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anti-sous-marin adj. MAR. MILIT. "qui sert à combattre les sous-marins" - GLLF, 1928, Lar. ; GR[85], 1948 ; absent TLF.
1918 - «VEDETTE FRANCAISE "ANTI-SOUS-MARINE", ARMEE D'UNE PIECE DE 75 [...].» La Science et la vie, n° 38, mai, 399, Légende d'illustration - P.E.
averti (un homme - en vaut deux) loc. prov. INTELL. PROVERBE RELAT. - FEW (24, 199b), 1866, Lar. ; TLF, cit. J. Verne, 1879 ; DG, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], DELF, ø d un adverty en vaut deux : Ls, 1694, Acad.
1643 - «[...] ordinairement celuy qui menace n'a pas envie de frapper ; car il sçait bien qu'un homme adverti en vaut deux [...] je suis obligé de vous advertir du mauvais bruit qui court de vous, car on dit qu'on connoist l'amy au besoin, et un homme adverty en vaut deux.» A. Gantez, L'Entretien des musiciens , 49 et 102 (Claudin) - P.E.
averti (un homme - en vaut deux) loc. prov. INTELL. PROVERBE RELAT. - DDL 19, 1643 [repris in DEL, GR] ; BEI, 1842, Quitard ; FEW (24, 199b), 1866, Lar. ; TLF, cit. Verne, 1879 ; GLLF, ø d.
• un adverti en vaut deux - FEW, 1603 ; BEI, Fur. ; Ls, 1694 ; absent TLF.
*1606 - «Cependant de peur d'inconuenient, ie m'en vais en aduertir ces Messieurs qu'ils y prennent garde. Vn aduerti en vaut deux.» [C. de Plaix], Le Passe-par-tout des pères jésuites, 86 (2e éd., s.l.) - P.E.
averti (un homme - en vaut deux) loc. prov. INTELL. PROVERBE RELAT. - DDL 19, 1643 [repris in DEL, GR] ; BEI, 1842, Quitard ; FEW (24, 199b), 1866, Lar. ; TLF, cit. Verne, 1879 ; GLLF, ø d.
• une personne avertie en vaut deux - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1624 - «MARTIN [...] Prenez donc la clef, sans la voir en façon quelconque jusques à demain matin. CLAUDE. Une personne avertie en vaut deux, je la conserveray plus cherement que la prunelle de mon oeil, et la traitteray selon son humeur.» Les Ramonneurs, 121 (Ed. A. Gill, Didier, STFM) - P.E.
bain à quatre sous loc. nom. m. arg. ARG. THÉÂTRE THÉÂTRE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «[...] les figurantes, par compagnie de dix ou douze, sont parquées dans ce qu'on appelle les bains à quatre sous.» Nérée-Desarbres, Sept ans à l'Opéra, 187-8 - P.W.
bande (sous -) loc. adv. ÉDIT. "/pour un journal, etc./" - L [1863], GLLF, TLF, GR[85], ø d.
1786 - «VII. Les gazettes & papiers publics pourront être envoyés concurremment avec les lettres, & ne payeront qu'un port double de celui qu'ils payent par abonnement pour circuler dans l'intérieur du royaume, à la charge d'être mis ou envoyés sous bande.» Arrêt du Conseil d'Etat du 20 décembre, in Bibliothèque physico-économique, 7e année, I, 440 (Buisson) - P.E.
boucle (tenir sous -) loc. verb. JUST. MAR. "garder en prison" - E (sous boucle), 1787 ; absent TLF.
av. 1680 - «Tenir sous boucle. C'est à dire, sous la clé, ou en prison. Fourn.» Richelet, Dict. - R.A.
1704 - «BOUCLE. s.f. [...] BOUCLE, en termes de Marine, signifie, Mettre ou tenir sous clef ou en prison. On a mis ce matelot sous boucle. Les Capitaines doivent arrêter et tenir sousboucle les soldats et compagnons coupables de crime, pour au retour les livrer à la Justice.» Dict. univ. de Trévoux
charrue sous-sol loc. nom. f. TECHNOL. AGRIC. - absent TLF.
Add.DDL
*1860 - «[...] on dépouille la charrue de son versoir, et on ne fait plus agir que le coutre et le soc [...] Tel est le principe des charrues sous-sol, dites aussi charrues-taupes ou fouilleuses.» L. Villerme, Les machines agricoles, in R. des deux mondes, 1er juill., 228 - A.R.-J.De.
*1890 - «Les charrues sous-sol, ou sous-soleuses, fouillent profondément la terre, après qu'elle a été labourée par les charrues ordinaires, mais sans ramener à la surface les couches inférieures.» Lar. GDU, Suppl. 2 (s.v. charrue).
charrue sous-sol loc. nom. f. TECHNOL. AGRIC. - DDL 5, GLLF, PR[77], 1860, R. deux mondes ; absent TLF.
1859 - «Les charrues sous-sol, dont l'emploi prend de l'extension /en Allemagne/, sont la plupart faites sur des modèles anglais.» A. Muller, in Encycl. pratique de l'agriculteur, I, col. 637 (Didot) - P.E.
cheveux (sous les -) loc. adv. non conv. US. ALIM. "dans la bouche" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1627 - «J.B. Cestuy là s'en va sous mes cheveux, à la santé des partans. L. Ce drolle eust esté un bon chantre d'Eglise, il entonne bien. P. Il bevroit la mer et les poissons. J.B. Et cestuy là, à la santé des demeurans.» D. Martin, Les Colloques fr. et all., 94 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
co-homme n.m. VIE PROF. "collègue" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1837 - «[...] un coupé s'avança. C'était celui de M. Loeve-Weimars, le co-homme de M. Janin au Journal des Débats.» J. Lecomte, Les Let. de Van Engelgom, 99 (Bossard) - P.E.
1847 - «Nous demandons pardon à notre co-homme d'Etat de cette incursion sur son domaine [...]» Causeries du Tintamarre, in Baudelaire, Oeuvres en collaboration, 184 (Mercure de France) - P.E.
couleur (homme de -) loc. nom. m. SOCIOPOLIT. - FEW (2/II, 922a), 1835, Acad. ; DG, GLLF, L, PR[73], TLF, ø d.
Add.DDL
*1795 - «Hommes de couleur : Ce sont les nègres, en particulier ceux qui sont détenus dans l'esclavage dans les colonies en Amérique [...]» Snetlage, Nouv. dict. fr. (Gottingue) - LTP
couleur (homme de -) loc. nom. m. SOCIOPOLIT. - DDL 11, 1795, Snetlage ; FEW (2, 922a), GLLF, 1835, Acad. ; L, DG, R, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
Add.DDL :
*1791 - «[...] pour les hommes de couleur, il est de l'intérêt de la mère-patrie de les unir à elle de plus en plus [...]» Jean Bart, numéro 131, 5 - P.E.
*1791 - «[...] les hommes de couleur, nés de père et de mère libre, pourront être membres des assemblées coloniales [...]» Journ. des mécontens, numéro 78, 17 mai, 4b - P.E.
couleur (homme de -) loc. nom. m. SOCIOPOLIT. - DDL 21, 1791 [repris in GR] ; FEW (2, 922a), GLLF, 1835, Acad. ; TLF, ø d. couleur (de -) : DHR, 1791 ; absent TLF.
