Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
arrache-clou n.m. TECHNOL. - GLLF, TLF, Lex.[79], GR[85], 1898, Lar. ; FEW (3, 234b), 1922, Lar.
1894 - Sachs-VillatteEnzyklopädisches Wörterbuch der französischen [...] Sprache, Teil I (Berlin) - M.B.
broche tire-bouchon loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1975 - La Montagne et alpinisme, numéro 99, 1, VIII, Publ - C.T.
chien (être content comme un - qui trouve un clou) loc. verb. non conv. AFFECT. "être très mécontent, très déçu" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1875 - «Je commence à être en colère, je lui tourne les talons. [...] j'étais content comme un chien qui trouve un clou J.-A. PérayLe Chapelier pirate, 325 (Seghers) - P.R.
clou n.m. ALP.  "piton" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - «Aujourd'hui on se sent tout à fait à son aise avec tous ces clous et tous ces câbles.» R. alpine, numéro 7, juin, 269 - C.T.
1928 - «A l'instar des Alpes, on est obligé en Provence également, d'employer le burin pour faire des prises indispensables comme au Devenson ; de planter des clous ou des crochets comme à En-Vau, à la Grande Candelle [...]» La Montagne, numéro 212, mai, 174 - C.T.
clou n.m. ALP.  "piton" - In Ga [1970] ; absent TLF.
1933 - «'Faites descendre le marteau en l'attachant à la corde : je replanterai le clou ...'.» La Montagne, numéro 249, mai, 184 - C.T.
1936 - «L'opération que j'effectue aussitôt exige, sur trois mètres, l'aide de la corde doublée dans le mousqueton. Pour maintenir son équilibre, mon compagnon, assuré du haut mais privé du piton qu'il a extrait au passage, doit planter un doigt dans une excavation pleine de terre. 'Prise très originale mais peu agréable !' déclare-t-il avec le plus grand sérieux. Le 'pitonnage' est presque ininterrompu. BELIN assure le service de récupération ; souvent il peut se passer du marteau, tant les 'clous' tiennent peu.» La Montagne, numéro 284, déc., 424 - C.T.
1947 - «Après quelques longueurs faciles, nous arrivons au pied du fameux ressaut en 'demi-lune'. Vous aimez les pitons ? On en a mis partout !... Il y en a de tout âge et de toute dimension, depuis les barres à mine et les anneaux de navire tout rouillés, jusqu'aux modestes pitons cadmiés, chantournés et ultra-plats. Avis à ceux qui trouvent les 'Simond' trop chers. A vrai dire, ces clous ne sont pas 'équipartis', et entre chaque groupe le passage conserve encore quelques difficultés.» La Montagne, numéro 338, oct.-déc., 76 - C.T.
1949 - «En un instant nous sommes équipés : baudriers surchargés de clous et de mousquetons, marteaux en poches, la 8 mm. en double entre nous. Il ne reste plus qu'à utiliser cela. [...] Cette fois, j'ai deux étriers, et il y en a deux autres qui pendent aux premiers pitons : j'ai l'intention de ne pas laisser un seul clou en place (à moins qu''Ils' ne mettent une trop mauvaise volonté à sortir de 'Leurs' trous). Et, c'est solidement maintenu par le haut, les étriers voluptueusement engagés jusqu'aux cuisses, que je décloute. Un piton ne veut pas venir : j'insiste et je parviens, quand même, à le casser !" » La Montagne, numéro 343, janv.-mars, 19 et 21 - C.T.
1959 - «Au cours de son passage, le leader a préparé le passage du second en limitant un pendule occasionnel par des clous intermédiaires.» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 93 - C.T.
clou n.m. arg.  ARG. MILIT.  "punition" - E (clou au bleu), v.1845 ; absent TLF.
*1868 - «Courrier français du 1er mars 1868. Détails sur les tortures administratives et militaires, le silo, la barre, la crapaudine, le clou.» L.A. Blanqui, Cahier 3, 3e série, Bibl. nat., ms 9592/3, 191 verso - J.Hé.
