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surprotection n.f. PSYCHOL. - TLF, cit. A. Rouède, 1967 (même texte).
1967 - «Après la démission [du père], son contraire : la surprotection. C'est là que l'expression 'être élevé dans les jupes de sa mère' prend tout son sens et perd toute sa drôlerie. L'enfant y étouffe, au sens littéral du terme.» A. Rouède, Le Lycée impossible (Seuil), in L'Express, 9 janv., 70 - AFC
*1969 - «Il est essentiel de ne pas trop aider l'enfant. Bien sûr, ne le laissez pas se débattre inutilement, mais essayez d'établir un juste équilibre entre l'aide et la surprotection. Faire le travail pour lui n'est pas le lui enseigner.» R. Vincent, in Elle, 27 janv., 9 - AFC
*1972 - «[...] l'attitude parentale joue un rôle déterminant pour l'adaptation de l'enfant. Après la dramatisation de l'état déficient de l'enfant par la mère, celle-ci, n'étant pas l'objet d'une assistance psychologique, manifeste trop souvent soit une attitude répressive ou même de rejet, soit une attitude de surprotection.» J.-M. Gabaude, La Pédagogie contemporaine, 174 (Privat) - AFC
surprotection n.f. MÉD. - TLF, cit. Le Monde, 1988.
1978 - «A partir d'une expérience de référence ayant trait à 5 422 interventions, l'auteur [H. Charleux, 'La démystification [sic] nécessaire du traitement post-opératoire'] rappelle, non sans humour, les avantages certains de la modestie des gestes de surprotection post-opératoire. Sauf éventualité de chirurgie à haut risque (du fait du diagnostic ou du terrain), il préconise une reprise précoce de l'alimentation (le lendemain), permettant la suppression des perfusions ; un lever au premier jour post-opératoire ; la limitation des prescriptions d'antibiotiques au risque patent de gangrène gazeuse ; l'abstention de traitement anticoagulant.» Dr J.F. Bayer, c.r. : 80e congrès français de chirurgie, in La Médecine praticienne, janv. 1979, 66 - J.Hé.
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