1789 - «[...] dénonciation des vexations exercées sur les hommes de couleur.» Gorsas, Le Courrier de Paris, V, 23 oct., 67 - P.E.
couper l'herbe sous le menton loc. verb. non conv. RELAT. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1802 - «LA SELETTE. C'est donc toi, vilain moule à faire des chenets, qui pense à m' couper l'herbe sous l' menton.» Henrion et Servière, Drelindindin, 9 (Barba) - P.E.
câble sous-marin loc. nom. m. TÉLÉCOMM. - GR[85], cit. J. Verne, 1874 ; TLF, cit., 1939 ; GLLF, ø d.
1863 - «L'industrie des câbles sous-marins, quoique bien nouvelle, a déjà pris une grande extension. La maison Rattier et Guibal, encouragée par l'administration des lignes télégraphiques, l'a introduite dans notre pays ; elle est arrivée à une fabrication courante de très bons câbles, de dimensions moyennes, immergés depuis quelques années sur notre littoral.» H. Blerzy, in R. des deux mondes, t.43, 1er févr., 733 - M.C.
1868 - «A l'aide d'une lettre de recommandation, Breit obtint une audience du chef du gouvernement français, qui écouta avec intérêt les explications de l'inventeur, examina avec soin les échantillons du câble sous-marin [...]» Lar. GDU , (s.v. câble) - TGLPF
demi-homme n.m. SEXE ET ÂGE - TLF, 1832, Hugo (même texte) ; FEW, 1881, Daudet.
Add.DDL
*1831 - «Quasimodo [...] sorte de demi-homme instinctif.» Hugo, Notre-Dame de Paris, 128 (Ed. nat.) - P.W.
demi-homme n.m. SEXE ET ÂGE - DDL 2, 1831, Hugo ; TLF, cit. Hugo, 1832 ; FEW (4, 455a), 1881, Daudet.
Add.DDL
*1606 - «Demy homme, Semihomo, Semivir, Homo semissis, B.» Nicot, Thresor de la langue françoise, 186b (Picard) - P.E.
*1616 - «Il donna tout pouuoir aux principaux Eunuques, leur laschant la bride et les exemptant du commandement des Magistrats. C'est vne sorte d'hommes impuissans, barbares et sans lettres, sans honte, sans pitié, ausquels si l'arrogance vient à se ioindre, quels monstres de vices n'en doit prouenir ? Ces demi-hommes donc, que lauarice auoit rendus Geants, en peu de mois troublerent tout le Royaume [...]» D.F. de Riquebourg-Trigault, trad. : N. Trigault, Hist. de l'expédition chrestienne au royaume de la Chine, 632 (Cardon) - P.E.
*1763 - «La nature obéit aux désirs du coq ; qu'il est glorieux pour lui de plier la nature à sa volonté ! Il n'a pas besoin des ingrédiens qu'il faut à un vieux duc, ni de cette multitude de postillons qu'il faut à nos demi-hommes, nos quarts-d'hommes et nos bouts d'hommes d'aujourd'hui.» Du Laurens, L'Arétin moderne, 17 (Bibl. des curieux) - P.E.
demi-homme n.m. ANTHROPOL. "homme-singe préhistorique" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - In titre : L. Postif, trad. : J. London, Les Demi-hommes, [Before Adam] (Paris) - J.Hé.
demi-homme n.m. SEXE ET ÂGE "ni homme ni femme" - DDL 18, 1606, Nicot (demy- -) et 1616, Trigault ; TLF, cit. Hugo, 1832 ; FEW (4, 455a), 1881, Daudet.
1552 - «Et maintenant jouist de nostre bien / Ce beau Paris, ce mitré Phrigien, / Tout parfumé entre ces demis-hommes : / Nous ce pandant, qui aux prieres sommes, / Te presenton' les mains d'offrande' pleines [...]» Du Bellay, Oeuvres poétiques, VI, 272 (Droz) - P.E.
*1761 - «Bayle [...] commence son article de Henri IV par dire que si on l'eût fait eunuque, il eût pu effacer la gloire des Alexandre et des César [...] Bayle a-t-il prétendu qu'il fallait être un demi-homme pour être un grand homme ?» Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations, ch. 154, 530 (Ed. R. Pomeau, Garnier, 1963) - J.Hé.
dent ((se) mettre qqch. sous la -) loc. verb. non conv. US. ALIM. "manger" - BEI, 1790 ; TLF, GR[85], ø d.
1732 - «J'espérai [...] qu'ils me jetteraient par compassion un os à ronger, un morceau de pain, enfin quelque chose à mettre sous la dent.» A.-R. Lesage, Hist. de Guzman d'Alfarache, 7 - FXT
dent ((se) mettre qqch. sous la -) loc. verb. non conv. US. ALIM. "manger" - BEI, 1790 ; TLF, GR[85], ø d.
"Négativement" rien de quoi mettre sous la dent : DDL 40, 1690, Fur. ; DEL, 1789 [d'ap. DDL 32]. 1779 - «Que diable d'oeconomie, des hommes qui regorgent de tout, tandis que d'autres qui ont un estomac importun comme eux, et pas de quoi mettre sous la dent.» Diderot, Le Neveu de Rameau, 103 - FXT
1829 - «- Vous voyez devant vous une misérable femme [...], tous malheureux comme les pierres... Pas une miette de pain à nous mettre sous la dent...» Vidocq, Mém., 4, 193 (Tenon) - P.R.
dent (rien à se mettre sous la -) loc. verb. non conv. US. ALIM. - DELF, cit. L'Epatant, 1908 ; DG, GLLF, TLF, Lex.[79], GR[85], ø d.
• rien de quoi mettre sous la dent - L (pas de quoi -), ø d ; absent TLF.
Add.DDL :
*1789 - «Arrive qui piante ; quand je n'aurons plus rin de quoi mettre sous la dent, je mangerons noute main, et je garderai l'autre au lendemain.» Les Trois poissardes, 22 (s.l.n.d.) - P.E.
dent (rien à se mettre sous la -) loc. verb. non conv. US. ALIM. - DEL, cit. L'Epatant, 1908 ; GLLF, TLF, GR[85], ø d.
• rien de quoi mettre sous la dent - DDL 32, 1789 ; L (pas de quoi -), ø d ; absent TLF.
1690 - Furetière, Dict. - R. L. rom., 53, 551.
deux sous (de -) loc. adj. péjor. VALEUR - R, TLF, ø d.
1900 - «Eh bien, feu de deux sous, prendras-tu ? Voilà un quart d'heure que je m'époumonne. Ah ! que Monsieur Rabastens doit flamber plus facilement !» Willy, Claudine à l'école, 40 (Ollendorff) - M.C.E.
drapeaux (sous les -) loc. adv. MILIT. "à l'armée" - TLF, cit. Gide, 1915 ; GLLF, DEL, DHR, ø d rappeler sous les drapeaux : DDL 34, 1834, Let. de Louis-Philippe ; FEW (25, 30a), GLLF, 1932, Lar.