*1869 - «CLOU. s.m. [...] - Art milit. Clou rouge, Châtiment qui est resté en usage en Algérie jusqu'en 1846, et qui consistait à suspendre à un clou le patient attaché par les quatre membres, et à l'y laisser jusqu'à ce que ses yeux et sa face fussent injectés de rouge. Clou bleu, Même châtiment prolongé jusqu'à ce que la face eût pris une teinte violacée.» Lar. GDU - TGLF
clou n.m. arg. , non conv. CYCL. "mauvaise bicyclette" - Mat., 1908 [repris in DHR] ; DFNC, DArg., 1909 ; FEW (2, 771b), 1912 ; DDM, déb.20e ; absent TLF. 1865, in GLLF, désigne une machine ; cf. DArg.
1898 - «L'Atalante ! Morel montait l'Atalante ! Elle seule peut créer ces fulgurants records. Dès que vous aurez des sous, mes enfants, remplacez vite vos vieux clous par des Atalante !» R. Saint-MauriceLe Recordman, 10 (Lemerre) - P.E.
clou (démêler sa tignasse avec un -) loc. verb. non conv. COIFF. "se peigner sommairement" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1889 - «J'ai la tignasse embroussaillée, je la démêle, comme on dit, avec un clou, - je vois pas pourquoi je bichonnerais mes flanches ?» Almanach du Père Peinard, 33, citant son n° 1 (Papyrus éd.) - P.R.
clou (ne pas donner un - (de qqch.)) loc. verb. non conv. VALEUR "considérer comme sans valeur" - L, GR[85], cit. Mol. [1659] ; absent TLF.
1589 - «FINET [...] C'est tout un, je ne donne un clou, / Si Maclou les sourcils refrongne, / Pourveu qu'on voye la besongne / Du prieur faicte à son plaisir [...]» F. Perrin, Les Escoliers, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 173b (Laplace, Sanchez) - P.E.
clou (un - chasse l'autre) loc. prov. ÉVÉN.  PROVERBE - FEW (2, 769a), 1669, Widerhold ; TLF, 1690, Fur. ; L, cit. Volt. ; DG, R, GLLF, PR[77], ø d.
1615 - «Et comme un clou chasse l'autre, je perdis ceste fantasie [...]» Harangue de Turlupin, in VHL, VI, 66 (Jannet) - P.E.
1640 - «vn Clou chasse l'autre .i. vne passion chasse l'autre OudinCuriositez fr., 106 (Slatkine) - P.E.
clou de la fresque loc. nom. m. ARTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1873 - «Il s'arme ensuite d'un clou, avec la pointe duquel il suit tous les contours marqués par le pointillé du poncis, mordant ainsi sur l'intonaco et obtenant un trait gravé en creux, sur lequel on peut passer des couleurs sans crainte d'en perdre jamais la trace. Ce trait, définitif et indélébile, s'appelle le clou de la fresque ; on le retrouve encore intact dans presque toutes les anciennes fresques, notamment dans celles de la Magliana.» A. Gruyer, in Gazette des beaux-arts, 1er avr., 346 - M.C.
clou fumant loc. nom. m. PHARM. "mélange d'aromates qui répand des vapeurs aromatiques pendant la combustion" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1773 - «Clous fumants A. BauméÉléments de pharm. théorique et pratique, 905, Index (3e éd., Samson) - M.C.E.
1803 - «Pastilles odorantes, ou Cloux fumans E.-J.-B. Bouillon-LagrangeMan. du pharmacien, 157 (Bernard, an 11) - M.C.E.
1811 - «Trochisques odorans pour brûler. Pastilles, clous ou chandelles fumantes [sic].» J.J. VireyTraité de pharmacie théorique et pratique, II, 52 (Rémont) - M.C.E.
1828 - «CLOUS FUMANS. On a donné les noms de clous et de chandelles fumantes [sic], de pastilles odorantes à un mélange d'aromates susceptible de répandre pendant la combustion des vapeurs aromatiques.» A. Chevallier, A. Richard, J.-A. GuilleminDict. des drogues, II, 157 (Béchet) - M.C.E.
1831 - «TROCHISQUES ODORANS, clous fumans Tarif à l'usage des pharmaciens, 110 (2e éd., Gratiot) - M.C.E.
1838 - «TROCHISQUES ODORANS, POUR BRÛLER. (Clous fumans.)» N.-E. Henry et G. GuibourtPharmacopée raisonnée, 178b (2e éd., Bruxelles, Hauman) - M.C.E.
1845 - «Les fumigations qu'on produit avec du sucre, des clous fumants, de l'encens et différents parfums, fournissent seulement un arôme plus ou moins agréable, mais tout à fait inefficace (Teyss.).» BescherelleDict. , s.v. fumigation - M.C.E.
