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arbre à lait loc. nom. m. BOT.  "galactodendron" - TLF, cit. Delessert, 1830 (même texte) ; Ls, R, ø d.
1830 - «[...] c'est à M. de Humboldt que l'on doit la découverte de l'arbre si curieux le Palo di vacca, arbre à lait ou à vache, qui fournit un très-bon lait, et qu'il a trouvé dans la province de Venezuela. M. Kunth l'a rangé dans la famille des Urticées [...]» B. Delessert, in Annales des sciences nat., XX, 59 - P.E.
broche tire-bouchon loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1975 - La Montagne et alpinisme, numéro 99, 1, VIII, Publ - C.T.
café au lait loc. adj. COULEUR - FEW (19, 78b), 1867, Lar. ; TLF, cit. Malègue, 1933 ; L, DG, R, GLLF, PR[77], ø d.
Add.DDL
*1835 - «MADAME BERGERET. Moi, ce n'est pas encore tant Charles X que je méprisais que son frère Louis XVIII. Ah ! par exemple, celui-là ... de tout mon coeur. Je n'ai jamais pu lui passer, et je ne lui passerai jamais le massacre des chevaux café au lait de l'Empereur.» H. MonnierScènes populaires, II, 177 (Dumont) - P.E.
café au lait loc. adj. COULEUR - DDL 22, 1835, Monnier ; GR[85], cit. Delacroix, 1854 ; L, ø d ; FEW (19, 78b), 1867, Lar. ; DG, ø d ; TLF, cit. Malègue, 1933 ; GLLF, ø d.
1793 - J.-J. PauletTraité des champignons, II, 299 (Paris) - Z. rom. P., 96, 312.
1802 - LevaillantHist. nat. des oiseaux d'Afrique, III, 93 (Paris) - Z. rom. P., 96, 312.
café au lait loc. nom. m. non conv. SEXE ET ÂGE "enfant issu d'un mariage franco-allemand" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1909 - «[...] les petits Krauss [...] qui sont des café au lait, ils parlent mieux le français que l'allemand.» M. BarrèsColette Baudoche. Hist. d'une jeune fille de Metz, 177 (Juven) - F.N.
confrérie du pot au lait (être de la -) loc. verb. non conv.  FAMILLE  "avoir de petits enfants" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1614 - «estre en la confrairie du pot au laict, soubs la qualité de Papa [...]» Le Réveil de maistre Guillaume, aux bruits de ce temps, 12 (s.l.) - P.E.
1640 - «estre de la Confrairie du pot au laict .i. auoir de petits enfans. vulg.» OudinCuriositez fr., 115 (Slatkine) - P.E.
garde-lait n.m. ÉCON. DOM. - FEW (17, 520a), GLLF, GR[85], 1872, Lar. ; absent TLF.
1850 - «Casserole garde-lait ... Ebulophile, autre garde-lait en fer blanc ...» L.-E. A[udot]La Cuisinière de la campagne et de la ville, 54-55 (30e éd.) - M.B.
garde-lait n.m. ÉCON. DOM. "récipient pour conserver le lait (?)" - ø t. lex. réf. ; absent TLF."anti-monte-lait" : DDL 28, 1850, L.-E. A[udot] ; FEW (17, 520a), GLLF, GR[85], 1872, Lar. ; absent TLF
• garde lait
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1786 - «[...] un espesse de garde lait [...].» Québec, Archives nationales du Québec, Greffe de Jacques Colin, 26 avr., [Kamouraska] - TLFQ
herbe à lait loc. nom. f. BOT. - FEW (5, 113b), 1896-1914, R. Rolland ; TLF, cit. France, 1899.
• herbe au lait
 - GR[85], ø d ; absent TLF.
