| ![]() ![]() ![]() ![]()
transcender v.tr. PHILOS. - FEW (13/II, 200a), GLLF, GR[85], v.1370 ; TLF, 1372-77, Oresme ; G, 1489, Oresme.
Au 20e - GLLF, GR[85], TLF, 1903, Revue de métaphysique ; FEW, Zumthor. 1929 - «Qui veut recommencer Saint-Siméon, qu'il se fasse stylite. Car dès lors qu'on lit le journal, on doit prononcer, sur le journal qu'on lit, un jugement. On peut 'transcender'. C'est très bien de transcender. Mais il ne faut pas caner.» E. Berl, Mort de la pensée bourgeoise, 24 (Grasset) - P.E.
transcender (se -) v.pron. PHILOS. - GLLF, 1962, Foulquié ; R, Lex.[79], PR[82], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1936 - «Ma vie se transcende incessamment elle-même ; mais ce transcendement, pour autant que je demeure dans le monde, rend mon existence douloureuse et tourmentée. Le moi n'existe que dans la mesure où il se transcende, il périt s'il reste en lui-même sans issue : voilà l'énigme fondamentale du moi [...]» I. Vildé-Lot, trad. : N. Berdiaeff, Cinq méditations sur l'existence, 97 et passim (Aubier) - J.S.
|