1872 - «Dans ces derniers temps, on a proposé de donner aux médicaments fumigatoires la forme de trochisques combustibles, de clous fumants, et de les brûler dans les appartements, ou, quand on veut agir d'une manière plus locale, dans un cornet de carton qui amène la fumée sur la partie malade.» Lar. GDU , s.v. fumigation - M.C.E.
clou odorant loc. nom. m. PHARM. "mélange d'aromates qui répand des vapeurs aromatiques pendant la combustion" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1803 - «Clous odorants. [A base de benjoin, storax calamite, labdanum, oliban, mastic, gérofles, charbons de tilleul.]» S. MorelotCours élémentaire théorique et pratique de pharmacie-chimique, I, 224 (Poignée, an 11) - M.C.E.
1811 - «Clous odorans J.J. VireyTraité de pharmacie théorique et pratique, I, 344 (Rémont)aussi dans la 2e éd., Rémont, 1819, I, 222 - M.C.E.
clou à expansion loc. nom. m. ALP.  "piton à expansion" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1970 - «Là où je suis monté en tête sans clous à expansion, je suis à même de repasser également en descente. J'entends bien : sans clous à expansion La Montagne et alpinisme, numéro 77, avr., 244 - C.T.
clou à soufflet (ne pas valoir un -) loc. verb. non conv.  VALEUR - L, DG, ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
Compl.DELF (Oudin)
*1640 - «[...] il ne vaut pas vn Clou à soufflet .i. il ne vaut rien du tout. vulg.» OudinCuriositez fr., 106 (Slatkine) - P.E.
clou à soufflet (ne pas valoir un -) loc. verb. non conv. VALEUR - DDL 19, BEI, 1640, Oudin [repris in DEL] ; L, ø d ; absent TLF.
• ne pas donner un clou de soufflet de qqch.
  - L, ø d ; absent TLF.
1615 - «Je n'en donnerais pas un clou de soufflet Malherbe, let., 13 févr., in C. NisardDe quelques parisianismes populaires, 66 (Ed. de la Butte aux Cailles) - P.E.
clou à soufflet (ne pas valoir un -) loc. verb. non conv. VALEUR - DDL 19, BEI, 1640, Oudin [repris in DEL] ; L, ø d ; absent TLF.
1633 - «THESAURUS. Hé bien ! seigneur capitan, des devins, que vous en semble ? FIERABRAS. Je ne sçay que dire, de peur qu'il n'arrive ; ils m'ont conté mille lanterneries qui ne valent pas un clou à soufflet. Qui ne le croira ne sera pas damné.» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. FournierLe Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 220a (Laplace, Sanchez) - P.E.
servir moins qu'un clou de soufflet loc. verb. non conv.  VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.servir comme un clou à soufflet : FEW (12, 409b), 1690, Fur. ; DELF, 1750
1649 - «Les herbes à ma maladie / Seruent moins qu'un clou de soufflet [...]» [L. Richer]L'Ovide bouffon, I, 65 (Quinet) - P.E.
tableau-clou n.m. SPECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1892 - «Souvenez-vous de Mélingue qui, dans Benvenuto Cellini, exécutait en scène une statuette exposée ensuite au foyer. Tout Paris alla le voir, et le public [...] arrivait pour ce tableau-clou et s'en allait aussitôt après, se souciant peu du dénouement de la pièce.» Le Journ. amusant, 21 mai, 3b - G.S.
tire-au-cul n.m. arg. , non conv. , péjor. CARACT. - GLLF, GR[85], DArg., 1887, d'ap. Esnault ; TLF, cit. Courteline, 1888 ; FEW (6/I, 406a), 1920, Bauche.
• tireur au cul
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1897 - «Bougre de Savoyard de tireur au cul, voulez-vous rester là et attendre vos camarades pour partir à la manoeuvre !» A. JarryLes Jours et les nuits, 137 (Mercure de France) - P.E.
tire-bouchon n.m. COIFF. - R, PR[77], cit. Nerval [1844] ; GLLF, 1852, Nerval ; L, FEW (6/I, 414b), 1872.
Add.DDL
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1827 - «Coiffure à cache-peigne. - Cette coiffure avait beaucoup de rapport avec la précédente [la coiffure à chou], seulement le chou était moins plat, et l'on plaçait sur le côté une grande quantité de tire-bouchons qui, retombant sur le devant, cachaient en partie le peigne, circonstance qui avait déterminé le choix de leur nom.» Mme CelnartMan. des dames ou L'Art de la toilette, 135 (Roret) - M.C.E.