1704 - «HERBE AU LAIT, est une plante qui pousse des tiges grêles, basses, rampantes. Glaux, maritima [...] Elle est bonne pour augmenter le lait aux nourrices, d'où elle a tiré son nom.» Dict. univ. de Trévouxaussi dans : Boiste, 1803 ; Nouv. dict. d'hist. nat., 1817 - TGLF
herbe à lait loc. nom. f. BOT. - FEW (5, 113b), 1896-1914, R. Rolland ; TLF, cit. France, 1899.
1775 - «POLIGALE ou POLYGALON ou HERBE A LAIT, polygala [...] cette plante fleurit au commencement de l'été. On prétend qu'elle donne beaucoup de lait aux nourrices et aux bestiaux qui en mangent.» Valmont de BomareDict. raisonné univ. d'hist. nat.aussi dans : Complément Acad., 1842 ; La Châtre, 1854 ; Lar. GDU, 1873, etc. - TGLF
1866 - «POLYGALA [...] s.m. [...] Plante qu'on nomme aussi herbe à lait LittréDict. - TGLF
1899 - «J'aurais voulu savoir aussi le nom de cette grande quantité de plantes qui foisonnent chez nous ; je dis : leur nom français, car de nom patois, la plupart n'en ont pas, à ma grande surprise. Mais si je ne savais pas le nom de toutes, je les connaissais, au moins beaucoup, par leur forme, le moment de leur floraison, et puis par leurs qualités utiles ou nuisibles, comme, par exemple : l'herbe aux blessures ou plantain ; l'herbe aux chats, qui les met en folie ; l'herbe aux cors ; l'herbe du diable, pour les conjurations ; l'herbe aux engelures ; l'herbe à éternuer ; l'herbe à guérir les fièvres ; l'herbe aux fous ; l'herbe qui guérit la gale ; l'herbe aux gueux, ou clématite ; l'herbe aux ivrognes : ivraie en français ou virajo en patois ; l'herbe aux ladres ; l'herbe aux loups, qui est un poison ; l'herbe à soigner les humeurs froides ; l'herbe des sorciers, qui est la mandragore ; l'herbe à lait, pour les mères nourrices qui en manquent ; l'herbe de saint Fiacre, ou bouillon blanc ; l'herbe à tuer les poux ; l'herbe à chasser les puces ; l'herbe pour les panaris ; l'herbe de saint Roch, qu'on attache au joug, le jour de la bénédiction des bestiaux ; l'herbe à la teigne, ou bardane ; l'herbe aux verrues ; enfin, pour en finir, les cinq herbes de la Saint-Jean, dont on fait ces croix clouées aux portes des étables ; herbes qu'il ne faut pas oublier lorsqu'on veut réussir en quelque chose de conséquence.» Le RoyJacquou le Croquant, 361-2 (Livre de poche) - J.H.
lait n.m. COSMÉTOL.  PARFUM.  "en dehors de l'expression lait virginal" - DG, ø d ; TLF (lait de beauté), cit., 1939 ; GLLF, 20e ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
Add.DDL
*1825 - «[...] le lait d'amandes est du domaine du parfumeur parce qu'il sert à laver le visage le soir, afin de rendre la peau très-fraîche à l'instant du réveil.» Mme Gacon-DufourMan. du parfumeur, 234-5 (Roret) - M.C.E.
*1827 - «L'eau de lis, le baume de la [sic] Mecque, le lait de rose, le lait d'amandes, la teinture de benjoin peuvent combattre les taches de rousseur [...]» Mme CelnartMan. des dames ou L'Art de la toilette, 78 (Roret) - M.C.E.
*1834 - «DES LAITS COSMETIQUES.» Mme CelnartMan. du parfumeur, 6e section, titre du par. 2, 103 (Roret) - M.C.E.
*1854 - «Un peu d'eau tiède, dans laquelle on délaie une portion d'amandine de la grosseur d'une noisette, produit sur-le-champ un lait très-blanc et très-agréable à l'odorat [...]» Mme CelnartNouv. man. complet du parfumeur, 96-97 (Roret) - M.C.E.
