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boucle (tenir sous -) loc. verb. JUST.  MAR.  "garder en prison" - E (sous boucle), 1787 ; absent TLF.
av. 1680 - «Tenir sous boucle. C'est à dire, sous la clé, ou en prison. Fourn.» RicheletDict. - R.A.
1704 - «BOUCLE. s.f. [...] BOUCLE, en termes de Marine, signifie, Mettre ou tenir sous clef ou en prison. On a mis ce matelot sous boucle. Les Capitaines doivent arrêter et tenir sousboucle les soldats et compagnons coupables de crime, pour au retour les livrer à la Justice.» Dict. univ. de Trévoux
carte (tenir la -) loc. verb. JEUX CARTES - absent TLFtenir les cartes : FEW (13/I, 209b), 1690, Fur. ; L, ø d ; absent TLF.
1676 - «Un jeu de reversi donne la forme, et fixe tout. C'est le Roi (Mme de Montespan tient la carte), Monsieur, La Reine et Mme de Soubise [...]» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 29 juill., II, 154 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
courant (se tenir au -) loc. verb. INTELL. - GR[85], cit. Flaubert, 1857 ; TLF (- de qqch), ø d.
1847 - «Ce n'est qu'au moyen de publications périodiques que les hommes spéciaux peuvent, comme on dit, se tenir au courant Louandre, in R. des deux mondes, 20, 446 - P.W.
crachoir (tenir le -) loc. verb. non conv. RELAT. "écouter sans pouvoir placer un mot" - FEW (2, 1267b), 1920, Bauche ; DEL, GR[85], ø d ; absent TLF.
1883 - «Je viens, dit-il, faire un bout de causette avec vous, mon client ; vous êtes seul, ça nous distraira tous deux. Et me voilà obligé de tenir le crachoir F. Enne, La Faim, in La Vie pop., 18 févr., 830 - R.R.
crachoir (tenir le -) loc. verb. non conv. EXPRESS. "fig." - DArg., 1866 ; BEI, Delv. ; TLF, cit. Goncourt, 1889 ; FEW (2, 1267b), 1890-1900, Dict. gén. ; DEL, GR[85], cit. Céline. "écouter sans pouvoir placer un mot" : DDL 34, 1883
1844 - «Assez causé, bêcheur ; pose là ta chique ; / C'est au parrain (5) à tenir le crachoir. [Note] (5) L'avocat.» Le Compilateur, n° 31, 15 nov., 432a - P.E.
1865 - «Si acharné et si habile qu'il fût à tenir le crachoir, il était quelquefois forcé de s'interrompre.» MonseletLes Femmes qui font des scènes, 340 (M. Lévy) - P.E.
cul (tenir qqn au - et aux chausses) loc. verb. non conv.  RELAT.  "fig." - FEW (2, 71a), 1616 ; L, DG, R, GLLF, Molière ; DELF, cit. Fur. ; TLF, ø d.
1612 - «[...] le monde est friant de ce qui parle des Iesuites, comme vne Truye en couche, de laict doux, on les tient au cul et aux chausses, de telles sortes, que ie ne sçay ce qu'ils pourront deuenir ceste annee.» Le Voy. de Me Guillaume en l'autre monde vers Henry le Grand, 23 (Paris) - P.E.
*1640 - «[...] on le tient au Cul et aux chausses .i. il est pris de tous les costez. vulg.» OudinCuriositez fr., 144 (Slatkine) - P.E.
côtes (se tenir les - de rire) loc. verb. non conv. AFFECT. - DG, ø d ; TLF, cit. Leroux, 1908 ; GLLF, DELF, GR[85], ø d se tenir les côtes : FEW (13/I, 209b), 1763, Volt. ; DELF, cit. Cros ; GR[85], cit. Naïm ; GLLF, TLF, Lex.[79], ø d
1805 - «VALOGNE [...] j'ai vu l' chien et l' cheval, après leux sabats rentrés dans l' château du bon-homme en se tenant les côtes d' rire. TOUTES. Ah ! Mon dieu. VALOGNE, (à part) Comme elles donnent la dedans !» Désaugiers et Bosquier-GavaudanLe Diable en vacance, 6 (Masson) - P.E.
dragée (tenir la - haute) loc. verb. CARACT.  "fig." - DELF, 18e ; FEW (13/II, 159a), GLLF, Lex.[75], PR[77], 1835 ; L, DG, ø d ; TLF, 1826, Delécluze ; R, cit. Mauriac.
