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amazone (plume -) loc. nom. f. ACCESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1882 - «Chapeau de feutre biche, garni de velours et d'une belle plume amazone.» Journ. des dames et des demoiselles, 2e numéro de déc., 41, numéro 127, ill. (Bruxelles) - M.C.E.
contre-taille n.f. MUS. - L, FEW (13/I, 52a), Descartes ; absent TLF.
1626 - «L'humilité chante la basse, disoit-il, et l'ambition chante le dessus, la colere fait la taille, et la vengeance la contre-taille, la modestie tient le tacet : la Prudence bat la mesure, et conduit le concert [...]» Sorel, Hist. comique de Francion, in Romanciers du XVIIe siècle, 460 (Gallimard) - P.E.
essuie-plume n.m. ÉQUIP. BUR. - FEW (3, 322b), R, GLLF, Lex.[75], ND4, PR[77], 1870, Lar. ; DG (néol.), ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1858 - «ESSUIE-PLUMES m. (Petit morceau de drap pour essuyer les plumes) [...]» Peschier, Suppl. au dict. de Mozin, 121 - P.E.
folette (plume -) n.f. ACCESS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1821 - «Cheveux en mèches plates ; plume folette blanche à grains de muguet ; une rose tremière rouge et un bouton sans feuilles, posés au pied du plumet du côté gauche [...]» Journ. des dames et des modes, numéro 45, 15 août, 360 - P.E.
homme-plume n.m. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF
av. 1880 - «On trouve dans Flaubert des âmes-cyprès, un homme-parole, un homme-plume. Bourget emploie un millionnaire manoeuvre (Voyageuses, p. 68), un homme-dollar (ib., p. 299) [...]» P. Bourget, in Nyrop, Grammaire hist. de la langue fr., III, 263 - P.E.
lèche-plume n.m. péjor. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «J'attends d'atroces vengeances de lèche-plumes exaspérés : maussaderies rancunières, mises à l'index, vieilles dents, passe-droits, excommunications majeures et mineures, et toutes les vilaines suites d'un conflit, même momentané, entre gens de plume et de pinceau.» Ecrits de James Ensor, Le Salon des écrivains-peintres, 31 (Bruxelles, éd. Sélection, 1921) - P.A.
plume (gens de -) loc. nom. m. pl. LITT. MÉTIER "personnes qui font profession d'écrire" - FEW (9, 89b), GLLF, TLF, DHR, 1690, Fur. ; DEL, fin 17e.
1532 - «Comment, ung jour qu'il estoit à Paris, il joua aux detz avecque les clercs de la Cour, qui le pipèrent. CHAPITRE X. Pour quelque affaire ung jour fut à Paris, / Mais il advint, dont il ne fist pas ris, / Qu'il ce trouva avec des gens de plume, / Qui bien soubdain luy oustèrent sa plume.» Ch. de Bourdigné, La Légende joyeuse, I, 52 (Willem) - P.E.
plume (mettre la main à la -) loc. verb. EXPRESS. "se mettre à écrire" - TLF, DHR, 1616, D'Aub. ; GLLF, D'Aub. ; DEL, 17e et cit. Sorel [1623].
1561 - «[...] lesquelz par vostre moyen peuuent estre chatiez, tant par voz escrits que autres procedures : estant bien asseuré, que quand il vous plaire mettre la main à la plume, trop mieux que moy contenterez les lecteurs & gens de bon esprit [...].» P. Franco, Traité des hernies, folio 3 r° (Cercle du livre précieux, 1964) - P.E.
plume (passer la - par le bec) loc. verb. non conv. RELAT. "fig. : berner, frustrer" - FEW (9, 84a), 1608 ; Hu, DEL, Régnier ; GLLF, déb.17e ; L, cit. Mol. ; BEI, 1690, Fur. ; TLF, cit. Rolland, 1813.
• passer le bec par la plume plais. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1756 - «LEANDRE. Non, Mamselle, je ne veux point que vous soyez Madame Cassandre. Je veux moi même faire votre fortune, & il ne sera pas dit que l'on m'aura passé le bec par la plume.» Théâtre des boulevards, I, 4 (A Mahon) - P.E.
plume (passer la - par le bec) loc. verb. non conv. RELAT. "fig. : berner, frustrer" - FEW (9, 84a), 1608 ; Hu, DEL, Régnier ; GLLF, déb.17e ; L, cit. Mol. ; BEI, 1690, Fur. ; TLF, cit. Rolland, 1813.
• passer la plume dans le bec - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1791 - «[...] la matoise des Tuileries, qui, depuis la révolution, fait la bougresse et la mijaurée, ne nous passera pas davantage la plume dans le bec [...]» Calendrier du Père Duchesne, 54 (Paris) - P.E.
plume de 15 pieds loc. nom. f. arg. MAR. "fig. : rame de galérien" - E, v.1600 ; DEL, BEI, 1640, Oudin ; FEW (9, 84a), 1656, Oudin ; absent TLF.
