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arrêt Christiania, arrêt-Christiania n.m. SKI - RSp. (arrêt de -), 1905 ; absent TLF.
1908 - «[...] il est douteux qu'un débutant puisse apprendre d'une façon satisfaisante, en un ou deux mois, les arrêts Christiania et Télémark [...]» L. Arnaud, trad. : Hoek et RichardsonLe Ski, 88 (Grenoble) - C.T.
1928 - «Arrêt-Christiania. Le Christiania est un arrêt glissé, ne demandant qu'une faible dépense de force, mais exigeant d'autant plus d'agilité et d'équilibre. Il est élégant, 'coulant', et c'est de tous les arrêts le moins fatigant, par le fait qu'il est basé sur un glissement latéral ou dérapage, et non sur un freinage. [...] La courbe en freinage-Christiania peut être évitée pour passer à l'arrêt-Christiania sur une pente rapide, ou dans un espace restreint, ou encore sur des routes ; car, par ce moyen, on passe directement de la position b au Christiania, grâce à un énergique coup de bâton et à une secousse donnée par les hanches et les épaules.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. BarblanL'Art du ski , 199 et 223 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
1930 - «Christiania coulé [...] Nous travaillons d'abord l'arrêt christiania, c'est-à-dire le christiania qui, de la descente dans la pente ou de biais, conduit à l'arrêt.» J. Selz, trad. : M. WinklerLa Nouv. technique du ski, 53 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
arrêt Christiania, arrêt-Christiania n.m. SKI - RSp. (arrêt de -), 1905 ; absent TLF.
• arrêt en Christiania
 
1913 - «Cette première après-midi, sous la chute incessante de la neige, fut consacrée à la tenue et aux préliminaires d'arrêts en Christiania, avec variations diverses.» L'Echo des Alpes, 119 - M.J.
Cf. christiania-arrêt
chasse-neige christiania lifté loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Le telemark sur contrepas a été découvert par M. Caulfeild ou tout au moins analysé par lui pour la première fois. C'est un virage utile, mais à mon avis un peu moins utile que le chasseneige-christiania lifté pour les virages serrés en neige lourde.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 114 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
chasse-neige-christiania loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «'L'examen des traces d'un telemark (que certains auteurs classifient virage gouverné) et d'un christiania ou d'un chasseneige-christiania permet d'établir qu'il y a eu dérapage dans les deux cas, la seule différence étant qu'en général (mais non pas toujours), le telemark laisse la trace la plus étroite'. [...] Le chasseneige-christiania, qui fait l'objet du présent chapitre, est surtout un virage vissé pur, produit par une rotation du corps, mais le vissage est parfois amorcé par un élément de gouverne. Le chasseneige-christiania peut aussi se décrire comme un croisement de christiania pur et de chasseneige, ses caractéristiques générales se rapprochant d'ailleurs beaucoup plus du premier.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin , 73 et 117 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1930 - «Le chasseneige et le chasseneige-christiania devront être amorcés exactement de la même façon, que l'on veuille utiliser les bâtons ou non. Les bâtons ne servent à rien pour amorcer le virage, mais on peut s'en servir pour faciliter la fin du virage en neige très difficile, surtout s'il y a lieu de faire un virage très serré.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 153 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
christiania n.m. d'apr. scand. SKI - RSp., GR[85], 1906 ; GLLF, déb. 20e ; in Ga [1969] ; absent TLF. arrêt de Christiania : RSp., 1905
1905 - «Le Christiania s'exécute sur la jambe intérieure, qui seule est chargée.» F. Achard, trad. : PaulckeMan. de ski, 97 (Berger-Levrault) - M.J.
1905 - «La deuxième partie [du Manuel de ski, de Paulcke] expose la pratique du ski, l'art de faire les virages 'Telemark et Christiania', le saut [...]» La Montagne, n° 3, mars, 145 - C.T.
1905 - «Toute la technique du sport, la marche en terrains plats, pour monter, à la descente, le saut, les fameux virages 'Télémark' et 'Christiana' [sic], y sont exposés d'une façon aussi brève que lumineuse, par un maître en la matière [Paulcke] [...]» R. alpine, 139 - M.J.
christiania Allais loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1937 - «Qu'est-ce que le christiania Allais ? [...] Ce christiania comporte une contre-torsion extrêmement prononcée. L'amorçage se fait par un déplacement latéral et en arrière des talons, les spatules étant pivot. La grande différence avec le christiania parallèle actuel consiste dans le fait qu'il n'y a pas d'élévation du corps.» La R. du ski, n° 7, nov., 216 - C.T.
christiania amont loc. nom. m. SKI - RSp. (- léger -), 1967, Franco ; TLF, 1969, Gautrat ; GLLF, GR[85], ø d.
1946 - «Le christiania aval est celui qui, partant d'une position de traversée en biais, est exécuté vers la vallée. Le christiania amont est celui qui est exécuté en se dirigeant vers la montagne.» BertillotSki de raid, 79 (Ed. Elzévir) - C.T.
