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châle tapis loc. nom. m. VÊT. - GLLF (châle-tapis), 1866, Lar. ; FEW (20, 110a), mention isolée en 1895, Daudet ; TLF, cit. Menon et Lecotte, 1954.
1850 - «[Il est question du large éventail de châles du magasin du Persan.] Viennent après de très jolis châles tapis, à fond plein, dessin mosaïque [...]» Le Moniteur de la mode, 2e numéro de mars, 275b - M.C.E.
*1882 - «[...] c'était un châle tapis, immense, à fond jaune, qu'elle [Mme Josserand] continuait de sortir dans les grandes occasions, bien que la mode en fût passée, et qui la drapait d'une tenture dont l'ampleur et l'éclat révolutionnaient les rues.» Zola, Pot-Bouille, ch. VIII, in Le Gaulois, 22 févr., 2, col. 6 - M.C.E.
coup franc loc. nom. m. FOOTBALL - TLF, cit. Mercier, 1966 ; PR[72], GLLF, ø d.
1921 - «Les coups francs accordés pour un penalty [...]» Pefferkorn, Le Football-association, 251 - IGLF
1937 - «II tira au coup franc.» L'Auto, 11 janv. - IGLF
dégainer (être franc jusqu'au -) loc. verb. péjor. CARACT. "être brave" - ø t. lex. être brave - : FEW (14, 123b), 1675 ; L, Mme de Sév. ; DG, Destouches ; TLF, 1798, Acad.
1675 - «[...] mais c'est ce qui s'appelle franc jusqu'au dégainer ; car il /M. de Vins/ est passé à trois lieues d'ici, à la Guerche, sans oser approcher de moi [...]» Mme de Sévigné, Let., à Mme de Grignan , 10 nov., I, 904 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
franc adj. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «[...] le point culminant fut atteint par une escalade très franche au moyen d'une lézarde oblique pour les pieds [...]» La Montagne, numéro 235, nov.-déc., 383 - C.T.
1936 - «Le bloc supporte une forêt vierge en miniature que nous vouons à tous les diables, car nos semelles de crêpe pour adhérer ont besoin du rocher franc ; il suffira d'ailleurs de jurer un peu et de faire un consciencieux nettoyage pour tout remettre en état.» La Montagne, numéro 284, déc., 424 - C.T.
1959 - «'C'est une course intéressante, mais le rocher est-il bon ? - C'est un granit très franc !' Et le visage de l'homme s'éclairait, il voyait la belle couleur de la muraille, il respirait l'odeur de la pierre, il sentait le grain du rocher sous ses doigts...» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 76 - C.T.
1965 - «Sur des pentes franches, c'est une descente de grande classe, hautement 'payante' [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 51, févr., 17 - C.T.
franc chien, franc-chien n.m. rég. Suisse ARG. SCOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1910 - «A droite [au Collège de Genève, en 1852] ce sont les lapins, à gauche les francs-chiens - c'étaient ceux qui étudiaient seulement la langue française et des luttes épiques commençaient [...] A bas les francs-chiens ! A bas les francs-chiens ! Ceux-ci répondaient sur le même air : A bas les lapins ! [...] J'étais lapin dans l'âme.» Milliet, Une famille de républicains fouriéristes. Les Milliet. II. Les adieux, in Cahiers de la quinzaine, 11e série, 14, 16-17 - J.Hé.
franc comme l'or loc. adj. non conv. CARACT. - L, FEW (15/II, 167a), GLLF, DEL, GR[85], BEI, 1865 ; TLF, cit. France, 1908.
1820 - «GASPARD. Oh Dieu ! c'est ben moi... qui suis franc comme l'or. SIMPLICE. Tais toi, t'es faux comme un jeton.» Merle, Carmouche, De Courcy, La Cloyère d'huîtres, 23 (Quoy) - P.E.
franc dur loc. nom. m. MATÉR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1502 - «[...] le devant et le derriere des voultures desd. arches seront faictes de pierre de liaiz, les chesnes de blanc caillou, et le remplaige de bon vergelé ; et se l'on ne povoit trouver de blanc caillou, l'on prandra du franc dur d'Ivry.» Registres des délibérations du bureau de la ville de Paris, I, 72 (Impr. nat.) - P.E.
franc-comtois adj. GÉOGR. - TLF, 1803, Boiste ; GLLF, Lex.[79], GR[85], 1872, Lar.
1619 - In titre : LE CATHOLIQUE FRANC-COMTOIS. Contre l'Apostat Leandre [...] Par CLAUDE D'ESTERNOD, Gentilhomme Franc-comtois, Sieur d'Alaise, Refranche, Salegret, etc. Lyon, Robin. In C. d'Esternod, L'Espadon satyrique, XLIII (Fort) - P.E.
franc-fileur n.m. HIST. FR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1870 - «Un joli mot d'un de nos confrères francs-fileurs. C'était au début de l'investissement, notre homme se décide à quitter Paris. - Comment, lui disait-on, vous qui avez écrit des articles ruisselans d'héroïsme, poussant à la guerre à outrance, vous partez, vous quittez le champ de bataille... prenez garde, on dira que vous avez eu peur. - La preuve que je n'ai pas peur, répondit-il, c'est que j'ai laissé à Paris ma femme et mes enfants !» G. Guillemot, in Le Charivari, 1er déc., 4 - P.E.
franc-filin n.m. MAR. - FEW (3, 880a), 1829, Boiste ; L, DG, ø d ; absent TLF.