1792 - «[...] le calcul des probabilités sur le nombre d'hommes que la France pouvoit tenir constamment sous les drapeaux, n'ont plus aucune base ; et quand l'esprit de civisme et de liberté n'aura plus de préjugés à combattre, l'état du soldat françois deviendra de plus en plus honorable [...].» Journal des débats et des décrets, n° 113, séance du 21 janv., 275 - P.E.
droits de l'homme loc. nom. m. POLIT. - DG, L, PR[73], TLF, ø d.
1774 - J. Barbeu-Dubourg, Petit code de la raison humaine, § 7 et 8 : Droits de l'homme (Londres), in Catalogue des micro-éditions Hachette, n° 7, 20 - LTP
1791 - «Droits de l'homme : Selle à tous chevaux à l'usage de nos charlatans.» Dict. laconique - LTP
enveloppe (sous -) loc. POSTES - TLF, cit. Balzac, 1845 ; GR[85], ø d.
1793 - «Papier à lettres, d'Hollande, de toutes grandeurs, à billets, avec ou sous enveloppe, uni et à vignettes.» Publicité, in Gazette nationale, Suppl., n° 147, 27 mai, v° et n° 202, 21 juill., v° - P.E.
1818 - «On assure que ces jours derniers quelques personnes n'y ont pas apporté tant de précautions, et que leurs amis ont reçu leurs cartes sous enveloppe ; c'était, en conscience, un peu trop clairement indiquer les bons offices de M. Trottant !» Petite chronique de Paris, année 1818, 5 (Eymery) - P.E.
exploitation de l'homme par l'homme loc. nom. f. SOCIOPOLIT. - ND4, PR[77], 1834, Blanqui ; L, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1829 - Doctrine de Saint-Simon, 212, Séance du 28 janv. (Bouglé et Halévy) - P.W.
*1830 - «[...] le XIXe siècle s'avance sous la conduite d'une pensée dont le but est de substituer l'exploitation de l'homme par l'intelligence à l'exploitation de l'homme par l'homme [...]» Balzac, Traité de la vie élégante, ch. 2, 39, 160 - P.W.
*1833 - «[...] il proscrivait complètement l'exploitation de l'homme par l'homme, il détruisait donc le salaire et la bourgeoisie.» J. Leroux, in R. encyclopédique, oct.-déc., 119 (Mougin) - P.W.
femme-homme n.f. péjor. CARACT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1793 - «[...] rappelez-vous cette Virago, cette femme-homme, l'impudente Olympe de Gouges, qui la première institua des sociétés de femmes, voulut politiquer et commit des crimes.» Chaumette, Affiches de la Commune de Paris, 29 nov., in 121 affiches révolutionnaires, n° 79 (Ed. Les yeux ouverts, 1967) - LTP
femme-homme n.f. péjor. CARACT. - absent TLF.
Add.DDL 11 (1793, Chaumette)
*1806 - «Il n'y a jamais eu plus d'hommes-femmes, que depuis qu'il y a des femmes-hommes. Pourquoi changer de sexe ? elles ne craignent plus les revenans, à moins que ce ne soient leurs maris, ou leurs amants premiers qui sont à la campagne. Elles ne craignent plus le diable, ni les voleurs, ni le tonnerre, ni le feu, ni de verser en voiture. Leur sensibilité, leur grâce, et la mobilité si agréable de leur esprit s'en vont.» Prince de Ligne, Oeuvres choisies, II, 132-3 (Paschoud) - P.E.
femme-homme n.f. péjor. CARACT. - DDL 11, 1793 ; absent TLF.
Au 19e : Add.DDL 15 (1806, Prince de Ligne)
*1892 - «Le troisième sexe se trouve divisé en deux catégories distinctes ... [...] Hommes-femmes, et femmes-hommes, en deux mots composés, voilà le troisième sexe. [...] La femme-homme ne supporte pas ses jupons, et se moque des 'prérogatives' du sexe qu'elle paraît avoir [...] Elle veut la licence (celle des Facultés), la thèse, la toque, l'écharpe législative, et l'Académie !» Le Journ. amusant, 2 juill., 3b-c - G.S.
femme-homme n.f. CARACT. - DDL 11, 1793, Chaumette ; absent TLF.
Au 19e : Add.DDL 15 (1806, Prince de Ligne)
*1870 - « "La plus célèbre des femmes-hommes d'Albanie est aujourd'hui Mara de Perlatoi. Sous le nom de Pierre, elle porte les armes de son père : à l'âge de dix-huit ans, cette jeune fille changea d'état-civil ; c'était pour elle le seul moyen d'éviter de se marier avec un Turc [...] auquel elle avait été fiancée par son oncle [...]» Almanach du Magasin pittoresque, 21, 56 (1871) - J.Hé.
homme n.m. péjor. SEXE ET ÂGE "individu" - absent TLF.
1833 - «Et où demeure 1' homme que vous nommez Ferragus ? - Mais, monsieur, dit-elle en se pinçant les lèvres, ce n'est d'abord pas un homme. C'est un monsieur plus riche que vous ne l'êtes peut-être.» Balzac, Ferragus, V, 75 (Bruges, Pléiade, 1948)
homme n.m. non conv. ÉROT. "amant" - TLF, cit. Colette, 1928 ; PR[67], ø d.
1847 - «J'ai besoin de mon homme pour sortir. Si j'étais insultée, je crierais donc pour rien ?» Balzac, Splendeurs et Misères des courtisanes, V, 841 (Bruges, Pléiade, 1948)
homme (avoir son jeune -) loc. verb. non conv. US. ALIM. "être ivre" - BEI, 1867, Delv. ; FEW (5, 94b ; rég.), GLLF, ø d ; absent TLF.
1835 - «PIERRE, accourant. Ah ! monsieur Charles, ah ! j'ai découvert le pot aux roses ; quatre bouteilles de champagne, dont trois vides, étaient cachées sous sa paillasse... [...] MACAIRE. Merci ! Un fils qui dit à son père : Allez vous coucher ! - C'est égal, je ne t'en veux pas... mais ça n'est pas bien... car tu es mon fils... CHARLES. Mais oui ! mais oui ! MACAIRE. Tu es mon sang, le plus pur de mon sang ! tu es mon tout ! - Ah ! j'ai mon fils ! - J'ai mon jeune homme ! PIERRE. Et il est soigné, j'espère, son jeune homme !» Saint-Amand, Antier, Lemaître, Robert Macaire, 277b (Impr. Didot) - P.E.
1853 - «CESARINE [...] Ah ! quel bonheur !... (Elle se lève vivement et jette en l'air aiguille et faux-col.) ANNIBAL, bas à Mégriot, observant Césarine. La petite malheureuse !... elle a son jeune homme !...» Guénée, Delacour, Thiboust, Une Femme qui se grise, 18 (Impr. Daix) - P.E.
1859 - «ERNEST. - Il me demande si je veux m'humecter. Je lui dis comme ça que j'ai mon casque 5. [Note :] 5 Avoir son casque, ou sa casquette, ou son jeune homme, ou son coup de gaz, être gris.» Monselet, Le Musée secret de Paris, 78 (M. Lévy) - P.E.
av. 1861 - P. d'Anglemont, in Larchey, Les Excentricités du langage fr., 160 (R. anecdotique) - P.E.