1950 - «[...] la description du christiania amont. (On peut accentuer l'appel jusqu'à en faire un contre-virage ; dans ce cas, la rotation a plus de puissance, son amplitude étant accrue.) [...]» A. JacquesSki de descente , 105 et 113 (Arthaud) - C.T.
christiania arraché loc. nom. m. SKI - In Ga [1969] ; absent TLF.
1908 - «Une trace prolongeant en quelque sorte la direction initiale s'applique à un Christiania bref, brusque, rapide (Christiania arraché) ; si, au contraire, elle s'en écarte en arc de cercle, elle indique un Christiania modéré, moins serré, coulé (Christiania étiré). La neige dure et peu épaisse convient particulièrement pour exécuter un Christiania arraché L. Arnaud, trad. : Hoek et RichardsonLe Ski, 104 (Grenoble) - C.T.
1930 - «Christiania arraché. Encore une fois, le christiania décrit ci-dessous n'est pas un mouvement nouveau. De même que le christiania-ciseaux, le christiania arraché utilise une aide appliquée inconsciemment dans le christiania ordinaire.» J. Selz, trad. : M. WinklerLa Nouv. technique du ski, 85 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1933 - «[...] des christianias, rien que des christianias dans toute leur gamme - freinés, dérapés, coulés, arrachés, avec ou sans 'bond', tombés même - tout était à voir [...]» La R. du ski, n° 4, avr., 83 - C.T.
1935 - «Christiania arraché [...] De la position normale de descente [...] prendre la position de christiania, les genoux fortement poussés en avant les talons à plat, le corps penché en avant (le poids du corps porté sur l'avant des skis). Au moment où on désire exécuter le virage-arrêt, visser énergiquement le corps vers l'intérieur de la courbe.» P. SchnaidtLa Technique du ski, 43 (Genève, Sonor) - C.T.
christiania arrêt loc. nom. m. SKI - GR[85], ø d ; absent TLF.
1938 - «Dans ce sens, lorsque l'élève en sera, après le dérapage, au christiania amont, vous devrez lui faire exécuter à l'arrêt les mouvements d'appel, de rotation et de ruade, chaque mouvement séparé et combiné, puis ensuite exécuter ces mêmes mouvements en marche et dans le même ordre, en amenant l'exécution du mouvement de christiania de plus en plus dans le sens de la pente, jusqu'à ce que l'élève exécute parfaitement un christiania arrêt en sortant d'une trace directe.» La R. du ski, n° 8, nov., 183 - C.T.
1950 - «CHRISTIANIA EN PARTANT DE LA LIGNE DE PLUS GRANDE PENTE (CHRISTIANIA ARRET) Christiania arrêt. Dénomination impropre, car le christiania selon la ligne de plus grande pente permet de virer tout aussi bien que de s'arrêter ; de plus, ce n'est pas le seul christiania qui donne au skieur le moyen de s'arrêter.» A. JacquesSki de descente, 105 (Arthaud) - C.T.
Cf. arrêt-christiania
christiania avec bâtons loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Le freinage avec les bâtons, moins utile pour les virages, aide souvent pour un arrêt. Le christiania-avec-bâtons, par exemple, est une manoeuvre utile dans certains cas critiques. Sur neige dure et bien lisse, le christiania sans bâtons est si facile que l'emploi des bâtons n'a de valeur que s'il importe, pour une raison quelconque, d'arrêter le dérapage dès que le changement de direction est obtenu. Le christiania-avec-bâtons bloque bien entendu le skieur beaucoup plus tôt que le virage sans bâtons.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 151 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
christiania ciseaux, christiania-ciseaux n.m. SKI - RSp., 1937 ; in Ga [1969] ; absent TLF.
1930 - «Il existe 3 catégories principales de virages et bonds : 1. Stemmbogen 2. Christiania 3. Télémark. Il y a, en plus, des quantités de variantes et d'intermédiaires, tels que le christiania-ciseaux, le stemm-christiania, le chasse-neige-stemmbogen, etc... Encore une fois, le christiania décrit ci-dessous n'est pas un mouvement nouveau. De même que le christiania-ciseaux, le christiania arraché utilise une aide appliquée inconsciemment dans le christiania ordinaire." » J. Selz, trad. : M. WinklerLa Nouv. technique du ski, 48 et 85 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1933 - «Le virage le plus spectaculaire, le plus beau, au point de vue esthétique, est peut-être le Christiania Ciseaux. [...] Pour la plupart, on se sert du Christiania Ciseaux, pour freiner dans une longue descente, surtout dans les longues descentes en biais dont on peut admirablement régler l'allure, pour faire de petits changements de direction.» K. WickMan. du ski de descente , 41 et 42 (Fasquelle) - M.J.
1936 - «Le christiania-ciseaux, comme nous l'avons vu, s'amorce par un pas tournant, suivi d'un dérapage sur le ski intérieur. La seule différence est que le ski est rendu divergent non pas en le soulevant mais en le glissant sur la neige. Dans la classification des virages, il dérive donc du pas tournant, c'est en somme un pas tournant-christiania [...]» F. HallbergSki actuel, 88 (Grenoble, Arthaud) - C.T.
christiania ciseaux, christiania-ciseaux n.m. SKI - RSp., 1937 ; in Ga [1969] ; absent TLF.