*1861 - «LE LAIT ANTEPHELIQUE selon qu'il est mélangé à plus ou moins d'eau, détruit ou prévient toute atteinte accidentelle à la pureté ou à l'éclat du teint [...]» Le Constitutionnel, 23 sept., 4, Publicité - M.C.E.
*1882 - «Soins spéciaux de la peau, enlèvement de taches. - Eaux de toilette, alcoolats et teintures, vinaigres de toilette, émulsines, émulsions, laits, pâtes et farines, savons, huiles, pommades, Glycérolés, poudres [...]» E. TranserLe Livre de la toilette, 13 (Bruxelles) - M.C.E.
lait n.m. COSMÉTOL.  PARFUM. - DDL 16, 1825 ; DG, ø d ; GLLF, 20e ; R, Lex.[75], PR[77], TLF, ø d.
1818 - «Nous avons encore du lait, c'est chez madame Fourdin, successeur de Mme Raymond, qu'on peut s'en procurer. Nous avons mieux, c'est de la crème pour embellir la peau. Nous devons cette découverte à un chimiste anglais.» Journ. des débats, in Ch. SimondParis de 1800 à 1900, I, 404 (Plon) - P.E.
lait (bouillir du - à qqn) loc. verb. non conv.  RELAT.  "flatter" - L, cit. Saint-Simon ; TLF, 1845, Besch. ; DG, ø d.
Compl.Gc, FEW (5, 110b), Hu, DELF (Baïf)
1567 - «[...] tu me bous du lait [...]» BaïfEuvres, Le Brave, III, 322 (Lemerre) - P.E.
lait (bouillir du - à qqn) loc. verb. non conv.  RELAT.  "fâcher" - FEW (5, 110b), 1656, Oudin ; DELF, 17e ; TLF, ø d.
1640 - «[...] il ne semble que l'on me Boult du laict .i. on me fasche quand on me parle de la sorte, quand on me veut persuader mal à propos. vulg.» OudinCuriositez fr., 54 (Slatkine) - P.E.
lait (nager dans du -) loc. verb. non conv. AFFECT. "être au comble du bonheur" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1759 - «DILAZAL [...] Il nage dans du lait, en portant ma couronne ; / Son crime me l'ôta, son crime la lui donne !» Grandval filsLes Deux biscuits, 183 (Pauvert et Terrain vague) - P.R.
lait cafeté loc. nom. m. BOISSON  "café au lait" - absent TLF.
1690 - «Nous avons ici de bon lait et de bonnes vaches ; nous sommes en fantaisie de faire bien écrémer de ce bon lait, et de le mêler avec du sucre et de bon café : [...] et c'est, en un mot, ce lait cafeté ou ce café laité de notre ami Aliot.» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 29 janv., III, 664 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
lait clair loc. nom. m. FROMAGE "petit lait" - L [1867], ø d ; absent TLF.
1627 - «A huict et demie, beu trente unces de laict clair, avec du sucre, le prend a trois fois.» J. HéroardJourn., 2, 3017 (Fayard) - P.R.
lait d'âne loc. nom. m. BOT.  "laiteron" - FEW (5, 113a), 1845, Besch. ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Gatin, 1924 ; R et PR[82] (s.v. laiteron), ø d.
1817 - Nouv. dict. d'hist. nat., XVII, 236 (Deterville) - R. L. rom., 45, 252.
1822 - Dict. des sciences nat., XXV, 145 - R. L. rom., 45, 252.
1842 - «Lait d'âne (bot.), Nom vulgaire du Laiteron.» Complément Acad.
lait de couleuvre loc. nom. m. BOT.  "euphorbe" - FEW (5, 113a), GLLF, TLF, 1845, Besch. ; L, DG, ø d.
1817 - Nouv. dict. d'hist. nat., XVII, 236 (Deterville) - R. L. rom., 45, 252.
1822 - Dict. des sciences nat., XXV, 145 - R. L. rom., 45, 252.