1863 - «TOINETTE. On gobelotte, on a son plumet, son jeune homme !» Siraudin et Blum, Mon-Joie fait peur, 32 (Dentu) - P.E.
homme (avoir son jeune -) loc. verb. non conv. US. ALIM. "être ivre" - BEI, 1867, Delv. ; FEW (5, 94b ; rég.), GLLF, ø d ; absent TLF.
• avoir son petit jeune homme
Compl.FEW, GLLF (Nerval)
1852 - «Un individu en blouse, qui semblait avoir son petit jeune homme (être gris) [...]» Nerval, Les Nuits d'octobre, in Nerval, Oeuvres, 421 (Garnier) - P.E.
homme (c'est mon -) loc. phrast. non conv. FAMILLE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.homme "mari" (non conv.) : L, cit. Marivaux ; Lex.[75], cit. Prévost ; DDL 1, GLLF, 1847, Balzac ; R, cit. Zola ; DG, ø d ; TLF, cit. Colette, 1928 ; PR[77], cit. Sartre ; FEW (4,453b), ø d
1832 - «MADAME DUCHEMIN. C'est bien le moins que je le dorlotte un peu, car enfin c'est mon homme, c't'homme... et un homme qui n'aime que sa femme... c'est rare au jour d'aujourd'hui...» Rougemont, Courcy, Dupeuty, Le Courrier de la malle, 28 (Barba) - P.E.
homme (ci-devant jeune -) loc. nom. m. SEXE ET ÂGE - TLF, cit. Stendhal, 1817 ; GLLF, cit. Balzac ; L, DG, ø d.
1812 - In titre : Brazier et Merle, Le Ci-devant jeune homme (Masson) - P.E.
1813 - «Un ridicule plus intolérable, puisqu'il n'est racheté par aucun agrément, est celui de ce ci-devant jeune homme que vous trouverez ici, par la raison qu'on le trouve par-tout. Ce vétéran de la fatuité va de boudoir en boudoir, promener d'insipides hommages [...]» [Jouy], L'Hermite de la Chaussée-d'Antin, III, 83 (Pillet) - P.E.
1816 - «Florville a beau faire, me disais-je, on n'est plus dupe de son manége ; il n'y a plus que lui qui ne sache pas son âge... En sortant de chez ce ci-devant jeune homme, je vis descendre une échelle de corde d'une fenêtre [...]» [Jouy], L'Hermite de la Guiane, III, 164 (Pillet) - P.E.
*1820 - In titre : Rougemont, Maréchalle, Tronet, Le Mariage du ci-devant jeune homme, Barba, in-8 - P.E.
homme (pauvre cher -) loc. nom. m. non conv. APPELL. - TLF ("en parlant d'une personne défunte"), cit Karr, 1832 ; Lex.[79], ø d.
Add.DDL :
*1789 - «Ils aviont pourtant l'impertinence d'en accuser ce pauvre cher homme [Necker], qu'est notre bon ange gardien et notre sauveux [...]» Cahier des plaintes et doléances des dames de la Halle et des marchés de Paris, 22 (s.l.) - P.E.
*1789 - «P. GERARD. [...] l'assemblée ne m'empêchera pas d'aller quand je voudrai faire présent d'un tierçon de cidre et d'un sequier de blé noir pour soutenir c' pauvre cher homme.» Les Actes des apôtres, n° 15, 7 - P.E.
*1796 - «BRUNO. Tians, qu'il est donc drole ! est-ce qu'il auroit un coup de marteau, c' pauv' cher homme ?» Pigault-Lebrun, Les Sabotiers, 28 (Huet) - P.E.
*1796 - «CHRYSOSTOME. [...] Pauvre cher homme, pauvre cher homme ! nous ne le retrouverons pas en vie.» Pigault-Lebrun, L'Esprit follet, 28 (Barba) - P.E.
*1801 - «REYNETTE. Ah ! l' pauvre cher homme ! il est mort. Comme je l'aimois !» Martainville, L'Intrigue de carrefour, 15 (Barba) - P.E.
*1804 - «AUGUSTINE [...] il a tant de peines, le pauvre cher homme ! il fait p't'ête plus de trente voyages par jour [...]» Aude, Le Nouv. Ricco, 4 (Barba) - P.E.
*1808 - «LA VEUVE [...] Le pauvre cher homme, il a dû avoir bien du chagrin de mourir !» [Ribié et Martainville], La Tête du diable, 11 (Barba) - P.E.
*1823 - «VICTOIRE. Ce pauvre cher homme, il canne joliment...» Brazier et Dumersan, Les Cuisinières, 13 (Barba) - P.E.
homme (pauvre cher -) loc. nom. m. non conv. APPELL. - DDL 32, 1789 ; TLF ("en parlant d'une personne défunte"), cit Karr, 1832.
1739 - «[...] mais le pauvre cher homme ne nous disoit pas tout, & nous découvrâmes par après le tu-autem qui avait fait aller la nôce à vau-l'eau [...]» [Caylus], Les Ecosseuses, 23 (Oudot) - P.E.
1756 - «GILLETTE. Oh ! Monsieur, vous vous gaussez des pauvres gens, à moi n'appartient pas tant d'honneur, & puis on n'oublie pas ainsi un pauvre cher homme, comme une chemise sale, hi, hi, hi. [...] GILLETTE, feignant de pleurer. Quoi je ne verrai plus mon pauv' cher homme ; ah misérable que tu z'est...» Théâtre des boulevards , I, 163 et 179 (A Mahon) - P.E.
1773 - «La Mere ROGOME, pleurant. Est ce que mon mari n'est pas à l'Hôtel-Dieu, qui se meurt le pauvre cher homme !» [Carmontelle], Proverbes dramatiques, VI, 87 (Lejay) - P.E.
1779 - «Madame POURSUIT. Ah vraiment, Monsieur, vous avez bien raison de n'en rien croire ! Le pauvre cher homme ! Tout le monde sait que je l'aimois si tendrement ! (Elle pleure.)» Dorvigny, L'Avocat chansonnier, 229 (s.l.n.d.) - P.E.
1783 - «Madame THOMAS [...] Ah ! mon pauvre Thomas, t'es mort ; grand bien te fasse ! car gn'y a pus de plaisir à vivre. Ce pauvre cher homme ! C'est lui qui levait ben le coude ; & ça me met dans l'embarras.» Guillemain, Les Cent écus, 10 (Cailleau) - P.E.
homme (pauvre cher -) loc. nom. m. non conv. APPELL. - DDL 32, 1789 ; TLF ("en parlant d'une personne défunte"), cit Karr, 1832.
• bon cher homme - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1748 - «Tout ça n'est point franc du coglier / Comme un Monsieur de Montpéglier, / Quand il vivoit, le bon char homme [...]» Harangue des habitans de la paroisse de Sarcelles, in Pièces et anecdotes intéressantes, II, 26 (A Aix en Provence, aux dépens des Jésuites) - P.E.
homme (petit -) loc. nom. m. EXPRESS. "bonhomme [dessin d'enfant]" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1607 - «Monte en ma chambre, me demande du papier et de l'ancre pour faire des petits hommes [...].» J. Héroard, Journ., 1, 1271 (Fayard) - P.R.
homme (petit jeune -) loc. nom. m. non conv. SEXE ET ÂGE - GR[85], ø d ; absent TLF.