• christiania en coup de ciseaux
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Le transport du poids s'effectue du ski extérieur sur le ski intérieur et le dérapage se fait sur le ski intérieur. Pendant le virage, les skis semblent donner un coup de ciseaux, c'est pourquoi on l'appelle aussi christiania en coup de ciseaux ou christi-ciseaux. Les Anglais l'appellent open-christiania, c'est-à-dire christiania ouvert. Entre ces deux extrêmes opposés se place toute une gamme de dérapages où le poids du corps porte également, ou à peu près, sur les deux skis. Ce sont les christis sur les deux skis ou christianias purs. Ce sont les virages par excellence des grandes vitesses, car plus la vitesse est grande plus le freinage du stemchristi et la divergence du christi-ciseaux s'estompent, suivant cet autre grand principe [...]» F. HallbergSki actuel, 69 (Grenoble, Arthaud) - C.T.
christiania coulé loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Christiania coulé [...] Nous travaillons d'abord l'arrêt christiania, c'est-à-dire le christiania qui, de la descente dans la pente ou de biais, conduit à l'arrêt.» J. Selz, trad. : M. WinklerLa Nouv. technique du ski, 53 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1933 - «[...] des christianias, rien que des christianias dans toute leur gamme - freinés, dérapés, coulés, arrachés, avec ou sans 'bond', tombés même - tout était à voir [...]» La R. du ski, n° 4, avr., 83 - C.T.
1935 - «Le christiania 'coulé'. L'analogie du vol de l'avion et du dérapage du skieur (fig. 3) nous avait permis d'envisager pour celui-ci la possibilité de poursuivre un trajet en ligne droite. Ne serait-ce pas là le vrai caractère du nouveau christiania, dit 'christiania coulé' ?» La R. du ski, n° 5, mai, 151 - C.T.
1935 - «La possibilité du dérapé double en ligne droite n'expliquerait-elle pas le nouveau christiania, dit christiania 'coulé' ? Telle est la question que se pose M. René David.» La R. du ski, n° 7, sept., 214 - C.T.
1935 - «Christiania coulé [...] De la position de descente normale [...] prendre la position de christiania en avançant légèrement le ski intérieur au virage.» P. SchnaidtLa Technique du ski, 41 (Genève, Sonor) - C.T.
1938 - «>"mais parce que j'ai besoin de me perfectionner moi-même c'est à des exercices classiques que je vais me livrer. Vous reconnaîtrez l'abstemmen, le stemmbogen, le stemmbogen plus vite, le christiania coulé, le stemm-christiania, le christiania parallèle, le christiania-ciseau, le pas tournant, le pas du patineur, toute la série des mouvements préparatoires aux véritables épreuves et que le skieur doit exécuter pour ainsi dire instinctivement. [...] L'abstemmen est un demi-chasse-neige aval qui doit préparer au stemmbogen. Il comporte les trois phases principales que Jean a fait exécuter à son élève : demi-chasse-neige aval, chasse-neige et virage chasse-neige. La perte de vitesse ainsi provoquée permettra d'exécuter le stemmbogen dans de bonnes conditions [...] Le stemm-christiania comprend : une descente de biais, un demi-chasse-neige aval ou abstemmen, un demi-chasse-neige amont, un glissement sur la ligne de plus grand pente jusqu'à ce que les skis redeviennent parallèles (schuss), un christiania coulé et le retour à la position de descente de biais.» A. Charlet et N. BrunelL'Appel de la montagne, 59-60 (Delagrave) - M.J.
christiania coulé amont loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «Ainsi le skieur s'achemine vers le christiania coulé amont, qui comporte un appel de l'épaule amont et une brusque rotation de l'épaule aval.» La R. du ski, n° 6, juill., 125 - C.T.
christiania de flanc loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «Pour la plupart, on se sert du Christiania Ciseaux, pour freiner dans une longue descente, surtout dans les longues descentes en biais [...] C'est pour cette application en descente à flanc de coteau qu'on l'appelle aussi souvent : Christiania de flanc K. WickMan. du ski de descente, 42 (Fasquelle) - M.J.
christiania de poche loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Et si votre menton, votre genou et votre pointe de pied sont en ligne droite, comme ils l'enseignent, votre position est certainement excellente. Et avec cette règle, vous êtes sûr que plus la pente sera forte, plus vous vous pencherez en avant. Je suis persuadé que c'est l'application parfaite du principe qui a permis au Maître d'élaborer ses christianias-de-poche bien connus, qui lui permettent de conserver une maîtrise absolue à la descente des plus fortes pentes. Le poids est tellement sur la pointe du pied, que les talons peuvent chasser d'un côté à l'autre avec le minimum d'effort. [...] il descendit confortablement toute la pente par une série de petits christianias-de-poche rapides.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin , 47 et 48 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1930 - «Il est par exemple virtuellement impossible d'exécuter les 'christianias-de-poche' de Schneider comme M. Russell les appelle, le 'tail-wagging' (frétillement de la queue) suivant une appellation fréquente, autrement que par une exagération telle de la position en équerre du genou, que le talon ne peut plus être en contact avec le ski.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 48 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
christiania décollé loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Ce christiania 'DECOLLE', qui n'est qu'un christiania parallèle, au déclanchement [sic] très prononcé, était souvent employé dans les slaloms, il y a deux ans. Aujourd'hui, il est de plus en plus remplacé par le christiania-ciseaux.» T. Ducia et K. ReinlSki d'aujourd'hui, 91 (Ed. G. Marcq) - A.D.