1842 - «Lait de couleuvre, Nom vulgaire du Réveille-matin.» Complément Acad.
lait doré loc. nom. m. MYCOL.  "champignon" - FEW (5, 113b), 1829, Boiste ; L, DG, ø d ; absent TLF.
• champignon à lait doré
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1775 - «Ce sont ces champignons qui croissent sur couche, dont on fait usage dans les ragoûts [...] M. Haller dit qu'il y a d'autres espèces aussi délicates que ce champignon. Tel est le laferas jaune, ou l'oronge, la chanterelle, le champignon à lait doré Valmont de BomareDict. raisonné univ. d'hist. nat. , (s.v. champignon) - TGLF
lait doré loc. nom. m. MYCOL.  "champignon" - FEW (5, 113b), 1829, Boiste ; L, DG, ø d ; absent TLF.
1793 - J.-J. PauletTraité des champignons, II, 171 (Paris) - R. L. rom., 45, 453.
1817 - «LAIT-DORE ou LAITEUX BRIQUETE. Champignon fort voisin de l'agaricus deliciosus de Linnoeus [...]» Nouv. dict. d'hist. nat. (Deterville) - TGLF
pain au lait (petit -) loc. nom. m. BOULANG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. pain au lait : TLF, GR[85], ø d
1806 - «On trouvera chez cette intéressante veuve non-seulement du pain de table de la meilleure qualité, mais aussi tous les pains de fantaisie, tels que couronnes dorées, petits pains au lait, petits pains au beurre [...]» Journ. des gourmands et des belles, IV, 224 - P.E.
riz au lait loc. nom. m. CUIS. "entremets au riz, avec du lait et du sucre" - TLF, cit. Malraux, 1937 ; DHR, ø d.
1608 - «Disné : ris au laict sucré [...].» J. HéroardJourn., 1, 1406 (Fayard) - P.R.
soupe au lait (mame -) loc. nom. f. non conv.  AFFECT.  "personne qui se fâche facilement" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1781 - «FANCHON. Dame ! il dit que si. Madame SIMONNE. Et moi, je dis que non, trognon. FANCHON. Et là, là, Mame soupe au lait. Madame SIMONNE. Quien, mon fils n'aime pas les yeux au beure noir, faut que j'y mette les tiens. FANCHON. N'y venez pas, ou je vous retape.» [Guillemain]L'Enrôlement supposé, 23 (Cailleau) - P.E.
1805 - «JAVOTTE. Crais-tu, Mame tapage. JEANNETON. Tu t' fies à ma douceur ; mais si je saute par-dessus les bornes, gare au bonnet. JAVOTTE. Eh ben, monte voir un peu, mame soupe au lait, que j' fasse fondre tout ça rien qu'en soufflant dessus.» Servière et DuvalJeanneton colère, 16 (Masson) - P.E.
soupe au lait (s'emporter comme une -) loc. verb. non conv.  AFFECT.  "personne qui se fâche facilement" - FEW (17, 285b), GLLF, 1808, D'Hautel ; L, DG, TLF, ø d.
1774 - «[...] comme tu t'emportes donc, c'est comme une soupe au lait La Joie des Halles, 1 (Impr. de D'Houry) - P.E.
soupe au lait (s'élever comme une -) loc. verb. non conv.  AFFECT.  "personne qui se fâche facilement" - FEW (17, 285b ; faire élever -), v. 1760 ; GLLF, av. 1765, Caylus ; L (faire élever -), TLF (n.m.), cit. Caylus ; Lex.[75], ø d.
1760-63 - «LA MERE CHAPLU. C'est vrai all's'eleve tout d'un coup de d'même qu'une soupe au lait. Et ne te souviens tu pas de c' que te disoit ta peauvre tante Saumon qu'une femme, au lieur de s' facher avoit toujours plus d'acquet d' prendre les choses en douceur [...]» Beaumarchais, Les Députés de la Halle et du Gros-Caillou, in BeaumarchaisParades, 113 (S.E.D.E.S.) - P.E.
sucer qqch. avec le lait loc. verb. INTELL. "fig. : être imprégné dès son plus jeune âge d'une idée, d'une croyance, d'une opinion" - TLF, 1624-28, Hardy ; FEW (12, 388b), GLLF, DHR, 1640, Corn. ; DEL, 17e.
