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pelés (quatre - et un tondu) loc. nom. m. non conv. MESURE - FEW (8, 484a), GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, 1798 ; L, ø d ; R, cit. A. France.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1790 - «Ils sont la quatre pelés et un tondu [...]» Jean Bart, numéro 103, 4 - P.E.
*1791 - «La mère Duchesne. [...] i vous mettont à la place un tas de grigoux qu' ça fait peur, et qu'i sont-là quatr' pelés et un tondu pour bougonner c't'office ; et pis faut voir après tout c' choeur qu'est rempli d'une crapulité, bon Dieu ! un tas d' pouilleux, avec leux sabots, qu'on s' croit dans l'église de Bicêtre !» [Buée], De par la mère Duchesne, 26 (s.l.n.d.) - P.E.
tondu (le petit -) loc. nom. m. non conv. HIST. FR. "Napoléon" - TLF, cit. Balzac, 1833 ; GLLF, 1904, Lar. ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
*1896 - «Le petit tondu = Le petit caporal, Napoléon Ier.» Delesalle, Dict. arg.-fr., 287 (Ollendorff) - P.E.
Tondu (le Petit -) loc. nom. m. non conv. HIST. FR. "Napoléon" - TLF, 1833, Balzac ; DDL 22, 1896, Delesalle ; GLLF, 1904, Lar. ; GR[85], ø d.
1820 - «[...] le grotesque chapeau du héros que ses braves nommaient tour à tour, avec une sensibilité si vraie et une naïveté si touchante, leur aimable père ou le petit tondu.» Le Conservateur litt., II, 1ère partie, 293 (Droz, STFM) - P.E.
1828 - «Il y a eu un temps où le gouvernement c'était tout le monde ; et puis après ils n'ont plus été que cinq cents ; et puis après ils n'ont plus été que trois, les consuls, comme on disait pour lors ; et puis après, le Petit-Tondu s'est appelé le gouvernement à lui tout seul.» [Cavé et Dittmer], Les Soirées de Neuilly, II, 95 (Moutardier) - P.E.
*1861 - «PETIT CAPORAL : Napoléon Ier. Synon. : Le Petit Tondu, le Grand Homme, l'Autre, le Père La Violette.» Larchey, Les Excentricités du langage fr., 205 (R. anecdotique) - P.E.
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