1809 - «Celui par qui je fus vaincu / Est un petit jeune homme / Bien suffisant, bien convaincu / Qu'il a partout la pomme.» Désaugiers, Rougemont, Gentil, Hector, ou le valet de carreau, 3 (Masson) - P.E.
homme aimable loc. nom. m. ÉROT. "soupirant" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1833 - «Rond en affaires, bon homme, rigoleur, vous eussiez reconnu en lui l'homme aimable de la grisette, qui grimpe avec élégance sur l'impériale d'une voiture, donne la main à la dame embarrassée pour descendre du coupé [...]» Balzac, L'Illustre Gaudissart, IV, 14-5 (Pléiade, 1947)
homme blanc loc. nom. m. HIST. COLON. "Européen" - L, TLF, GR[85], ø d.
1802 - «Si on doit croire ce que disent les naturels et quelques aventuriers anglais il se trouve dans le milieu de ces montagnes une grosse rivière d'eau salée [...] et à leur extrémité au nord un établissement d'hommes blancs. (C'est ainsi que les indigènes appellent les Européens.)» Capitaine Baudin, let. au citoyen Jussieu, 20 brumaire an XI, in Magasin encycl., 9e année, t.II, 541 - J.Hé.
1819 - «Blanc [...] s.m. -che, s.f. homme blanc, femme blanche, t. colonial.» Boiste, Dict. - TGLF
homme chiffre, homme-chiffre n.m. CARACT. - TLF, cit. Barbusse, 1916.
1874 - «Le vieux [le caissier Planus] leva la tête et montra un visage crispé où coulaient deux grosses larmes, les premières peut-être que cet homme-chiffre eût jamais versées de sa vie.» A. Daudet, Fromont jeune et Risler aîné, 320 (Fasquelle) - Burns, 145.
homme d'argent loc. nom. m. FIN. "banquier" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1857 - «Nous autres hommes d'argent, qui ne pouvons pas avoir d'amis véritables, ce que nous demandons surtout à notre femme, c'est d'être notre amie.» Dumas fils, La Question d'argent, acte IV, sc. VII, 123 (Charlieu) - M.C.E.
1873 - «Homme d'argent, de finance, Banquier, agioteur, homme qui trafique sur le numéraire ou les valeurs commerciales.» Lar. GDU , (s.v. homme) - M.C.E.
homme d'État loc. nom. m. POLIT. "celui qui participe à la direction d'un État" - FEW (12, 250a), GLLF, DHR, 1640, Oudin ; TLF, ø d.
1593 - «Le cardinal de Lorreine, l'un des plus grands hommes d'Estat de nostre France [...].» R. de Lucinge, Dialogue du Français et du Savoysien, 44 (Genève, Droz, 1963) - P.E.
homme de combat loc. nom. m. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1879 - «L'opinion publique est toute disposée aujourd'hui à causer de ses champions, des vaillants, des honnêtes, de ceux qui sont morts, aussi de ceux qui attendent la résurrection. Elle saluerait les hommes de combat, ceux que dans la vieille Rue vous aviez alignés sous ce beau titre : Les Nôtres. Les hommes de combat, quoi de meilleur, quoi de plus actuel, dans cet immense courant en faveur de l'amnistie plénière qui secoue les entrailles de la France révolutionnaire ?»E. Gautier, let. à Vallès, 3 nov., 277 (Delfau) - J.Q.
homme de gauche loc. nom. m. POLIT. - TLF, cit. Nouv. Obs., 1981 ; R, ø d.
• homdegôche - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «C'est en quelque sorte un professionnel, comme l'indépendant et l''homdegôche' [...] Il [l'homme d'avant-garde] incline toujours à gauche, comme l''homdegôche' [...] La même peur hante l''homdegôche' qui, à force de gauchir, verse dans le fossé, et trouvera toujours, quoi qu'il fasse, plus 'homdegôche' que lui.» C. Mauclair, Les Métèques contre l'art fr. , 27 et 28 et 31 (Ed. de la Nouv. r. critique) - G.S.
homme de loi loc. nom. m. DR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1847 - «Ecrivez à un avoué en le qualifiant d'homme de loi, vous l'aurez offensé tout autant que vous offenseriez un négociant de denrées coloniales à qui vous adresseriez ainsi votre lettre : - Monsieur un tel, épicier.» Balzac, Le Cousin Pons, VI, 669 (Pléiade)
homme de palais loc. nom. m. DR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1793 - «Les représentants du peuple, les généraux, les administrateurs, sont environnés de bureaux, comme les anciens hommes de Palais [...]» Saint-Just, Discours et rapports, 10 oct., 130 (Ed. sociales) - LTP
homme de pointe loc. nom. m. ALP. "premier de cordée" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «Pendant que l'équipe entame une série de démêlés avec la force mystérieuse que constituent nos 200 mètres de cordes nylon, l'homme de pointe se détache, et, à seule fin d'impressionner le bon public, amorce une partie d'escarpolette pour entrer dans une cheminée pas trop difficile dont la plateforme sommitale rassemble le quatuor.» La Montagne, numéro 348, avr.-juin, 35 - C.T.
homme de rien loc. nom. m. INJURE - FEW (10, 286a), GLLF, TLF, 1648, Scarron ; L, cit. Scarron ; R, ø d.
1606 - «[...] j'ay faict chose que tous mes parens ont blasmée, m'accusans de legereté et peu d'esprit, d'avoir espousé un homme de rien, à ce qu'ils disent, qui au premier vent me laissera vefve de luy, et mariée à un perpetuel deshonneur d'eux et de moy.» Les Amoureux brandons de Franciarque et Callixene, 10 (Gay) - P.E.
1619 - «L'habit jamais n'a faict le moine, / Car bien qu'en Roy et bien qu'en Royne / S'habille le comedien, / Cela n'est pas pourtant à dire / Que l'on doive traicter de Sire, / Ou majesté, l'homme de rien.» C. d'Esternod, L'Espadon satyrique, 145 (Fort) - P.E.
homme de sport loc. nom. m. LOISIRS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1904 - «On eût pu, à cette époque, quoique le mot ne fût pas courant, appeler Toussenel un homme de sport. Il avait le visage basané par le grand air, l'allure élégante et souple que donne la vie active.» Mme Adam [J. Lamber], Mes Premières armes littéraires et politiques, 138 (4e éd., Lemerre) - J.C.
homme de train loc. nom. m. CYCL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1919 - «[...] se révélant homme de train incomparable, il parvint à recoller après une poursuite effrénée du peloton. C'est un homme de grand fond [...] à qui il manque seulement de la vitesse au sprint.» Vélo-Sport, 19 juill. - Lapaille, 11.
homme de tête loc. nom. m. ALP. "premier de cordée" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1940 - «Synonyme de Premier, Leader.» Samivel, L'Amateur d'abîmes, Petit dict., 235 (Stock, Coll. Les Livres de nature) - C.T.