1773 - «Et vous voilà tout aussi féru qu'auparavant du chevalier et de votre belle ; votre belle vous tenant la dragée plus haute que jamais.» DiderotJacques le fataliste, t. 2, 219 (1796) - R.R.
haleine (à perte d' -) loc. adv. ÉVÉN. "jusqu'à en être essoufflé" - FEW (24, 577a), 1636 ; BEI, 1640 ; GLLF, DHR, 1673, Hauteroche ; DEL, 17e ; TLF, cit. Courier, 1815.
1605 - «Mis au lict, chante la Loyse, la faict chanter a sa nourrice et, au lieu de dancer la Loyse, il dict : "He dance la doudoun" et rit là dessus a plein poulmon et a perte d'haleine J. HéroardJourn., 1, 744 (Fayard) - P.R.
jeu (tenir un -) loc. verb. JEUX CARTES - FEW (5, 43b), GLLF, 1690, Fur. ; L, ø d ; absent TLF.
1676 - «On joue tous les jours dans l'appartement du Roi, la Reine et toutes les dames et tous les courtisans ; c'est au reversi. Le Roi et Mme de Montespan tiennent un jeu [...]» Mme de SévignéLet., à Mme de Grignan , 22 juill., II, 149 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
pavé (tenir le haut du -) loc. verb. VIE SOC. "fig. : occuper le premier rang" - FEW (8, 81b), DEL, GLLF, 1640, Oudin ; L, cit. Scarron ; BEI, 1690, Fur. ; TLF, cit. Sainte-Beuve, 1869 ; GR[85], cit. Taine.
1615 - «Voyés ce Diego. Qui se pourroit acomoder auec luy ? Il voudroit tousjours tenir le haut du paué ; Seroit continuellement a frizer la moustache a quelque D. Fernando a quelque Consaluo [...]» Les Grans jours d'Antitus, Panurge, Gueridon et autres, 4-5 (s.l.n.d.) - P.E.
pied (tenir le - sur la gorge) loc. verb. non conv.  RELAT.  "fig." - GLLF, fin 16e, D'Aub. [sic] ; L, cit. Mme de Maintenon ; DG, R, ø d mettre - : Gc, TLF, 1551, Du Villars ; FEW (4, 332b), 1559
1594 - «Nous n'avons plus rien de propre, que nous puission dire : cela est mien ; tout est à vous, Messieurs, qui nous tenez le pied sur la gorge, et qui remplissez nos maisons de garnisons.» Satyre Menippée, 127 (Charpentier) - P.E.
1604 - «Ceste ingrate, me tient, comme on dit, le pied sur la gorge [...]» V. d'AudiguierLa Philosophie soldade, 98 (Du Bray) - P.E.
1615 - «Le tiers Estat est maistrisé absolument par l'interest particulier, l'auarice luy tient le pied sur la gorge [...]» Le Matois limosin, 3 (s.l.) - P.E.
rad (tenir le -) loc. verb. non conv.  CARACT.  "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.rad : FEW (10, 118b ; rég.), ø d
1903 - «Quelle crâneuse, c'te Mérine ! Ça fait du foin, de la jactance... Ça tient le rad à soi toute seule...»J. Lorrain et D. FabriceClair de lune, I, iii - B.T.