• sucer qqch. avec la mamelle
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1574 - «Car comme ainsi soit qu'il ait esté nourry, et bien instruit en l'Eglise de Dieu des son enfance, et qu'il ait succé sa parole avec la mammelle [...].» J. de Léry, in G. NakamAu lendemain de la Saint-Barthélémy, 223 (Anthropos, 1975) - P.E.
tire-au-cul n.m. arg. , non conv. , péjor. CARACT. - GLLF, GR[85], DArg., 1887, d'ap. Esnault ; TLF, cit. Courteline, 1888 ; FEW (6/I, 406a), 1920, Bauche.
• tireur au cul
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1897 - «Bougre de Savoyard de tireur au cul, voulez-vous rester là et attendre vos camarades pour partir à la manoeuvre !» A. JarryLes Jours et les nuits, 137 (Mercure de France) - P.E.
tire-bouchon n.m. COIFF. - R, PR[77], cit. Nerval [1844] ; GLLF, 1852, Nerval ; L, FEW (6/I, 414b), 1872.
Add.DDL
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1827 - «Coiffure à cache-peigne. - Cette coiffure avait beaucoup de rapport avec la précédente [la coiffure à chou], seulement le chou était moins plat, et l'on plaçait sur le côté une grande quantité de tire-bouchons qui, retombant sur le devant, cachaient en partie le peigne, circonstance qui avait déterminé le choix de leur nom.» Mme CelnartMan. des dames ou L'Art de la toilette, 135 (Roret) - M.C.E.
*1829 - «Beaucoup de femmes portaient de ces tire-bouchons qu'on nomme anglaises [...]» Journ. des dames, 31 juill., 330, cité par Greimas, in TLF (s.v. anglais) - M.C.E.
*1835 - «Coiffée à la Sévigné, vêtue d'une robe de cachemire blanc, ornée de noeuds roses [...] La robe blanche à noeuds roses, les tire-bouchons à la Sévigné.» Balzac, La Fleur des pois, Le Contrat de mariage, 1ère journée, in BalzacEtudes de moeurs au XIXe siècle , t. II, 76 et 92 (Mme Charles-Béchet)orig. du Contrat de mariage - M.C.E.
*1838 - «Elle avait les joues encore fraîches [...], des tire-bouchons très-éveillés aux tempes [...]» BalzacLa Maison Nucingen, [à la suite de] La Femme supérieure, t. II, 254 (Werdet) - M.C.E.
*1843 - «Devant, des bandeaux ou des tire-bouchons, selon que la physionomie l'exige [...]» Le Moniteur de la mode, 30 juill., 90 - M.C.E.
tire-bouchon n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1970 - «Les différents types de broches à vis, pleines ou tubulaires, ont marqué un pas important dans les moyens de protection. Ils sont très largement utilisés mais toutefois, il convient d'employer avec discernement les tire-bouchons d'un usage si pratique, mais qui sont parfois assez fragiles.» La Montagne et alpinisme, numéro 78, juin, 301 - C.T.
tire-bouchon n.m. COIFF. - DDL 16, TLF, 1827, Mme Celnart ; GLLF, 1852, Nerval ; L, FEW (6/I, 414b), 1872 1805, in GR[85], concerne la loc. en tirebouchon ; cf. DDL 20
1821 - «[...] aussi, n'entendez-vous que ces mots : mes cheveux ne frisent pas. Cependant la mode n'exige qu'un demi-tour ; il ne s'agit plus ni de tirebouchons, ni d'anneaux.» Journ. des dames et des modes, numéro 49, 5 sept., 392 - P.E.
