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syntone adj. PSYCHOL.  "celui) qui est syntone" - Lex.[79], v.1900 ; GR[85], déb. 20e, Bleuler ; GLLF, 1929, Martin du Gard.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1923 - «[...] elle [la malade] se désintéresse relativement du monde extérieur ; selon sa propre expression, qu'elle soit en place ou à l'asile, elle attend son heure. Elle s'est donc largement abstraite de son milieu ; et pour caractériser cet état d'un mot emprunté à l'Ecole de Zurich, elle n'est plus syntone à ce milieu.» MM. Claude et Brousseau, Un cas de délire polymorphe à évolution vers le type schizophrénique. Essai d'interprétation, in Annales médico-psychol., II, 79 - M.C.
syntone adj. PSYCHOL.  "relatif à la syntonie" 
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1926 - «[...] on constate dans cette famille [d'une maniaque], une remarquable hérédité similaire, une constitution hyperthymique ou syntone, se poursuivant et s'aggravant au cours des générations successives.» Xavier et P. Abély, Constitution syntone suivie pendant plusieurs générations, in Annales médico-psychol., I, 454 - M.C.
syntone n. PSYCHOL.  "sujet syntone" - GR[85], cit. Martin du Gard [1929 ?].
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1922 - «Bleuler dit : le schizoïde se détache de trop de l'ambiance, le syntone le fait d'une façon suffisante, l'épileptoïde ne le fait pas assez.» F. Minkowska, Recherches généalogiques et problèmes touchant aux caractères (en particulier à celui de l'épiptoïdie [sic]), Soc. médico-psychol., 23 déc., in Annales médico-psychol., II, 162 (1923) - M.C.
*1924 - «[...] la division de tous les caractères en trois groupements qui sont : le caractère schizoïde servant de terrain aux psychoses du type schizophrénique ; le caractère cycloïde (ou syntone) servant de terrain aux psychoses maniacodépressives ; le caractère épileptoïde.» Dr G. Halberstadt, La démence paranoïde, étude nosologique, in Annales médico-psychol., II, 302 - M.C.
*1926 - «Réduire la notion de schizoïdie uniquement à la tendance à la rêverie et à l'intériorisation modifie, à notre avis, d'une façon trop sensible la notion de Kretschmer. Elle lui donne un autre sens et prête ainsi à confusion. Au rêveur s'oppose non plus le syntone, mais l'homme d'action qui, lui de nouveau, selon les caractères de ses réactions affectives et de son activité, peut appartenir aussi bien au groupe des syntones, qu'à celui des schizoïdes.» R. Dupouy, L'autisme hypocondriaque et l'indifférence sexuelle chez les schizomanes, in Annales médico-psychol., I, 372 - M.C.
*1927 - «Un syntone, qui reste en contact permanent avec l'ambiance, qui, tout en poursuivant son but, sait mouler sa conduite sur les contingences de la réalité, sans en faire à chaque instant une question de principe, et qui ne heurte pas de front des obstacles infranchissables, un syntone, disons-nous, ne tiendrait jamais un langage pareil. [...] Le conflit du syntone, c'est la recherche du moi qui semble lui échapper à chaque instant ; il vit trop dans les choses ambiantes.» E. MinkowskiLa Schizophrénie, 35 et 37 (Payot) - M.C.