*1833 - «Est-ce ma faute, à moi, si tu as un toupet de chanvre en franc-filain [sic] ?» E. Corbière, La Mer et les marins, part. V, ch. 12, 314 - R.R.
franc-maçonne (faire la -) loc. verb. RELAT. "garder le secret" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1783 - «Vous ne serez pas longtemps à Oneille quoique tu fasses la dessus la francmaçonne, l'on prétend que tu seras obligée de revenir dans ce séjour d'horreur /Genève/.» Arch. de la famille Rivier, let. de J.P. Vieusseux, de Genève, 7 mars - J.Hé.
franc-maçonnique adj. FR.-M. "qui se rapporte à la franc-maçonnerie" - TLF, DHR, 1855, Champfleury ; FEW (18, 65a), GLLF, DA[82], 1872, Lar.
1848 - «Entendu la Zauberflöte de Mozart [...]. Opéra allégorique et franc-maçonnique, fondé sur le dualisme manichéen.» H.-F. Amiel, Journal intime, I, 284 (Lausanne, L'Âge d'homme, 1976) - P.E.
franc-maçonnisme n.m. FR.-M. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1894 - «C'est même une réaction contre cette tendance [des philosophes sceptiques] qui le jette, en 1755, dans le franc-maçonnisme et par la suite dans l'illuminisme de Saint-Martin.» K. Waliszewski, Autour d'un trône : Catherine II de Russie, 228 et passim (Plon) - J.S.
franc-mâchonnerie n.f. plais. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «Un tour de France impertinent des hauts lieux culinaires [...] Un livre caustique, moqueur [...] qui fera peut-être réfléchir certains devant la grande marée de médiocrité qui déferle sur la bouffe française [...] Témoin les premières lignes du chapitre consacré à Bocuse, grand maître de la franc-mâchonnerie [...]» La Quinzaine littéraire, n° 466, 1er juill., 30 - K.G.
franc-papier n.m. FIN. - GLLF, déb. 20e ; R, ø d ; absent TLF.
1930 - «On assure que c'est la faute du franc-papier et du krach américain [...]» C. Mauclair, Les Métèques contre l'art fr., 199 (Ed. de la Nouv. r. critique) - G.S.
franc-pensant n.m. PHILOS. - absent TLF.
Compl.L, FEW (8, 195a) (même texte, ø d)
1769 - «Bolingbroke, Toland [...] et d'autres francs-pensants ont conclu de ce qui fut écrit en faveur de Jésus, et contre sa personne, que c'était un enthousiaste qui voulait se faire un nom dans la populace de la Galilée.» Voltaire, Dieu et les hommes, in Voltaire, Oeuvres complètes, IV, 194 (Paris, 1868) - A.Ré.
lancer franc loc. nom. m. BASKET-BALL - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1937 - «Le Joueur qui fait le lancer franc, ce que les footballeurs appellent le penalty, se place sur la ligne de réparation.»Peiny et Perrier, in Le Basket-ball - IGLF
1960 - «[...] tenter la transformation d'un lancer franc [...]»Le Miroir des sports, 1er févr., 10 - Becker.
tapis (abuser le -) loc. verb. non conv. ÊTRE "fig. : être inutile" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1649 - «c'est abuser le tapis : cela seroit inutile [...]» Richer, L'Ovide bouffon, ou les Métamorphoses burlesques, livre 2, 40 (Quinet) - F.N.
tapis (abuser le -) loc. verb. non conv. ÊTRE "fig. : être inutile" - DDL 10, 1649, Richer ; absent TLF.
• abuser du tapis - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1604 - «Ce seroit abuser du tapis de s'arrester sur toutes ces conuenances semblables & pararelles [sic] comme de mettre en ieu que Moyse a enseigné aux enfans d'Israel de mourir pour leur Dieu [...]» L. Quattrehomme, Discours en forme de comparaison, sur les vies de Moyse et d'Homère, 165-6 (Gesselin) - P.E.
tapis (aller au -) loc. verb. BOXE - TLF, 1908, Vie grand air ; FEW (20, 22a), 1964, Lar. envoyer au tapis : FEW, 1963 ; E, PR[72], ø d
*1933 - «Negri va au tapis, il se relève aussitôt.» L'Auto, 15 juin - IGLF
tapis (aller au -) loc. verb. BOXE - TLF, 1908, Vie grand air ; DDL 5, 1933, L'Auto ; FEW (20, 22a), 1964, Lar.
1927 - «Par trois fois, le protégé de Darche alla au tapis, descendu par de solides gauches à l'estomac [...]» V. Chapiro, in Le Miroir des sports, XVII, 436b - R. L. rom., 39, 206.
tapis (amuser le -) loc. verb. non conv. ACTION "fig. : faire passer le temps par des actions futiles" - TLF, v. 1660, Retz ; L, FEW (13/I, 96b), DEL, Retz ; BEI, 17e ; GLLF, 1876, Lar. ; GR[85], ø d.
1619 - «[...] mon corps est muny de tant de perfections, que ce ne seroit qu' amuser le tapis d'aller au combat, parce que mille espées ne le peuent trauerser [...]» Advis du Gros Guillaume, sur les affaires de ce temps, 6 (Paris) - P.E.
tapis de pied loc. nom. m. AMEUBL. "tapis étendu sur le sol" - L, cit. La Fontaine ; absent TLF.
1607 - «Touche [sur un luth] la bergamasque, la sarabande, les cloches, puis se va jouer sur le tapis de pied estendu parmy la chambre.» J. Héroard, Journ., 1, 1147 (Fayard) - P.R.
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