Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
sublimé p./adj. PSYCHANAL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. v.tr. : FEW (12, 343 a-b), GLLF, Lex.[79] (v.intr.), GR[85], v.1935 ; TLF, ø d.
1913 - «[l'école viennoise] cherche l'étiologie essentielle des névroses dans le passé, dans les impressions érotiques du premier âge et les rêveries sexuelles infantiles, refoulées et mal sublimées. Pour Jung au contraire, le sexualisme incontestable des névroses n'est que secondaire, dû à une régression résultant de l'insuffisance actuelle de l'énergie morale de l'individu [...]» Th. Flournoy, c.r. : Jung, in Arch. de psychol., t.13, 198-9 - M.C.
1921 - «Toutes les formes de perversion, dit-il encore [Freud], existent déjà à l'état latent chez l'enfant, qui est un pervers polymorphe. Sous l'influence de l'éducation, sous la pression du milieu social, ces formes disparaissent chez les individus normaux, et l'énergie psychique qui accompagne les impulsions perverses est 'sublimée' et orientée dans des directions ayant une valeur sociale plus grande.» S. Jankélévitch, in FreudIntrod. à la psychanalyse, Préf., 20 (Payot, 1947) - M.C.
1922 - «Le motif de l'oubli d'un nom peut aussi être d'un caractère plus fin et résider dans une colère pour ainsi dire 'sublimée' à l'égard de son porteur.» S. Jankélévitch, trad. : FreudLa Psychopathologie de la vie quotidienne, 29 (Payot) - M.C.
1922 - «[...] pendant de courtes périodes il [le malade] est agité, le plus souvent il reste indifférent, inerte et muet ou fort peu loquace. L'instinct sexuel l'appelle de temps à autre hors de sa torpeur, mais ses manifestations assez brutales au début, comme chez tous les schizophrènes, sont aujourd'hui 'sublimées', suivant le mot des psychanalystes.» Vinchon et Monestier, Le temps chez un schizophrène, in Journ. de psychol., 19e année, 735 - M.C.
1923 - «Mais d'où vient cette énergie, émanée du Es, qui peut ainsi se déplacer en augmentant la charge émotive de tel ou tel instinct partiel ? Sans doute des réserves de la Libido narcistique, c'est-à-dire de l'Eros désexualisé et sublimé [...]» A. Hesnard, Les récents enseignements psychologiques de Freud, in L'Encéphale, sept.-oct., 529 - M.C.