tenir v.intr. ESTHÉT. "supporter la critique, la comparaison (d'une oeuvre artistique ou littéraire)" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.sens gén. : GLLF, déb. 20e ; absent TLF
1882 - «[...] il [Hokousaï] peut aller de pair avec n'importe quel Européen. Ses oeuvres, pour me servir d'une expression d'atelier, tiennent à côté de celles des plus grands maîtres.» Th. DuretCritique d'avant-garde, 206 (Charpentier, 1885) - P.E.
tenir : tiens ! interj. non conv. EXCLAM. "pour exprimer l'évidence" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1793 - «CASSANDRE. Tu as donc envie de te marier ? GILLES. Tiens qu'il est drôle, & pourquoi pas donc ? CASSANDRE. Et tu voudrois avoir Colombine ? GILLES. Vous avez mis l' nez d'sus, tout com' vous l' dites.» Gambès et Saint-AmandGilles toujours Gilles, 36 (Chemin) - P.E.
1823 - «GERMAINE. Comment, mon pauvre Jacques, tu es jaloux ? JACQUES. Pardine ! tiens ! qui n' serait pas jaloux ?» Merle, Simonnin, FerdinandLe Conscrit, 7 (Quoy) - P.E.
1832 - «BABET. Je viens de le voir... il descendait de la diligence, comme je sortais de chez notre boucher, qui fait le coin des Messageries. SUZANNE. M. Grivet ! BABET. Tiens ! et qui donc !» Carmouche et de CourcyLes Deux Grivet, 5 (Marchant) - P.E.
1835 - «Demander crédit, tiens ! repartit le mauvais sujet, qui avait pour habitude de ne s'embarrasser de rien : le père Cuchet est connu dans l' quartier, m'as-tu dit ; conte une couleur au malzingue, et voilà.» E. GuérinUne Fille du peuple et une demoiselle du monde, I, 291 (Lachapelle) - P.E.
1847 - «POLYTE [...] Mais pour qui cette voiture ?... LA BATAILLEUR. Ah ! dam, c'est une drôle d'histoire. POLYTE. Est-ce qu'il y a un mari qui joue le boeuf enragé ? LA BATAILLEUR, riant. Tiens !... POLYTE. Ah ! cette farce... LA BATAILLEUR. Et celui-ci ne l'a pas volé...» Féval et Saint-YvesLe Fils du Diable, 59 (M. Lévy) - P.E.
tenir : tiens ! interj. non conv. EXCLAM. "pour exprimer la surprise" - L, FEW (13/I, 210b), GLLF, 1872 ; TLF, cit. Gide, 1924 ; GR[85], ø d.
1835 - «CRIEFORT. Tiens ! c'est Lamadou ! LAMADOU. Comment qu' çà va ?» Valory et Saint-GervaisGig-Gig, 14 (Hardy) - P.E.
1842 - «- Tiens ! on danse comme ça ici !... Pus que ça de chic !... Merci, j'aime mieux autre chose...» P. de Kock, in La Grande ville, I, 277 (Bureau central des publ. nouv.) - P.E.
tenir : tiens ! interj. EXCLAM. "/exprime la contradiction, la négation/" - TLF (exprime la désapprobation), cit. Druon, 1948 "exprime la surprise" : DHR, 1832 ; DDL 38, 1835 ; FEW (13/I, 210b), GLLF, 1872, Littré ; TLF, cit. Gide, 1924
1797 - «JOBIN. Peut-être aussi que tu ne le connois pas monsieur Boursier. NICOLAS. Tiens ! je n' connois pas monsieur Boursier ! Ah ! ben .... un gagneux d'argent.» Desfontaines, Barré, Radet, Desprez, DeschampsLe Pari, 5 (Migneret) - P.E.
