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tenant (d'un (seul) -) loc. adv. TEMPS "sans interruption" - GLLF, av. 1850, Balzac ; FEW (13/I, 217a), DHR, 1878, Acad. ; TLF, DEL, ø d.
• tout d'un tenant
  - FEW, GLLF, 1538, Est. ; G, Amyot ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1531 - «Continenter, aduerbium : Tout de suyte, tout dung tenant.» R. Estienne, Dictionarium, 154 v° (Ex officina Roberti Stephani) - P.E.
tenant-lieu n.m. didact. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1969 - «[...] qu'alors même qu'elle [la subjectivité] est ce pour quoi il signifie, elle ne peut s'inscrire en lui que comme un manque à quoi un tenant-lieu supplée ; et ce qu'elle se donne de représentations de l'objet ne peut fonctionner, par-delà la méconnaissance, que comme signifiant d'une perte.» F. Wahl, in Les Let. fr., 29 janv., 6 - AFC
1979 - «Ici et là [...] on entend parler d'un auteur obscur : M. Béachel. Perplexe au premier écho que j'en eus, je le fus plus encore quand je réalisai que c'était le fort notoire Bernard-Henri Lévy qui se trouvait attifé de ce tenant-lieu de nom, BHL.» L.-M. Lévy, in Le Monde, 1er juill., 2 - AFC
1986 - «[...] l'idole est le nom métaphorique ou le tenant-lieu anthropomorphique du vide de sens [...] La pensée de l'art va toujours vers un face à face, non avec le tenant-lieu de l'absent, mais avec l'énigme du réel présent sur un fond vide.» La Quinzaine littéraire, n° 465, 16 juin, 19 - K.G.