tire-bouchon (en -) loc. adv. COIFF. - FEW (6/I, 414b), 1835, Acad. ; GLLF, 1852, Nerval ; R, cit. Balzac ; L, DG, PR[77], ø d.tire-bouchon : DDL 16, 1827, Mme Celnart ; R, PR[77], cit. Nerval [1844] ; GLLF, 1852, Nerval ; L, FEW, 1872.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1805 - «Les cheveux lisses, dégageant la tempe droite, et passant en large bandeau sur le front, pour descendre en tirebouchon sur l'oreille gauche, formaient la très grande majorité des coiffures.» Journ. de l'Empire, in Ch. SimondParis de 1800 à 1900, I, 120 (Plon) - P.E.
tire-bouchonner v.tr. ESPACE/LIEU/FORME - PR[73], 1869 ; ND3 (ø indic. gramm.), 1872.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1819 - «J'ai parlé des coëffeurs de femmes, comme pour prendre un détour et me donner les tems de la réflexion. Frédéric, Hyppolite, Plaisir et quelques autres ont été nommés comme très-habiles dans l'art de tondre ou de papilloter, de tresser ou tirebouchonner les mêches cendrées ou dorées de nos élégantes [...]» Journ. des dames et des modes, 5 févr., 50 - P.Z.
tire-bras adj. ALP. - RSp., GR[85], 1970, Gautrat ; absent TLF.
1966 - «Après quelques autres passages tout en finesse, nous remontons pendant plusieurs longueurs de corde une cheminée vicieuse, très tire-bras, dans laquelle nous utiliserons tous les coincements de genoux et d'épaules possibles, tantôt extérieure, tantôt tarabiscotée et rentrante elle nous donne le sentiment soit d'évoluer sans appui réel sur du blanc dilué de bleu, ou, comme tel crabe malhabile et coincé, de ne plus pouvoir nous dégager d'une anfractuosité.» La Montagne et alpinisme, numéro 57, avr., 240 - C.T.
tire-cartouche n.m. ARME - Ls, GLLF, 1876 ; FEW (6/I, 415a), 1877 ; TLF, cit. Dict. 19e ; Lex.[75], ø d.
1867 - «Dans le Fisbery, qui est un fusil à tabatière et à renversement, le tonnerre se relève et permet de placer la cartouche, comme dans l'Albini ; mais le tire-cartouche, la lame qui fait ouvrir la batterie sont spéciaux [...]» Exposition universelle de 1867 à Paris, Rapports du jury international, IV, 490-1 (Dupont) - P.E.
tire-chiffon, tire-chiffons n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Si un objet ou effet apparaît dans la masse neigeuse (coiffure, lunettes à neige, gants) et si on ramène un morceau d'étoffe avec le tire-chiffons qui est à l'extrémité de la sonde [...] ouvrir en ce point une tranchée. [...]Des sondes ou lances à avalanche (lances de fer creux terminées par une pointe mousse ou mieux par un tire-chiffon) et des hoyaux à neige sont disposés dans les postes de vallée et de montagne". » La Montagne, numéro 231, mars-avr., 111 et 113 - C.T.
tire-d'imagination (à -) loc. adv. plais. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Et parce qu'un toast, brûlé et noirci, parfume la chambre de créosote et de charbon frais, me voici partie, à tire-d'imagination, vers Montigny, vers la cheminée à hotte... Je crois voir, je vois Mélie y jeter un fagot humide [...]» Colette, Claudine en ménage, in ColetteOeuvres, vol. 1, 332 (Flammarion, 1960) - M.C.
tire-fesse, tire-fesses n.m. non conv. SKI - Lex.[79], DMC, RSp., GR[85], v.1960 ; GLLF, 1967.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1960 - «Bruno, durant une petite semaine, put se suspendre au tire-fesse et savonner la piste [...]» H. BazinAu Nom du fils, 173 - P.W.
tire-l'oeil n.m. PERCEP. - absent TLF.