1937 - «Je suis bien forcé de le reconnaître, tous les Italiens passent à cet endroit d'une façon magnifique. Leur technique des skis très serrés et des christianias décollés 'à la Nöbl', leur grande habitude des neiges profondes leur donne une incomparable élégance en neige vierge.» La R. du ski, n° 4, avr., 128 - C.T.
1950 - «Hans Nöbl organise et dirige l'enseignement d'après les théories de l'Arlberg, parce que c'est la méthode officielle de la station, semble-t-il, ses préférences vont au christiania parallèle exécuté avec un tel délestage des talons, par une détente du corps vers l'avant, qu'il est juste de l'appeler 'christiania décollé'.» A. JacquesSki de descente, 14 (Arthaud) - C.T.
1950 - «On eut ainsi simultanément ou successivement le christiania pur, - le christiania par délestage, - le parallelschwung ou christiania décollé de Nöbl, l'organisateur des cours de Sestrières, le christiania parallèle que Tony Ducia enseignait à Megève en 1933-1935 et décrivit dans son livre 'Ski d'aujourd'hui'.» A. JacquesSki de descente, 99 (Arthaud) - C.T.
christiania dérapé loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «[...] des christianias, rien que des christianias dans toute leur gamme - freinés, dérapés, coulés, arrachés, avec ou sans 'bond', tombés même - tout était à voir [...]» La R. du ski, n° 4, avr., 83 - C.T.
christiania freiné loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - «Que ce soit la position accroupie ou absolument droite, penchée ou non, le freinage avec ou sans l'aide des bâtons, que ce soient des christianias ouverts ou freinés ou même des télémarks, tous les moyens sont bons, s'ils permettent de parcourir l'itinéraire prescrit d'une façon rapide et sûre, c'est-à-dire dans le temps le plus court.» La R. du ski, n° 2, févr., 29 - C.T.
1933 - «[...] des christianias, rien que des christianias dans toute leur gamme - freinés, dérapés, coulés, arrachés, avec ou sans 'bond', tombés même - tout était à voir [...]» La R. du ski, n° 4, avr., 83 - C.T.
christiania godillé loc. nom. m. SKI - RSp., 1932 et 1939 ; absent TLF.
1930 - «LES CHRISTIANIAS GODILLÉS L'expression 'christianias godillés' (en anglais tailwagging ou frétillement de la queue) se rapporte à des semi-christianias successifs, à grand rayon, interrompus avant d'être terminés.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 133 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
*1936 - «LES CHRISTIANIAS UTILISES COMME FREINAGE. LES CHRISTIANIAS GODILLÉS. - A grande vitesse il est impossible d'utiliser le chasse-neige comme freinage, à moins d'avoir une neige dure très régulière et d'être très sûr de ses jambes et encore une telle manoeuvre reste dangereuse car il suffit qu'un ski accroche légèrement pour provoquer une chute brutale en avant, skis croisés, dont les articulations et mêmes les os ne sortent pas souvent indemnes.» F. HallbergSki actuel, 83 (Grenoble, Arthaud) - C.T.
christiania gouverné loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «LE CHRISTIANIA GOUVERNÉ Le christiania gouverné s'amorce en faisant diverger les skis au lieu de les faire converger (position en ciseaux).» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 122 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
christiania ouvert loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1928 - «Variétés de Christiania. Il existe plusieurs variantes du christiania qui présentent certains avantages dans la pratique. Celui qui est maître du christiania fondamental, tel qu'il a été exposé ci-dessus, se familiarisera sans peine avec ces variétés. Nous pensons surtout au demi-Christiania, au Christiania ouvert et au freinage-Christiania. Le Christiania ouvert donne plus de stabilité que la forme fondamentale en trace serrée, parce que sa base est plus large. Il suffit, dans ce cas, de maintenir un écartement de 10-15 cm., dont l'effet est déjà fort sensible. Dans la neige molle ou sur une pente rapide, on emploie le christiania ouvert, à cause de la stabilité qu'il procure [...]» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. BarblanL'Art du ski, 215 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
1932 - «Que ce soit la position accroupie ou absolument droite, penchée ou non, le freinage avec ou sans l'aide des bâtons, que ce soient des christianias ouverts ou freinés ou même des télémarks, tous les moyens sont bons, s'ils permettent de parcourir l'itinéraire prescrit d'une façon rapide et sûre, c'est-à-dire dans le temps le plus court.» La R. du ski, n° 2, févr., 29 - C.T.