1842 - «Ah ! pardon, je vous dérange ... - Mais non, du tout ! tiens, par exemple, c'te bêtise !...» P. de KockLa Grande ville, I, 358 (Bureau central des publications nouvelles, 1843-44) - P.E.
tenir : tiens ! tiens ! loc. interj. AFFECT. "marque l'étonnement" - GLLF, GR[85] (cit.), 1862, Hugo ; TLF, cit. Bourdet, 1931 ; Lex.[79], ø d tiens ! [non répété] : L, FEW (13/I, 210b), 1872 ; TLF, cit. Gide, 1924
1815 - «DODINET [...] (Il aperçoit Fanchette qui est venue ôter les verres et les bouteilles qui sont sur la table) Tiens, tiens, tiens, v'la la p'tite d'à c' matin, elle est seule, j' suis seul aussi, puisque nous sommes seuls tous les deux, achevons-lui l' doigt d' cour que je lui avions commencé en arrivant.» Désaugiers et GentilUne Journée au camp, 22 (Barba) - P.E.
1847 - «PAULINE [...] Dieu ! quelle affreuse odeur ! ça infecte le tabac ! ISIDORE, feignant l'étonnement. Tiens ! tiens ! tiens !» Duvert et LauzanneUn Docteur en herbe, 40 (M. Lévy) - P.E.
tenir : tiens donc ! loc. interj. non conv. APPELL. "marque l'ironie, insinuation" - TLF, cit. Courteline, 1888 ; GLLF, 1964 ; GR[85], ø d.
1805 - «Tiens donc ce grand sansonnet à longues oreilles ! - Sansonnet toi-même, avec ton museau de requiem... Voyez donc ce beau gendarme de corbillard, qui porte la livrée des médecins !» [L.M. Henriquez]Le Père Lantimèche, 51 (Basset et Martin) - P.E.
1808 - «[...] l'un d'eux vint derrière moi me donner la plus belle tape, en me disant : parle donc, petit blanc bec, parce que tu es soldat, te crois tu trop gros seigneur pour répondre : je saute sur mon bâton, en disant : si j'eusse entendu, j'eusse aussi répondu... - Tiens donc, ne veut-il pas faire le méchant, attends, et venant sur moi, ils se préparoient à ce qu'on appelle me claquer.» Folie et jeunesse, I, 180-1 (Marchands de nouveautés) - P.E.
tenir le coup loc. verb. non conv.  CARACT.  "résister" - DELF, cit. Zola ; GLLF, av. 1914, Péguy ; TLF, cit. Bernanos, 1935 ; FEW (13/I, 214b), 1949, Lar. ; R, cit. Gide ; Lex.[75], PR[77], ø d.
1857 - «- Il court des bruits fâcheux sur votre compte. - Quels bruits ? expliquez-vous. - On prétend que vous ne pouvez pas tenir le coup, que vous êtes en pleine déconfiture, que vous allez déposer votre bilan.» H. MonnierMém. de monsieur Joseph Prudhomme, II, 228 (Libr. nouv.) - P.E.
tenir qqch. de son père/sa mère loc. verb. CARACT. - DHR, 1636 (?) ; FEW (13/I, 218b), GLLF, 1671, Mol.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
v. 1490 - «A ce point leur respondit le duc Philippes que [...] si ledict conte [son fils, comte de Charolais] estoit suspessonneux, il ne le tenoit point de luy, car il ne le fut oncques, mais le tenoit de sa mère, qui avoit esté la plus suspessonneuse dame qu'il eust jamais congneue [...]» CommynesMém., I, 5 (Champion) - P.E.
tenir sec loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. assurer sec : RSp., 1951, Herzog
1952 - «Maurice, partisan de la fissure de droite s'y engage. Je l'assure comme en un demi-sommeil ; j'obéis à ses ordres : - Tiens sec... - Du mou... - Traction...» La Montagne, numéro 359, nov.-déc., 83 - C.T.
trace (tenir la -) loc. verb. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «Si on est obligé de se décider pour le frêne, on doit veiller à prendre un ski d'un certain poids, car le désavantage du ski en frêne est qu'il ne tient pas aussi bien la trace qu'un ski lourd.» K. WickMan. du ski de descente, 56 (Fasquelle) - M.J.