Add.DDL :
*1886 - «[...] un homme comme tout le monde, sans une taie, une bosse, un tire-1'oeil, n'aurait pas fait son affaire.» VallèsL'Insurgé, 76 (Ed. fr. réunis, 1950) - B.N.
tire-l'oeil n.m. PERCEP. - FEW (6/I, 406b), GLLF, 1879, A. Daudet ; DDL 1, PR[77], 1886, Vallès.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1879 - «Evidemment, c'est imagé, et des écrivains peuvent tirer un parti extraordinaire de cette façon de relater des choses. Ce tire-l'oeil plaît à tous ceux qui aiment mieux voir que penser. Ceci, c'est le réalisme littéraire.» L'Ecole des femmes, 23 oct., 195b - G.S.
tire-la-langue n.m. non conv. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] les skieurs, ah ah ! c'est ma bête-à-souffrir le skieur, faut bien être méchant avec quelqu'un ! Je me coltine plus très souvent les gares, mais les rentrées des neiges et ce genre de festivités en plein janvier du tire-la-langue, bon j'y vais, mais je prends pas les skis !» V. ThérameLa Dame au bidule, 153 (Ed. des Femmes) - K.G.
tire-laine n.m. CRIMES "voleur" - TLF, v. 1600, d'apr. Esnault ; FEW (6/I, 415a), 1611, Cotgr. tirer la laine : BEI, 1640, Oudin
1584 - «[...] il n'y a point de lieu où les coupeurs de pendans, les matois et les tire-laine ayent tant d'impunité et de vogue qu'à Paris.» F. d'Amboise, Les Neapolitaines, in Ancien théâtre français, VII, 324 (Jannet, 1855-57) - P.E.
tire-lait n.m. PHARM. - TLF, 1844, Dorvault ; PR[72], 1924 ; FEW (6/I, 415a), 1933, Lar. ; ND2, 20e.
*1878 - «Pendant deux mois, matin et soir, la mamelle gauche était soumise à des succions au moyen du tire-lait de Mathieu.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, XLIX, 27 - C.H.
tire-lait n.m. PHARM. - DDL 8, 1878 ; PR[73], 1924 ; FEW (6/I, 415a), 1933, Lar. ; ND3, 20e.
Corr. et compl.TLF (mêmes réf., 1844)
1850 - «Tire-lait ou biberette... 6 fr.» DorvaultL'Officine, 912 (Labé) - P.E.
tire-monde n.f. non conv. MÉD.  MÉTIER "sage-femme" - TLF (madame Tire-monde), cit. Vidocq, 1828-29 ; FEW (6/III, 219b), Saint-Fargeau [1862-64].
Add.DDL :
*1838 - «Sage-femme... Tire-monde Moreau-Christophe, in Dict. de la conversation et de la lecture, 60 (s.v. argot) - J.Ho.
tire-monde n.f. MÉD.  MÉTIER "sage-femme" - TLF (madame -), cit. Vidocq, 1828-29 ; DDL 31, 1838 ; FEW (6/III, 219b), Saint-Fargeau [1862-64].
1752 - Dict. univ. de Trévoux - R. L. rom., 53, 244.
1786 - LerouxDict. comique, II, 525aussi dans : Boiste, 1800 ; Landais, 1834 - R. L. rom., 53, 244.
tire-skis n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1917 - «Que l'on emploie les 'tire-skis' du commerce ou de simples ficelles, il faudra toujours veiller à ce que les skis soient liés l'un à l'autre par une ligature supplémentaire indépendante.» H. Faes et P.-L. MercantonLe Man. du skieur, 16-17 (Lausanne, Impr. réunies) - M.J.