1933 - «Ici, au contraire, les spatules s'ouvrent pendant l'acte giratoire, les skis forment de nouveau un angle, mais la pointe de cet angle est les bouts de skis. C'est pour cette raison qu'on l'appelle aussi : Christiania ouvert K. WickMan. du ski de descente, 41 (Fasquelle) - C.T.
1936 - «Le transport du poids s'effectue du ski extérieur sur le ski intérieur et le dérapage se fait sur le ski intérieur. Pendant le virage, les skis semblent donner un coup de ciseaux, c'est pourquoi on l'appelle aussi christiania en coup de ciseaux ou christi-ciseaux. Les Anglais l'appellent open-christiania, c'est-à-dire christiania ouvert. Entre ces deux extrêmes opposés se place toute une gamme de dérapages où le poids du corps porte également, ou à peu près, sur les deux skis. Ce sont les christis sur les deux skis ou christianias purs. Ce sont les virages par excellence des grandes vitesses, car plus la vitesse est grande plus le freinage du stemchristi et la divergence du christi-ciseaux s'estompent, suivant cet autre grand principe [...]» F. HallbergSki actuel, 69 (Grenoble, Arthaud) - C.T.
Cf. open-christiania
christiania par délestage loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «On eut ainsi simultanément ou successivement le christiania pur, - le christiania par délestage, - le parallelschwung ou christiania décollé de Nöbl, l'organisateur des cours de Sestrières, le christiania parallèle que Tony Ducia enseignait à Megève en 1933-1935 et décrivit dans son livre 'Ski d'aujourd'hui'.» A. JacquesSki de descente, 99 (Arthaud) - C.T.
christiania parallèle loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Tout y passa - virage chasse-neige, stem, stembogen, stembogen plus vite, stemchristiania, christiania parallèle, saut de terrain, arrêt sauté et surtout... surtout... l''Abstemmen' ou freinage du ski aval.» La R. du ski, n° 2, févr., 53 - C.T.
1937 - «Je propose d'ailleurs de nommer le 'christiania parallèle' plutôt 'virage accéléré' et beaucoup de malentendus vont disparaître automatiquement.» La R. du ski, n° 9, déc., XXX - C.T.
1938 - «[...] mais parce que j'ai besoin de me perfectionner moi-même c'est à des exercices classiques que je vais me livrer. Vous reconnaîtrez l'abstemmen, le stemmbogen, le stemmbogen plus vite, le christiania coulé, le stemm-christiania, le christiania parallèle, le christiania-ciseau, le pas tournant, le pas du patineur, toute la série des mouvements préparatoires aux véritables épreuves et que le skieur doit exécuter pour ainsi dire instinctivement.» A. Charlet et N. BrunelL'Appel de la montagne, 59 (Delagrave) - M.J.
1950 - «Pour aboutir au principal mouvement pour toutes neiges [...] le christiania parallèle [...]» La Montagne, n° 350, oct.-déc., 110 - C.T.
1950 - «Hans Nöbl organise et dirige l'enseignement d'après les théories de l'Arlberg, parce que c'est la méthode officielle de la station, semble-t-il, ses préférences vont au christiania parallèle exécuté avec un tel délestage des talons, par une détente du corps vers l'avant, qu'il est juste de l'appeler 'christiania décollé'. [...] On eut ainsi simultanément ou successivement le christiania pur, - le christiania par délestage, - le parallelschwung ou christiania décollé de Nöbl, l'organisateur des cours de Sestrières, le christiania parallèle que Tony Ducia enseignait à Megève en 1933-1935 et décrivit dans son livre 'Ski d'aujourd'hui'.» A. JacquesSki de descente, 14 et 99 (Arthaud) - C.T.
christiania pur loc. nom. m. SKI - RSp., 1934 ; in Ga [1969] ; absent TLF.
1930 - «LE CHRISTIANIA PUR Pour s'exercer, choisir une pente douce de neige bien battue. Descendre la pente en position normale, les genoux bien en avant, les skis l'un contre l'autre, le corps légèrement accroupi.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 117-8 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
christiania pur amont loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «Christiania pur amont : Christiania exécuté vers l'amont à la sortie d'une trace directe en traversée.» La R. du ski, Noël, 232 - C.T.
christiania pur arrêt loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «Christiania pur arrêt : Christiania exécuté à la sortie d'une trace directe dans le sens de la pente.» La R. du ski, Noël, 232 - C.T.
christiania pur aval loc. nom. m. SKI - RSp., 1969, Gautrat ; absent TLF.