*1829 - «Beaucoup de femmes portaient de ces tire-bouchons qu'on nomme anglaises [...]» Journ. des dames, 31 juill., 330, cité par Greimas, in TLF (s.v. anglais) - M.C.E.
*1835 - «Coiffée à la Sévigné, vêtue d'une robe de cachemire blanc, ornée de noeuds roses [...] La robe blanche à noeuds roses, les tire-bouchons à la Sévigné.» Balzac, La Fleur des pois, Le Contrat de mariage, 1ère journée, in BalzacEtudes de moeurs au XIXe siècle , t. II, 76 et 92 (Mme Charles-Béchet)orig. du Contrat de mariage - M.C.E.
*1838 - «Elle avait les joues encore fraîches [...], des tire-bouchons très-éveillés aux tempes [...]» BalzacLa Maison Nucingen, [à la suite de] La Femme supérieure, t. II, 254 (Werdet) - M.C.E.
*1843 - «Devant, des bandeaux ou des tire-bouchons, selon que la physionomie l'exige [...]» Le Moniteur de la mode, 30 juill., 90 - M.C.E.
tire-bouchon n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1970 - «Les différents types de broches à vis, pleines ou tubulaires, ont marqué un pas important dans les moyens de protection. Ils sont très largement utilisés mais toutefois, il convient d'employer avec discernement les tire-bouchons d'un usage si pratique, mais qui sont parfois assez fragiles.» La Montagne et alpinisme, numéro 78, juin, 301 - C.T.
tire-bouchon n.m. COIFF. - DDL 16, TLF, 1827, Mme Celnart ; GLLF, 1852, Nerval ; L, FEW (6/I, 414b), 1872 1805, in GR[85], concerne la loc. en tirebouchon ; cf. DDL 20
1821 - «[...] aussi, n'entendez-vous que ces mots : mes cheveux ne frisent pas. Cependant la mode n'exige qu'un demi-tour ; il ne s'agit plus ni de tirebouchons, ni d'anneaux.» Journ. des dames et des modes, numéro 49, 5 sept., 392 - P.E.
tire-bouchon (en -) loc. adv. COIFF. - FEW (6/I, 414b), 1835, Acad. ; GLLF, 1852, Nerval ; R, cit. Balzac ; L, DG, PR[77], ø d.tire-bouchon : DDL 16, 1827, Mme Celnart ; R, PR[77], cit. Nerval [1844] ; GLLF, 1852, Nerval ; L, FEW, 1872.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1805 - «Les cheveux lisses, dégageant la tempe droite, et passant en large bandeau sur le front, pour descendre en tirebouchon sur l'oreille gauche, formaient la très grande majorité des coiffures.» Journ. de l'Empire, in Ch. SimondParis de 1800 à 1900, I, 120 (Plon) - P.E.
tire-bouchonner v.tr. ESPACE/LIEU/FORME - PR[73], 1869 ; ND3 (ø indic. gramm.), 1872.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1819 - «J'ai parlé des coëffeurs de femmes, comme pour prendre un détour et me donner les tems de la réflexion. Frédéric, Hyppolite, Plaisir et quelques autres ont été nommés comme très-habiles dans l'art de tondre ou de papilloter, de tresser ou tirebouchonner les mêches cendrées ou dorées de nos élégantes [...]» Journ. des dames et des modes, 5 févr., 50 - P.Z.
tire-bras adj. ALP. - RSp., GR[85], 1970, Gautrat ; absent TLF.
1966 - «Après quelques autres passages tout en finesse, nous remontons pendant plusieurs longueurs de corde une cheminée vicieuse, très tire-bras, dans laquelle nous utiliserons tous les coincements de genoux et d'épaules possibles, tantôt extérieure, tantôt tarabiscotée et rentrante elle nous donne le sentiment soit d'évoluer sans appui réel sur du blanc dilué de bleu, ou, comme tel crabe malhabile et coincé, de ne plus pouvoir nous dégager d'une anfractuosité.» La Montagne et alpinisme, numéro 57, avr., 240 - C.T.
tire-cartouche n.m. ARME - Ls, GLLF, 1876 ; FEW (6/I, 415a), 1877 ; TLF, cit. Dict. 19e ; Lex.[75], ø d.