tirebouchonner, tire-bouchonner v.tr. RELAT.  "fig. : extirper" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
*1863 - «L'académicien [...] prédisait que l'abbé Gratry, qui s'était laissé, avec tant d'innocence, tire-bouchonner par M. Villemain une promesse qu'il croyait si bien tenir, devait renoncer à l'Académie tout le temps qu'il y aurait des Orléanistes à placer, et il y en aura toujours !» Barbey d'AurevillyLes Quarante médaillons de l'Académie, 121 (Pauvert) - P.E.
tirebouchonné, tire-bouchonné adj. ESPACE/LIEU/FORME - FEW (6, 414b), 1874, Flaubert ; Ls, ø d -er : ND2, 1872 ; FEW, 1881
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1843 - «Les notes sont représentées s'échappant du clavier sous forme de fusées et de spirales capricieusement tirebouchonnéesGautierL'Orient, Le haschisch, II, 55 (Fasquelle) - A.R.-J.De.
tirebouchonné, tire-bouchonné adj. ESPACE/LIEU/FORME - DDL 6, 1843, Th. Gautier (autre texte) ; FEW (6/I, 414b), 1874, Flaubert ; Ls, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1843 - «On ne met pas ici de buis bénit dans les chambres, mais de grands rameaux en forme de palmes, tressés, nattés et tire-bouchonnés avec beaucoup d'élégance et de soin.» Th. GautierVoy. en Espagne, 61 (Julliard) - P.E.
*1847 - «Leur chevelure est fine, noire, épaisse et très-flexueuse, car elle tombe en mèches tirebouchonnées LessonSuppl. aux oeuvres de Buffon, 80-81 (Lévêque) - P.E.
*1862 - «Tout récemment, un jeune artiste américain, M. Whistler, exposait [...] ; merveilleux fouillis d'agrès, de vergues, de cordages ; chaos de brumes, de fourneaux et de fumées tirebouchonnées [...]» BaudelaireCuriosités esthétiques, Peintres et aquafortistes, 413 (Garnier) - P.E.
tirer : tire ! / tirez ! interj. RELAT. "/pour chasser qqn/" - ø t. lex. réf. ; absent TLF./pour chasser les chiens/ : TLF, ø d
1579 - «Va à la male heure, va là haut, tire, que je t'aille desabiller.» P. de Larivey, Le Morfondu, in Ancien théâtre français, V, 320 (Jannet, 1855-57) - P.E.
1654 - «C'est en bon baragouïn, tire, passe sans flus, / Abandonnez cét huis, & n'y reuenez plus [...].» Fr. Tristan [L'Hermite]Le Parasite, 90 (Droz, STFM, 1934) - P.E.
1697 - «[...] cadedis tirez, Monsieur Rapineau, tirez. Mr RAPINEAU. Monsieur... CLITANDRE. Disparoissez & promptement [...].» DancourtLes Oeuvres, Le Retour des officiers, IV, 252 (Ribou, 1729) - P.E.
1698 - «[...] j'entendois toûjours : Tirez, Bourgeois, fy les vilains, à la boutique. Cela n'est point plaisant à essuier au moins.» F. Dancourt, Les Curieux de Compiègne, in F. DancourtLes Oeuvres, IV, 294 (Ribou, 1729) - P.E.
vache à lait loc. nom. f. plais.  MÉD.  "maladie vénérienne" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1657-59 - «Cette le Noble n'estoit point soigneuse. Elle distribua une grande quantité de vaches à laict Tallemant des RéauxHistoriettes, I, 213 (Gallimard, 1960) - F.N.
vache à lait loc. nom. f. ARGENT "fig. : source de profit" - Gc, FEW (5, 110b), 1551 ; GLLF, mil.16e ; TLF, 1606, Du Villars ; BEI, 1624 ; L, cit. Mol. ; GR[85], DArg., 17e.
• vache au lait
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1596 - «[...] vient a craindre que desormais le monde ne sera plus grüe, pour courir tant apres a se laisser traire la vache-au-laict de leurs bourses [...]» R. MortierLe "Hochepot ou Salmigondi des folz", 118 (Bruxelles, Palais des Académies) - P.E.