1938 - «Christiania pur aval : Christiania exécuté en partant d'une trace en traversée et en effectuant un virage complet vers l'aval de la pente.» La R. du ski, Noël, 232 - C.T.
christiania sauté loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1933 - «Le Christiania sauté se fait dans chaque angle de changement de direction jusqu'au virage complet, et, ce qui restera incompréhensible aux débutants du sport blanc, se fait dans chaque neige. Une explication détaillée dépasserait le cadre de ce petit livre, aussi, je me bornerai à expliquer les éléments essentiels de ce virage 'idéal' de changement de direction [...] Le Christiania sauté est un changement de direction par des mouvements très rapides, mais néanmoins on ne doit pas l'écorcher.» K. WickMan. du ski de descente, 39-40 (Fasquelle) - M.J.
christiania suivi loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «Descente d'une pente raide en christianias suivis : neige tendre, min. 35°, largeur 10-15 m., longueur 30 m.» La R. du ski, n° 1, janv., 13 - C.T.
christiania tombé (avec bâtons) loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1924 - «Les bâtons doivent être prêts à freiner si le leader tombe dans une crevasse. S'il tombe plantez vos bâtons dans la neige, amenez vos skis perpendiculairement à la ligne de marche et laissez-vous tomber du côté de vos skis opposé à la crevasse. Cet arrêt nommé 'christiania tombé avec bâtons' est l'enrayage le plus efficace si vous en avez le temps, mais si la poussée en avant est très forte il faut tomber n'importe comment pourvu que vous tombiez vite.» A.G., trad. : A. LunnLe Ski, 143 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1933 - «[...] des christianias, rien que des christianias dans toute leur gamme - freinés, dérapés, coulés, arrachés, avec ou sans 'bond', tombés même - tout était à voir [...]» La R. du ski, n° 4, avr., 83 - C.T.
christiania étiré loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Une trace prolongeant en quelque sorte la direction initiale s'applique à un Christiania bref, brusque, rapide (Christiania arraché) ; si, au contraire, elle s'en écarte en arc de cercle, elle indique un Christiania modéré, moins serré, coulé ( Christiania étiré). La neige dure et peu épaisse convient particulièrement pour exécuter un Christiania arraché L. Arnaud, trad. : Hoek et RichardsonLe Ski, 104 (Grenoble) - C.T.
christiania-stemmé n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «Sous le nom de christiania-stemmé on désigne le christiania amorcé en mettant un ski en position convergente [...] La description du christiania-stemmé a été reportée après celle des christianias purs parce que le christiania-stemmé n'est pas nécessaire à leur apprentissage.» A. JacquesSki de descente , 99 et 119 (Arthaud) - C.T.
demi-christiania n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1925 - «La descente festonnée sur une pente prise par le travers est entrevue par Zarn et Barblan à propos du Demi-Christiania. Elle consiste en un double virage : 1° virage vers l'amont, jusqu'à l'horizontale, pour rompre la vitesse ; 2° lui succédant sans transition, virage vers l'aval, pour reprendre la direction initiale. La trace laissée sur la pente par une succession de ces doubles virages est une série de festons. Ce procédé peut également s'employer sur une descente directe. Les virages d'enrayage seront des Telemarks, des Christianias ou des virages Sautés, suivant l'état de la neige. Les virages vers l'aval seront des combinaisons variables suivant chaque cas. Le cas particulier auquel M. Lunn fait allusion est celui où les deux virages sont des virages sautés [...] Il n'y a plus là de véritables festons, mais une ligne droite interrompue par les arrêts sautés (quersprünge).» R. alpine, vol. 26, n° 2, 59 - C.T.
1928 - «Variétés de Christiania. Il existe plusieurs variantes du christiania qui présentent certains avantages dans la pratique. Celui qui est maître du christiania fondamental, tel qu'il a été exposé ci-dessus, se familiarisera sans peine avec ces variétés. Nous pensons surtout au demi-Christiania, au Christiania ouvert et au freinage-Christiania. Le Christiania ouvert donne plus de stabilité que la forme fondamentale en trace serrée, parce que sa base est plus large. Il suffit, dans ce cas, de maintenir un écartement de 10-15 cm., dont l'effet est déjà fort sensible. Dans la neige molle ou sur une pente rapide, on emploie le christiania ouvert, à cause de la stabilité qu'il procure [...] Demi-Christiania. Souvent utilisé en course, il est très pratique. Comme l'indique son nom, c'est un Christiania exécuté à moitié, soit pour rompre la vitesse, soit pour entamer un freinage-virage ou un Télémark. Sur des espaces restreints, sur des pentes très raides prises par le travers, le skieur arrive à briser son élan par une succession rapide de demi-Christiania, sans interrompre entièrement sa course.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. BarblanL'Art du ski, 215 et 217 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
descente en virage-Christiania loc. nom. f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1928 - «Les conditions permettant la descente en virage-Christiania sont les mêmes que pour l'arrêt.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. BarblanL'Art du ski, 213 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
freinage-Christiania n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1925 - «Le Christiania pur peut également être exécuté après un virage en chasseneige ; c'est alors le Freinage-Christiania de Zarn et Barblan.» R. alpine, n° 2, vol. 26, 77 - C.T.