1867 - «Dans le Fisbery, qui est un fusil à tabatière et à renversement, le tonnerre se relève et permet de placer la cartouche, comme dans l'Albini ; mais le tire-cartouche, la lame qui fait ouvrir la batterie sont spéciaux [...]» Exposition universelle de 1867 à Paris, Rapports du jury international, IV, 490-1 (Dupont) - P.E.
tire-chiffon, tire-chiffons n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Si un objet ou effet apparaît dans la masse neigeuse (coiffure, lunettes à neige, gants) et si on ramène un morceau d'étoffe avec le tire-chiffons qui est à l'extrémité de la sonde [...] ouvrir en ce point une tranchée. [...]Des sondes ou lances à avalanche (lances de fer creux terminées par une pointe mousse ou mieux par un tire-chiffon) et des hoyaux à neige sont disposés dans les postes de vallée et de montagne". » La Montagne, numéro 231, mars-avr., 111 et 113 - C.T.
tire-d'imagination (à -) loc. adv. plais. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Et parce qu'un toast, brûlé et noirci, parfume la chambre de créosote et de charbon frais, me voici partie, à tire-d'imagination, vers Montigny, vers la cheminée à hotte... Je crois voir, je vois Mélie y jeter un fagot humide [...]» Colette, Claudine en ménage, in ColetteOeuvres, vol. 1, 332 (Flammarion, 1960) - M.C.
tire-fesse, tire-fesses n.m. non conv. SKI - Lex.[79], DMC, RSp., GR[85], v.1960 ; GLLF, 1967.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1960 - «Bruno, durant une petite semaine, put se suspendre au tire-fesse et savonner la piste [...]» H. BazinAu Nom du fils, 173 - P.W.
tire-l'oeil n.m. PERCEP. - absent TLF.
Add.DDL :
*1886 - «[...] un homme comme tout le monde, sans une taie, une bosse, un tire-1'oeil, n'aurait pas fait son affaire.» VallèsL'Insurgé, 76 (Ed. fr. réunis, 1950) - B.N.
tire-l'oeil n.m. PERCEP. - FEW (6/I, 406b), GLLF, 1879, A. Daudet ; DDL 1, PR[77], 1886, Vallès.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1879 - «Evidemment, c'est imagé, et des écrivains peuvent tirer un parti extraordinaire de cette façon de relater des choses. Ce tire-l'oeil plaît à tous ceux qui aiment mieux voir que penser. Ceci, c'est le réalisme littéraire.» L'Ecole des femmes, 23 oct., 195b - G.S.
tire-la-langue n.m. non conv. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] les skieurs, ah ah ! c'est ma bête-à-souffrir le skieur, faut bien être méchant avec quelqu'un ! Je me coltine plus très souvent les gares, mais les rentrées des neiges et ce genre de festivités en plein janvier du tire-la-langue, bon j'y vais, mais je prends pas les skis !» V. ThérameLa Dame au bidule, 153 (Ed. des Femmes) - K.G.
tire-laine n.m. CRIMES "voleur" - TLF, v. 1600, d'apr. Esnault ; FEW (6/I, 415a), 1611, Cotgr. tirer la laine : BEI, 1640, Oudin
1584 - «[...] il n'y a point de lieu où les coupeurs de pendans, les matois et les tire-laine ayent tant d'impunité et de vogue qu'à Paris.» F. d'Amboise, Les Neapolitaines, in Ancien théâtre français, VII, 324 (Jannet, 1855-57) - P.E.
tire-lait n.m. PHARM. - TLF, 1844, Dorvault ; PR[72], 1924 ; FEW (6/I, 415a), 1933, Lar. ; ND2, 20e.
*1878 - «Pendant deux mois, matin et soir, la mamelle gauche était soumise à des succions au moyen du tire-lait de Mathieu.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, XLIX, 27 - C.H.
tire-lait n.m. PHARM. - DDL 8, 1878 ; PR[73], 1924 ; FEW (6/I, 415a), 1933, Lar. ; ND3, 20e.
Corr. et compl.TLF (mêmes réf., 1844)
1850 - «Tire-lait ou biberette... 6 fr.» DorvaultL'Officine, 912 (Labé) - P.E.
tire-monde n.f. non conv. MÉD.  MÉTIER "sage-femme" - TLF (madame Tire-monde), cit. Vidocq, 1828-29 ; FEW (6/III, 219b), Saint-Fargeau [1862-64].