• plume de 18 pieds - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1562 - «Mais quelz esclaues ? non pas pour sen seruir sus terre, mais sus mer, en vne bone galee, pour y seruir de secretaires, maniant chascun de eux vne plume de xviij piedz.» F. Bonivard, Advis et devis de l'ancienne et nouvelle police de Genève, suivis des Advis et devis de noblesse, 237 (Impr. Fick) - P.E.
plume de fer loc. nom. f. PAPET. - R, cit. Flaubert [1869] ; DG, ø d ; absent TLF.
1844 - «Malheureusement pour ceux que leurs parents ont négligé de faire naître avec accompagnement de rentes, il faut bientôt abandonner la poésie ; les dures nécessités arrivent la main pleine de clous d'airain ; la prose vous envahit malgré vous, et le plectrum d'ivoire est remplacé par la plume, - souvent, hélas, par la plume de fer ; - car, en se servant de cet horrible stylet métallique qui coupe le papier, on gagne quelques minutes, qui se traduisent par quelques lignes, c'est-à-dire par quelques francs de plus !» Th. Gautier, Hist. de l'art dramatique en France, 3, 262 - P.W.
1854 - «PLUME, s.f. [...] C'est à un mécanicien nommé Arnaux, du XVIIIe siècle, qu'est due l'invention des plumes métalliques ou plumes de fer.» La Châtre, Dict.
av. 1868 - «Pour être pamphlétaire, il suffit de posséder une PLUME de fer un peu effilée par le bout [...] et trente francs pour solder une feuille de composition.» L. de Cormenin, in Lar. GDU (1875)
porte-plume réservoir loc. nom. m. ÉQUIP. BUR. "stylo" - GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1912 - «Porte-plume réservoir, modèle de sûreté, pouvant se porter sans crainte de taches dans toutes les positions...» Tarif-album de la Manufacture de Saint-Etienne, 644 - H.C.
porte-porte-plume n.m. ÉQUIP. BUR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «Perplexités inconsolables des porte-porte-plumes ; embarras des circonlocutionnaires ; avachissement des périphrastiques ; tourbillonnement des mouches ; détresses ; comment faire pour ne pas nommer ce qui est, ce qui est ; quelles imaginations, pour ne pas nommer un traître, un traître [...]» Péguy, Oeuvres complètes, XII, 384 (Gallimard) - P.E.
saule-pleureur (plume en -) loc. nom. f. ACCESS. - TLF, cit. Balzac, 1846.
1827 - «Beaucoup d'élégantes portent même à ces promenades des toilettes d'assemblée : plumes blanches en saule pleureur, robes de satin, velours, etc., mais je ne pense pas que cela doive être imité [...] Plumes en saule-pleureur. - On nomme ainsi ces grandes belles plumes blanches d'autruche dont on embellit les plus riches toques et chapeaux. Elles sont ordinairement au nombre de trois, et se placent, à droite, l'une sur l'autre : La première placée doit avoir au moins un tiers de longueur de plus que les autres, car elle est destinée à retomber jusque sur l'épaule. On ne mêle aucun ornement étranger à cette opulente parure [...]» Mme Celnart, Man. des dames ou L'Art de la toilette , 160 et 333-4 (Roret) - M.C.E.
taille n.f. ALP. - TLF, cit. La Montagne, 1920 (même texte) ; RSp., 1940, Samivel ; GR[85], ø d.
1913 - «Une des obligations de l'alpinisme qui exige le plus d'apprentissage, c'est la taille des marches.» Casella, L'Alpinisme, 280 (Genève, Slatkine) - C.T.
1920 - «[...] il nous faut faire une assez longue et délicate manoeuvre de taille dans un mur de glace.» La Montagne, numéro 142, août-sept., 106 - C.T.
taille de mannequin loc. nom. f. CORPS MODE "taille fine" - TLF (avoir la taille mannequin), ø d.
1911 - «'Taille de mannequin' est un mot qui signifie 48 centimètres de ceinture, et c'est une mesure qui n'est pas des plus communes.» La Mode illustrée, 313 - A.Ré.
taille-crayon n.m. ÉQUIP. BUR. - GR[85], 1838 ; FEW (13/I, 49b), GLLF, 1842, Compl. Acad. ; L.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1828 - «taille-crayon [...]» Description des brevets, XXVII, 81, in A. Darmesteter, De la Création actuelle de mots nouv., 165 (Vieweg) - P.E.
taille-douce n.f. GRAV. - TLF, 1561, in Wolf ; L (en -), GR[85] (de -), ø d.
*1845 - «Métallographie, ou manière de transporter des épreuves de la taille-douce, ou de l'autographie, sur des plaques de fer-blanc, et de les imprimer sur des presses en taille-douce.» Le Technologiste, t.6, mars, 263, titre - P.P.
*1904 - «TAILLE-DOUCE n.f. Procédé de gravure qui fait usage plus spécialement du burin que de l'eau forte.» Nouv. Lar. illustré - TGLPF
taille-racines n.m. ÉCON. DOM. - Lex.[79], GR[85], 1875 ; GLLF, 1876, Lar. ; TLF, cit. Dict. 19e.
1850 - «Taille-racines. Avec l'instrument dont voici la figure, on coupe les pommes de terre en spirale [...]» L.-E. A[udot], La Cuisinière de la campagne et de la ville, 48 (30e éd.) - M.B.
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