "dans une date" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• vingt-et-huit
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1660 - «Ce mien Ouvrage fut construit / En Février, le jour vingt-et-huit J. LoretLa Muze hist., III, 175 (Daffis) - P.E.
vingt-trois n.m. CHRONOL. "dans une date" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1644 - «[...] l'an seize cent quarante quatre le vingt trois avril apres midy [...]» Bail, in S.W. Deierkauf-HolsboerLe Théâtre du Marais, I, 194 (Nizet) - P.E.
1659 - «Fait le vingt-trois d'Aoust par moy-mesme [...]» J. LoretLa Muze hist., III, 95 (Daffis) - P.E.
1673 - «Item, un escript soubz seing privé, signé de Fontraelles, en datte du vingt-trois novembre mil six cens cinquante-neuf [...]» Inventaire après décès de Molière, in M. Jurgens et E. Maxfield-MillerCent ans de recherches sur Molière, 580 (Impr. nat.) - P.E.
vingt-trois n.m. CHRONOL. "dans une date" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• vingt-et-trois
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1649 - «Ce jour vingt et trois de janvier [...] Le mardi vingt et trois du mois [...]» Saint-JulienLes Courriers de la Fronde , I, 359 et II, 160 (Jannet) - P.E.