1928 - «La conduite des skis en trace ouverte est particulièrement indiquée lorsqu'on se prépare à faire, sur une pente rapide, des freinages, des freinages-Christiania, des freinages-Télémark ou des Télémark. [...] Variétés de Christiania. Il existe plusieurs variantes du christiania qui présentent certains avantages dans la pratique. Celui qui est maître du christiania fondamental, tel qu'il a été exposé ci-dessus, se familiarisera sans peine avec ces variétés. Nous pensons surtout au demi-Christiania, au Christiania ouvert et au freinage-Christiania. Le Christiania ouvert donne plus de stabilité que la forme fondamentale en trace serrée, parce que sa base est plus large. Il suffit, dans ce cas, de maintenir un écartement de 10-15 cm., dont l'effet est déjà fort sensible. Dans la neige molle ou sur une pente rapide, on emploie le christiania ouvert, à cause de la stabilité qu'il procure [...] Le freinage-Christiania est un arrêt combiné. Tout comme le freinage-Télémark, il s'exécute en partant de la position de freinage ou d'un freinage-virage. Ici, également, on recourt à la position de freinage pour préparer l'arrêt et non pas pour freiner. [...] Le freinage-Christiania s'emploie le plus souvent lorsqu'on décrit des courbes. Il faut atténuer les aides dans la troisième phase, c'est-à-dire que la courbe-freinage doit être interrompue au moment où l'on a atteint l'inclinaison nécessaire pour continuer la descente. [...] La courbe en freinage-Christiania peut être évitée pour passer à l'arrêt-Christiania sur une pente rapide, ou dans un espace restreint, ou encore sur des routes ; car, par ce moyen, on passe directement de la position b au Christiania, grâce à un énergique coup de bâton et à une secousse donnée par les hanches et les épaules.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. BarblanL'Art du ski , 132, 215, 219, 221 et 223 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
lifted-stem n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Ceci exclut les lifted-stems, sauf sur croûte cassante, et élargit l'emploi du stem-christiania aux extrêmes limites en diminuant celui de l'arrêt sauté.» La R. du ski, n° 9, nov., 259 - C.T.
open-christiania n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Open christiania [...] C'est un virage difficile, dangereux et qui nécessite une neige excellente. Caulfeild l'estime meilleur que le stem-christiania dans les virages vers l'amont.» La R. du ski, n° 9, nov., 260 - C.T.
1933 - «Changements de direction [...] open-christiania [...]» La R. du ski, n° 2, févr., 43 - C.T.
1936 - «Le transport du poids s'effectue du ski extérieur sur le ski intérieur et le dérapage se fait sur le ski intérieur. Pendant le virage, les skis semblent donner un coup de ciseaux, c'est pourquoi on l'appelle aussi christiania en coup de ciseaux ou christi-ciseaux. Les Anglais l'appellent open-christiania, c'est-à-dire christiania ouvert. Entre ces deux extrêmes opposés se place toute une gamme de dérapages où le poids du corps porte également, ou à peu près, sur les deux skis. Ce sont les christis sur les deux skis ou christianias purs. Ce sont les virages par excellence des grandes vitesses, car plus la vitesse est grande plus le freinage du stemchristi et la divergence du christi-ciseaux s'estompent, suivant cet autre grand principe [...]» F. HallbergSki actuel, 69 (Grenoble, Arthaud) - C.T.
1950 - «[...] sous celui de christiania-ciseaux (ou open-christiania), le christiania amorcé skis divergents, à peu près abandonné aujourd'hui.» A. JacquesSki de descente, 99 (Arthaud) - C.T.
Cf. christiania ouvert
pas tournant-christiania loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Le christiania-ciseaux, comme nous l'avons vu, s'amorce par un pas tournant, suivi d'un dérapage sur le ski intérieur. La seule différence est que le ski est rendu divergent non pas en le soulevant mais en le glissant sur la neige. Dans la classification des virages, il dérive donc du pas tournant, c'est en somme un pas tournant-christiania [...]» F. HallbergSki actuel, 88 (Grenoble, Arthaud) - C.T.
schuss-christiania n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «A la suite des schuss en trace serrée avec christiania sec pour s'arrêter - c'est ce qu'on appelle en Autriche le 'Halteschwung' que nous avions baptisé au col de Voza 'schuss-christiania' - nous avons vu, en effet, que, lorsque la vitesse est assez grande, et la trace très serrée, celle-ci juste avant le virage s'élargit un peu, puis se resserre avant de laisser la trace caractéristique du christiania.» La R. du ski, n° 2, févr., 53 - C.T.
semi-christiania n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «LES CHRISTIANIAS GODILLÉS L'expression 'christianias godillés' (en anglais tailwagging ou frétillement de la queue) se rapporte à des semi-christianias successifs, à grand rayon, interrompus avant d'être terminés.» A. de Gennes, trad. : A. LunnLe Ski alpin, 133 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
stem avec un ski, stemm avec un ski loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «étude du 1/2 chasse-neige amont appelé stem avec un ski [...]» La R. du ski, n° 1, janv., 11 - C.T.
stem-descente, stemm-descente n.f. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Il [Zdarsky] aimait les descentes lentes en continuels virages, la stem-descente La R. du ski, n° 8, oct., 219 - C.T.
