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doré sur tranche loc. adj. ARGENT "luxueux" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1809 - «Mangeuse de soupe à la Rumfort ! dépateuse de caleçons dorés sur tranche !» Leclair, Les Méditations d'un hussard, 24.
1841 - «Le Louvre du sieur Jabutot me paraît assez doré sur tranche... aristocratie de faubourg, ça donne des fêtes... à la Castellane.» Dumersan et Dupeuty, La Descente de la Courtille, I, vi - M.P.
tranche n.f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «On peut aussi modifier légèrement sa direction en appuyant sur la tranche du ski du même côté [du côté où l'on tend à obliquer].» R. alpine, 76 - M.J.
tranche n.f. PHONÉT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1894 - «Sans prétendre ici s'affranchir complètement de la terminologie imposée, on peut employer [à la place de syllabe, qui ne convient pas] le terme de tranche intonable (ou tranche vocalique, les deux choses s'équivalant en fait, si la définition de voyelle est conçue d'une certaine manière), ou tranche tout court, par abréviation.» Saussure, A propos de l'accentuation lituanienne, in Saussure, Recueil, 491 (Genève, Conor, 1922) - J.S.
tranche (s'en promettre une -) loc. verb. non conv. AFFECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLFse payer une tranche de : FEW (13/II, 278b), 1920, Bauche ; TLF, cit. La Varende, 1959 ; s'en payer une tranche : PR[72], ø d.
1880 - «J'espère aller à Paris [...] Martin me dit que les pommes y sont bien tendres, mon couteau en salive rien que d'y penser, aussi je m'en promets une rude tranche s'il n'est pas émoussé d'ici là. Pauvre lame ! elle en a vu de grises avec tous ces fruits flapasses et malsains de Londres !...»V. Richard, let. à Vallès, 5 mai, 340 (Delfau) - J.Q.
tranche brève loc. nom. f. PHONÉT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1894 - «Ces deux voyelles ont, en effet, pour première propriété, selon Kurschat, d'être brèves, et constamment brèves. Tranche brève étant synonyme de tranche non intonable, il ne saurait être question pour elles d'une intonation quelconque [...]» Saussure, A propos de l'accentuation lituanienne, in Saussure, Recueil, 501 (Genève, Conor, 1922) - J.S.
tranche de vie loc. nom. f. LITT. - GR[85], 1892, J. Jullien ; TLF, cit. Renard, 1895 ; FEW (13/II, 278b), GLLF, 1923, Lar.
*1910 - «Les sept défauts des romans japonais contemporains [...] 1° Les romans d'aujourd'hui se bornent à servir d'indigestes 'tranches de vie' [...]» Mercure de France, 83, n° 303, 1er févr., 572 - M.C.
tranche intonable loc. nom. f. PHONÉT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1894 - «Sans prétendre ici s'affranchir complètement de la terminologie imposée, on peut employer [à la place de syllabe, qui ne convient pas] le terme de tranche intonable (ou tranche vocalique, les deux choses s'équivalant en fait, si la définition de voyelle est conçue d'une certaine manière), ou tranche tout court, par abréviation.» Saussure, A propos de l'accentuation lituanienne, in Saussure, Recueil, 491 (Genève, Conor, 1922) - J.S.
tranche non intonable loc. nom. f. PHONÉT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1894 - «Ces deux voyelles ont, en effet, pour première propriété, selon Kurschat, d'être brèves, et constamment brèves. Tranche brève étant synonyme de tranche non intonable, il ne saurait être question pour elles d'une intonation quelconque [...]» Saussure, A propos de l'accentuation lituanienne, in Saussure, Recueil, 501 (Genève, Conor, 1922) - J.S.
tranche vocalique loc. nom. f. PHONÉT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1894 - «Sans prétendre ici s'affranchir complètement de la terminologie imposée, on peut employer [à la place de syllabe, qui ne convient pas] le terme de tranche intonable (ou tranche vocalique, les deux choses s'équivalant en fait, si la définition de voyelle est conçue d'une certaine manière), ou tranche tout court, par abréviation.» Saussure, A propos de l'accentuation lituanienne, in Saussure, Recueil, 491 (Genève, Conor, 1922) - J.S.
tranche-montagne n.m. CARACT. "fanfaron" - TLF, av.1573, L'Hospital ; Hu, FEW (13/II, 283b), GLLF, 1611, Cotgr. ; Gc, Cotgr.
*1596 - «[...] c'est bien faire du braue, du taille canton et tranche montaigne.» R. Mortier, Le "Hochepot ou Salmigondi des folz", 125 (Bruxelles, Palais des Académies) - P.E.
Compl.DHR (même date, ø réf.)
*1608 - «Puis ses parens sont là, lesquels ne manquent point / De Rolans, fier à bras et de trenche-montagne / Qui luy feront bientost mesurer la campagne [...]» Sonnet de Courval, Satyre Menippée, 74 (Impr. Mertens) - P.E.
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