1958 - «La chute de neige des jours précédents a recouvert la piste d'une couche qui nous monte à la ceinture. L'homme de tête doit être remplacé souvent, car faire la trace est extrêmement fatigant.» La Montagne et alpinisme, numéro 17, avr., 200 - C.T.
homme feuillu, homme-feuillu n.m. ARTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1964 - «Le renouveau de la tapisserie [...] a remis à la mode la vieille image de l'homme feuillu qu'avaient aimée les artistes de la Renaissance [...] Cependant les rêves de la littérature contemporaine n'utilisent absolument pas l'homme feuillu [...] C'est que homme-feuillu, de même que fille-fleur, est, plutôt, une image aimable. On pense aux Hamadryades incorporées dans le tronc des chênes, aux Méliades des frênes, à Philémon et Baucis, métamorphosés en arbres voisins par une délicate attention des dieux...» J. Bousquet, Les Thèmes du rêve dans la littérature romantique, 444 (Didier) - J.Hé.
homme peuple loc. nom. m. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1782 - «L'homme peuple est le plus sot et le plus méchant des hommes ; se dépopulariser ou se rendre meilleur, c'est la même chose. - La voix du philosophe qui contrarie celle du peuple, est la voix de la raison.» Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron, in Diderot, Oeuvres complètes, vol. 13, 506 (Club fr. du livre) - J.S.
homme porc-épic n.m. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1802 - «[...] la troisième génération du Porcupine-men, ou l'homme porc-épic [...]» Journ. gén. de la litt. étrangère, messidor an X, 435 - P.E.
1802 - «Sur deux frères de la race des hommes porcs-épics.» E. Geoffroy Saint-Hilaire, in Bull. philomathique, t. III, 105, in La Littérature fr. contemporaine, IV, 65 - P.E.
homme utile loc. nom. m. SOCIOPOLIT. "homme qui travaille" - absent TLF.
Add.DDL :
*1793 - «[...] bons avis aux braves sans-culottes pour qu'ils s'emparent de la clef du garde-manger, afin qu'il ne soit plus délivré de boufaille qu'aux ouvriers et aux hommes utiles.» Hébert, Le Père Duchesne, août, n° 270, 1 (Edhis) - LTP
homme utile loc. nom. m. SOCIOPOLIT. "homme qui travaille" - L, cit. Diderot ; DDL 11, 1793, Hébert ; TLF, cit. Fromentin, 1863.
Add.DDL :
*1782 - «[...] mais on y chercheroit vainement le portrait [parmi ceux des échevins] de l'homme utile qui a imaginé le flottage du bois. J'aimerois néanmoins tout autant connoître son nom et sa figure que celle de Jérôme Bignon.» Mercier, Tableau de Paris, vol.1, t.2, 40-41 (Amsterdam) - TGLF
homme utile loc. nom. m. SOCIOPOLIT. "homme qui travaille" - DDL 34, 1782, Mercier ; absent TLF.
1755 - «Le vuide causé par les inutiles qui seront retournés chacun chez eux, sera bientôt rempli par des hommes utiles et laborieux : l'industrie augmentera d'autant et la consommation n'en sera pas diminuée.» Mirabeau, L'Ami des hommes, part. 2, 410 - FXT
1764 - «Le genre humain, tel qu'il est, ne peut subsister, à moins qu'il n'y ait une infinité d'hommes utiles qui ne possèdent rien du tout [...].» Voltaire, Dict. philosophique, 177 - FXT
1767 - «Il jouit de tout, ne contribue à rien, dérobe à la société une foule d'hommes utiles, ne remplit la tâche d'aucun, et meurt sans laisser d'autre vuide que celui des biens qu'il a consumés.» Marmontel, Bélisaire, ch. 13, 189 - FXT
1778 - «C'est un autre tourbillon que forment ces Derniers [les opulents], bien plus étendu que celui de l'Homme utile : ils emploient mille bras pour nourrir, vêtir, délicater un Homme : & l'Industrieux nourrit seul dix Hommes, & les fait contribuer à la nourriture de cent autres.» Restif de La Bretonne, La Vie de mon père, part. 2, livre 4, 123-4 (Neuchâtel et Paris, Libr. Mérigot, 1779) - R.R.
homme à passions loc. nom. m. ÉROT. - TLF, cit. Balzac, 1835 (même texte).
1834-35 - «Vous êtes encore trop jeune pour bien connaître Paris, vous saurez plus tard qu'il s'y rencontre ce que nous nommons des hommes à passions...» Balzac, Le Père Goriot, II, 884 (Pléiade, 1951)
1881 - Larchey, Dict.
homme à talent loc. nom. m. CARACT. - homme à talents : FEW (13/I, 38a), La Bruyère ; L, ø d ; absent TLF.
1793 - «[...] je demande donc qu'il soit fait un tableau indicatif de tous les hommes à talent qui ont du patriotisme [...]» Boissel, 22 juill., in Aulard, La Société des Jacobins, V, 310 (Jouaust) - LTP
homme-affiche n.m. PUBL. - TLF, cit. Gautier, 1833 (même texte) ; FEW (3, 509a), 1845, Besch.
1833 - «Il eut l'idée de faire promener le nom si laborieusement forgé sur les épaules et la poitrine de l'homme-affiche, ou de le faire broder sur son propre gilet, en grandes lettres, et cela bien avant les Saint-Simoniens.» Th. Gautier, Les Jeunes-France, 92 (Fasquelle) - P.E.
*1842 - «Il est possible qu'ils ne soient pas employés comme étalages ambulans par les marchands les plus fameux et qu'ils aient le mauvais goût de ne pas vouloir ressembler à l'homme-affiche.» E. Briffault, Historiettes contemporaines, 9, 60-61 - P.E.
homme-animal n.m. ANTHROPOL. - TLF, cit. Jouve, 1925.
1806 - «Je ne vous retracerai pas, Monseigneur, le tableau hideux de cet homme-animal, tel qu'il était au sortir de ses forêts.» J. Itard, in L. Malson, Les Enfants sauvages, 190 (Coll. 10/18) - P.E.
*1929 - «L'Anglais vit au moyen d'autres fonctions psychiques fondamentales que nous, continentaux. Il est l'homme-animal. Si, au degré inférieur, il est l'homme-cheval avec une figure chevaline correspondante, [...] il répond au plus haut cas à l'image idéale de l'animal politique.» A. Hella et O. Bournac, trad. : Keyserling, in La R. des vivants, numéro 6, juin, 900 - P.E.
homme-aquarium n.m. plais. SPECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1952 - «C'est dans ce bistrot que passait de temps en temps [...] l'homme-aquarium, l'avaleur de grenouilles [...] il faisait surgir de leur boîte, une par une, de petites rainettes, les caressait d'abord, leur parlait, les mignardisait puis en approchait une de sa bouche et hop d'un coup de pouce l'envoyait en avant, qui disparaissait avec un très petit bruit humide.» J.-P. Clébert, Paris insolite, 249 (Denoël, Livre de poche) - K.G.
homme-araignée n.m. CORPS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1937 - «Tout à coup, l'homme-araignée se faufile entre les banquettes et clame des Brétigny ligne de Vendôme, des Vierzon, des Argenton-Sur-Creuse, des Ostende, des Menton, des Culmont-Chalindrey, des changements à Dijon, à Cologne, à Sperme, à Tournebride.» L.-P. Fargue, in NRF, numéro 280, janv., 9 - P.E.