1950 - «Zdarsky, artiste autrichien, se voue à cette tâche en solitaire, à Lilienfeld, pratiquant le chasse-neige et une stem-descente, en s'aidant d'un long bâton qui sera l'objet de nombreuses discussions.» A. JacquesSki de descente, 10 (Arthaud) - C.T.
stem-glade, stemm-glade n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - «[...] une première partie très redressée dans l'ensemble avec de brusques 'stem-glades'.» La R. du ski, n° 3, mars, 58 - C.T.
stem-virage, stemm-virage n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «Il [Zdarsky] n'employait que le chasse-neige et les stem-virages La R. du ski, n° 8, oct., 219 - C.T.
stemchristi, stem-christi, stemm-christi n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Le transport du poids s'effectue du ski extérieur sur le ski intérieur et le dérapage se fait sur le ski intérieur. Pendant le virage, les skis semblent donner un coup de ciseaux, c'est pourquoi on l'appelle aussi christiania en coup de ciseaux ou christi-ciseaux. Les Anglais l'appellent open-christiania, c'est-à-dire christiania ouvert. Entre ces deux extrêmes opposés se place toute une gamme de dérapages où le poids du corps porte également, ou à peu près, sur les deux skis. Ce sont les christis sur les deux skis ou christianias purs. Ce sont les virages par excellence des grandes vitesses, car plus la vitesse est grande plus le freinage du stemchristi et la divergence du christi-ciseaux s'estompent, suivant cet autre grand principe [...] Le ski divergent doit être placé le plus à plat possible et comme le terrain est déclive de ce côté on voit qu'il faut sortir le genou intérieur très franchement dès l'amorce (la sortie du genou intérieur est donc de plus en plus précoce en allant du stem-bogen au christi-ciseaux et en passant par le stem-christi) [...]» F. HallbergSki actuel, 69 et 73 (Grenoble, Arthaud) - C.T.
stemm christiania, stem-christiania, stemm-christiania n.m. SKI - RSp., GR[85], 1934 ; in Ga [1969] ; TLF, cit. Quid, 1982.
1930 - «[...] nous entamons la descente finale sur la cabane Bétemps, sur de la croûte à pellicule, parfaite pour le Stem-Christiania La Montagne, n° 10, juill.-août, 261 - C.T.
1930 - «[...] l'aide capitale proposée est l'abaissement du centre de gravité, propre à faciliter le maintien de l'équilibre, et un large emploi du stemmbogen et du christiania ; c'est ainsi que prend naissance la technique du stemm-christiania, qui est l'élément principal de l'art du ski moderne [...] Il existe 3 catégories principales de virages et bonds : 1. Stemmbogen 2. Christiania 3. Télémark. Il y a, en plus, des quantités de variantes et d'intermédiaires, tels que le christiania-ciseaux, le stemm-christiania, le chasse-neige-stemmbogen, etc... [...]» J. Selz, trad. : M. WinklerLa Nouv. technique du ski, 10 et 48 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
1933 - «En outre, le Stemm-christiania est un Stemmbogen exécuté très rapidement, avec, en plus, des éléments qui l'élèvent pour ces raisons d'un simple virage à un bond (Swing-Schwung). [...] Après, si on sait exécuter un Stemm Christiania, l'avancement extrême du corps, le vissement, dans les coups de hanches et le plongement vers l'aval, sont encore des finesses qui demandent un soin et des exercices spéciaux» K. WickMan. du ski de descente, 36 et 38 (Fasquelle) - M.J.
télémark-christiania n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Télémark-christiana J. Selz, trad. : M. WinklerLa Nouv. technique du ski, 78 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
virage christiania coulé loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Virage christiania coulé [...] On arrive à un virage lentement coulé avec un grand rayon de courbure, convenable seulement aux vives allures, mais très sûr, même aux plus grandes vitesses. [...] A l'encontre du virage christiania-ciseaux avec faible rayon, le virage christiania coulé est d'autant plus élégant que les ciseaux sont moins ouverts.» J. Selz, trad. : M. WinklerLa Nouv. technique du ski, 84 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
virage christiania-ciseaux loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «A l'encontre du virage christiania-ciseaux avec faible rayon, le virage christiania coulé est d'autant plus élégant que les ciseaux sont moins ouverts.» J. Selz, trad. : M. WinklerLa Nouv. technique du ski, 84 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
virage en stem loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1938 - «Virage en stem (nouvelle appellation du stembogen, qui n'est autre que la traduction littérale de ce mot) puis étude du dérapage latéral pour préparer le christiania avec léger vissage, mais surtout en veillant à ce que l'élève conserve constamment son avancée La R. du ski, n° 1, janv., 12 - C.T.
virage-arrêt Christiania loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Nous traiterons en premier lieu du virage-arrêt Télémark, non pas qu'il soit plus facile ni plus utile à connaître que le virage-arrêt Christiania (selon nous ils se valent), mais parce qu'il est plus généralement pratiqué.» L. Arnaud, trad. : Hoek et RichardsonLe Ski, 97 (Grenoble) - C.T.
virage-Christiania n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1928 - «Les conditions permettant la descente en virage-Christiania sont les mêmes que pour l'arrêt.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. BarblanL'Art du ski, 213 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.