Add.DDL :
*1838 - «Sage-femme... Tire-monde Moreau-Christophe, in Dict. de la conversation et de la lecture, 60 (s.v. argot) - J.Ho.
tire-monde n.f. MÉD.  MÉTIER "sage-femme" - TLF (madame -), cit. Vidocq, 1828-29 ; DDL 31, 1838 ; FEW (6/III, 219b), Saint-Fargeau [1862-64].
1752 - Dict. univ. de Trévoux - R. L. rom., 53, 244.
1786 - LerouxDict. comique, II, 525aussi dans : Boiste, 1800 ; Landais, 1834 - R. L. rom., 53, 244.
tire-skis n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1917 - «Que l'on emploie les 'tire-skis' du commerce ou de simples ficelles, il faudra toujours veiller à ce que les skis soient liés l'un à l'autre par une ligature supplémentaire indépendante.» H. Faes et P.-L. MercantonLe Man. du skieur, 16-17 (Lausanne, Impr. réunies) - M.J.
tirebouchonner, tire-bouchonner v.tr. RELAT.  "fig. : extirper" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
*1863 - «L'académicien [...] prédisait que l'abbé Gratry, qui s'était laissé, avec tant d'innocence, tire-bouchonner par M. Villemain une promesse qu'il croyait si bien tenir, devait renoncer à l'Académie tout le temps qu'il y aurait des Orléanistes à placer, et il y en aura toujours !» Barbey d'AurevillyLes Quarante médaillons de l'Académie, 121 (Pauvert) - P.E.
tirebouchonné, tire-bouchonné adj. ESPACE/LIEU/FORME - FEW (6, 414b), 1874, Flaubert ; Ls, ø d -er : ND2, 1872 ; FEW, 1881
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1843 - «Les notes sont représentées s'échappant du clavier sous forme de fusées et de spirales capricieusement tirebouchonnéesGautierL'Orient, Le haschisch, II, 55 (Fasquelle) - A.R.-J.De.
tirebouchonné, tire-bouchonné adj. ESPACE/LIEU/FORME - DDL 6, 1843, Th. Gautier (autre texte) ; FEW (6/I, 414b), 1874, Flaubert ; Ls, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1843 - «On ne met pas ici de buis bénit dans les chambres, mais de grands rameaux en forme de palmes, tressés, nattés et tire-bouchonnés avec beaucoup d'élégance et de soin.» Th. GautierVoy. en Espagne, 61 (Julliard) - P.E.
*1847 - «Leur chevelure est fine, noire, épaisse et très-flexueuse, car elle tombe en mèches tirebouchonnées LessonSuppl. aux oeuvres de Buffon, 80-81 (Lévêque) - P.E.
*1862 - «Tout récemment, un jeune artiste américain, M. Whistler, exposait [...] ; merveilleux fouillis d'agrès, de vergues, de cordages ; chaos de brumes, de fourneaux et de fumées tirebouchonnées [...]» BaudelaireCuriosités esthétiques, Peintres et aquafortistes, 413 (Garnier) - P.E.
tirer : tire ! / tirez ! interj. RELAT. "/pour chasser qqn/" - ø t. lex. réf. ; absent TLF./pour chasser les chiens/ : TLF, ø d
1579 - «Va à la male heure, va là haut, tire, que je t'aille desabiller.» P. de Larivey, Le Morfondu, in Ancien théâtre français, V, 320 (Jannet, 1855-57) - P.E.
1654 - «C'est en bon baragouïn, tire, passe sans flus, / Abandonnez cét huis, & n'y reuenez plus [...].» Fr. Tristan [L'Hermite]Le Parasite, 90 (Droz, STFM, 1934) - P.E.
1697 - «[...] cadedis tirez, Monsieur Rapineau, tirez. Mr RAPINEAU. Monsieur... CLITANDRE. Disparoissez & promptement [...].» DancourtLes Oeuvres, Le Retour des officiers, IV, 252 (Ribou, 1729) - P.E.
1698 - «[...] j'entendois toûjours : Tirez, Bourgeois, fy les vilains, à la boutique. Cela n'est point plaisant à essuier au moins.» F. Dancourt, Les Curieux de Compiègne, in F. DancourtLes Oeuvres, IV, 294 (Ribou, 1729) - P.E.