homme-archive n.m. ETHN. Polynésie- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1864 - «Couronnés de fleurs, accompagnés de leurs inférieurs, qui d'île en île portaient l'allégresse, ces hommes-archives allaient partout rappeler aux membres épars de la famille polynésienne leur origine commune, le passé de la race, et conservaient le dépôt de connaissances dont l'irrécusable valeur devait être reconnue plus tard.» A. de Quatrefages, in R. des deux mondes, t.49, 1er févr., 541 - M.C.
homme-attraction n.m. CIRQUE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1950 - «Le Cirque d'Hiver présenta à nouveau les spécialistes de la voltige et de la bagarre, du vrai catch américano-anglais, pratiqués par des spécialistes anglais contre nos meilleurs hommes-attractions, tels le barbu 'Bing', Benny, le méchant Cabrol [...]» Almanach 1951 de Miroir Sprint, 163a - G.S.
homme-auteur n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1931 - «L'étude se termine par une comparaison entre Proust, Rousseau et Montaigne [...] Ces trois hommes-auteurs, M. Abraham l'indique bien, ont cherché tous les trois à résoudre notre commun problème de l'équilibre de l'homme dans le monde, et c'est par là qu'ils nous captivent.» R. Fernandez, in NRF, numéro 211, avr., 609 - P.E.
homme-baleine n.m. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1954 - «L'HOMME-BALEINE : RUYTER (par Jordaens).» R. Barthes, Michelet par lui-même, 177 (Ed. du Seuil) - P.E.
homme-bouc n.m. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1796 - «Nous n'avons qu'ébauché notre tableau des lois somptuaires ; car dieu sait combien nous avons encore d'hommes-renards, d'hommes-fouines, d'hommes-boucs et d'hommes-moutons.» Rapsodies du jour, numéro 21, 2 - P.E.
1895 - «[...] les nymphes [...] s'approchaient, attirées par la flûte irrésistible. Alors les hommes-boucs se jetèrent sur elles avec une fureur sacrée.» A. France, Le Puits de Sainte-Claire, in A. France, Oeuvres complètes, X, 17-18 (Calmann-Lévy, 1927) - P.E.
homme-brouillard n.m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Au bout d'une demi-heure d'attente, l'autre frère se montrant comme une étoile à l'horizon du nord, je me demandai qui en recevrait du renfort, l'homme-brouillard ou l'homme-lumière ?» Echo des Alpes, numéro 4, 143 - C.T.
homme-cachalot n.m. plais. WW- TLF, cit. Journ. amusant, 1875 (même texte).
1875 - «En fait de curiosités, nous sommes à la tête de l'homme-éléphant. Nous avions eu déjà l'homme-chien. Espérons qu'on nous donnera incessamment l'homme-rhinocéros, l'homme-cachalot, l'homme-girafe, l'homme-léopard, etc. Sans parler de l'homme-femme de Dumas fils. J'aimerais mieux qu'on s'occupât de multiplier l'homme-homme. C'est, de toutes, l'espèce la plus rare à une époque [...] où la virilité devient une vertu de plus en plus inconnue. [...] Quant à l'homme-éléphant, dont les affiches ont bien voulu annoncer l'arrivée dans notre capitale, c'est tout simplement un cas médical tout à fait repoussant et beaucoup plus fait pour provoquer la nausée que la curiosité.» Le Journ. amusant, 16 janv., 2a-b - G.S.
homme-caoutchouc n.m. SPECT. "contorsionniste" - L (caoutchouc), 1868 ; TLF, cit. Morand, 1933.
• homme en caoutchouc - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1850 - «[...] séduits par ces mots bizarres : L'Homme en caoutchouc, nous avons été aux Funambules voir Georges Dean, dont l'étrange souplesse mérite en tout point ce nom.» Nerval, Oeuvres complètes, II, 1237 (Gallimard) - P.E.
homme-charogne n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1932 - «Toutes les préoccupations plus haut énumérées puent l'homme invraisemblablement, l'homme provisoire et matériel, et je dirai même l'homme-charogne. Ces préoccupations en ce qui me concerne me dégoûtent au plus haut degré comme à peu près tout le théâtre contemporain aussi humain qu'il est anti-poétique, et qui, trois ou quatre pièces exceptées, me paraît puer la décadence et la sanie.» A. Artaud, La mise en scène et la métaphysique, in NRF, numéro 221, févr., 228-9 - P.E.
homme-chef n.m. ALP. "premier de cordée" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «L'homme-chef progresse toujours, lentement, par secousses spasmodiques. Je ne le vois pas, mais j'entends ses souliers cloutés qui raclent durement la roche.» Echo des Alpes, n° 4, avr., 115 - C.T.
homme-cheval n.m. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1867 - «Il a tenu parole le vicomte Centaure, homme-cheval il est.» P. Véron, La Mythologie parisienne, 135 (De Vresse) - P.E.
1929 - «L'Anglais vit au moyen d'autres fonctions psychiques fondamentales que nous, continentaux. Il est l'homme-animal. Si, au degré inférieur, il est l'homme-cheval avec une figure chevaline correspondante, [...] il répond au plus haut cas à l'image idéale de l'animal politique.» A. Hella et O. Bournac, trad. : Keyserling, in La R. des vivants, numéro 6, juin, 900 - P.E.
homme-chien n.m. TÉRATOL. - TLF, cit. Journ. amusant, 1875 [d'apr. DDL 17] ; GLLF, fin 19e.
*1897 - «Brandt considère l'hypertrichose des hommes-chiens comme résultat de la persistance et du développement ultérieur du lanugo foetal, que ne vient pas chasser / / un système pileux définitif. Elle résulte donc [...] d'une hypotrichose.»Delage et Poirault, La corrélation, in L'Année biol., 240 (1899) - A.R.
homme-chien n.m. TÉRATOL. "homme au système pileux abondant" - TLF, cit. Journ. amus., 1875 ; GLLF, fin 19e.
1873 - «Des affiches illustrées appelaient récemment l'attention des Parisiens sur deux individus à visage velu, désignés pour ce fait par le nom d'hommes-chiens. [...] M. Roulin est venu à l'Académie des sciences apporter son tribut à l'élucidation des questions de tératologie que soulève l'exhibition des hommes-chiens.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, XLIV, 554 - C.H.
homme-chien n.m. TÉRATOL. - TLF, cit. Journ. amusant, 1875 (même texte).
Add.DDL 8 (1873, Journ. de méd.)
*1875 - «En fait de curiosités, nous sommes à la tête de l'homme-éléphant. Nous avions eu déjà l'homme-chien. Espérons qu'on nous donnera incessamment l'homme-rhinocéros, l'homme-cachalot, l'homme-girafe, l'homme-léopard, etc. Sans parler de l'homme-femme de Dumas fils. J'aimerais mieux qu'on s'occupât de multiplier l'homme-homme. C'est, de toutes, l'espèce la plus rare à une époque [...] où la virilité devient une vertu de plus en plus inconnue. [...] Quant à l'homme-éléphant, dont les affiches ont bien voulu annoncer l'arrivée dans notre capitale, c'est tout simplement un cas médical tout à fait repoussant et beaucoup plus fait pour provoquer la nausée que la curiosité.» Le Journ. amusant, 16 janv., 2a-b - G.S.
homme-chien n.m. TÉRATOL. - TLF, 1875 [d'apr. DDL 17].
Add.DDL 8 (1873) et compl. GLLF (cit. A. Daudet)
*1888 - «A ce moment il passait devant la caserne des dragons et fut distrait par l'aspect des faméliques attendant [...] qu'on leur distribue des restes de soupe [...] terreux, sordides, avec des cheveux, des barbes d'hommes-chiens, des loques de naufragés, ils restaient là sans bouger, sans se parler, en troupeau [...]» A. Daudet, L'Immortel, 106 - J.Hé.
homme-chien n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1588 - «Hommes-chiens, vous dites qu'il n'est point de Dieu. Et qui vous dit le nom de ce qui n'est point ? S'il n'est point, pourquoy débattez-vous de son estre ?» J. de Sponde, Méditations, 14 (Corti, 1954) - P.E.
1591 - Du Bartas, Oeuvres, 1ère journée, 11, in Brunot, II, 195 - Burns, 144.
homme-cinéma n.m. CIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «LA REVUE DU CINEMA [...] Numéro du 1er novembre 1930 [...] L'HOMME-CINEMA par ANDRE BEUCLER [...]» NRF, numéro 206, nov., 363, Publ - P.E.
homme-de-ville n.m. MÉTIER URB. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1779 - «Les maîtres salpêtriers ne pourront préposer aucuns ouvriers, appelés hommes-de-ville, pour la recherche des terres et plâtras salpêtrés qui se trouveront dans les démolitions de bâtiments ou autres endroits, qui ne soient porteurs de certificats [...] Défendons à tous hommes-de-ville, ouvriers, cendriers et cendrières, de quitter leurs maîtres, sans un congé exprès et par écrit desdits maîtres [...]» Ordonnance du lieutenant-général de police, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XXVI, 134-5 - P.E.
homme-dieu n.m. RELIG. "par ext." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1797 - «Connoissez-vous, Gilles, l'homme-dieu, américain ?» J. Leveux, Déposition, in Conseil des Cinq-cents, Message, Extrait du registre des délibérations du Directoire exécutif, 14 ventôse-4 mars, 5 - R.R.
homme-dieu n.m. RELIG. "au Tibet" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.1797, dans DDL 13, correspond à un autre emploi
1901 - «La doctrine de la réincarnation [...] avait déjà provoqué au Thibet l'institution de deux papes, hommes-dieux, de sainteté égale [...]» A. Ular, in R. blanche, numéro 200, 1er oct., 200 - P.E.
homme-dollar n.m. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1898 - «On trouve dans Flaubert des âmes-cyprès, un homme-parole, un homme-plume. Bourget emploie un millionnaire manoeuvre (Voyageuses, p. 68), un homme-dollar (ib., p. 299) [...]» P. Bourget, in Nyrop, Grammaire hist. de la langue fr., III, 263 - P.E.
homme-drapeau n.m. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1928 - «[...] il sembla pendant la première moitié de la guerre que Barrès tînt la place d'homme-drapeau qui fut celle de Lamartine en 1848.» A. Thibaudet, in NRF, 181, oct., 575 - P.E.
1933 - «Maurras [...] homme-drapeau lui aussi, drapeau de ce nationalisme dont Barrès avait été l'inspirateur [...]» NRF, numéro 241, oct., 555 - P.E.
homme-esprit n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1802 - In titre : L.-Cl. de Saint-Martin, Le Ministère de l'homme-esprit, Migneret, in-8 - P.E.
homme-femme n.m. SEXE ET ÂGE "androgyne"
1569 - «Atys [...] Au son du Buis par le mont solitaire, / Loing de chateaus, de bourgs & du vulgaire / Erroit suivy (couvert d'estranges peaux) / De ces chatrés homes-femmes troupeaux.» Ronsard, Oeuvres complètes, XV, 180 (Didier) - P.E.
homme-femme n.m. CARACT. "caractère"
Aux 19e et 20e- TLF, cit. Proust, 1922 (autre texte). 1804 - «[...] il n'y a que vanité chez les femmes, et il y a beaucoup d'hommes-femmes [...]» Stendhal, Corresp., I, 108 (Gallimard) - P.E.
1806 - «Il n'y a jamais eu plus d'hommes-femmes, que depuis qu'il y a des femmes-hommes.» Prince de Ligne, Oeuvres choisies, II, 132 (Paschoud) - P.E.
1922 - «Il suffit du reste de se reporter aux quarante premières pages de Sodome et Gomorrhe et au tableau des hommes-femmes d'un mouvement oratoire si ample et si brillant.» R. Allard, in NRF, n° 105, juin, 642 - P.E.
homme-femme n.m. CARACT. "caractère" - DDL 15, 1569, Ronsard ; TLF, cit. Proust, 1922.
Au 19e : Add.DDL 15 (1804, Stendhal)
*1875 - «En fait de curiosités, nous sommes à la tête de l'homme-éléphant. Nous avions eu déjà l'homme-chien. Espérons qu'on nous donnera incessamment l'homme-rhinocéros, l'homme-cachalot, l'homme-girafe, l'homme-léopard, etc. Sans parler de l'homme-femme de Dumas fils. J'aimerais mieux qu'on s'occupât de multiplier l'homme-homme. C'est, de toutes, l'espèce la plus rare à une époque [...] où la virilité devient une vertu de plus en plus inconnue. [...] Quant à l'homme-éléphant, dont les affiches ont bien voulu annoncer l'arrivée dans notre capitale, c'est tout simplement un cas médical tout à fait repoussant et beaucoup plus fait pour provoquer la nausée que la curiosité.» Le Journ. amusant, 16 janv., 2a-b - G.S.
*1892 - «Le troisième sexe se trouve divisé en deux catégories distinctes ... [...] Hommes-femmes, et femmes-hommes, en deux mots composés, voilà le troisième sexe. [...] La femme-homme ne supporte pas ses jupons, et se moque des 'prérogatives' du sexe qu'elle paraît avoir [...] Elle veut la licence (celle des Facultés), la thèse, la toque, l'écharpe législative, et l'Académie !» Le Journ. amusant, 2 juill., 3b-c - G.S.
homme-femme n.m. SEXE ET ÂGE "androgyne" - DDL 15, 1569, Ronsard ; TLF, cit. Proust, 1922.
Au 18e : 1782 - «[...] j'écris pour les hommes-femmes de Paris [...]» Mercier, Tableau de Paris, III, 99 (Amsterdam) - Gohin, 257.
homme-femme n.m. CARACT. "caractère" - DDL 15, 1569, Ronsard ; DDL 18, 1782, Mercier.
Aux 19e et 20e - TLF, cit. Proust, 1922. Add.DDL 15 (1804, Stendhal)
*1815 - «J'ai été outragé par ces jeunes gens de bon ton [...] ces hommes-femmes, qui crient à tue-tête qu'il faut pendre les fédérés [...] cette garde immortelle qui a défendu et honoré la patrie.» F.B. Boyer-Fonfrède, Interrogatoire prêté par F.B. Boyer-Fonfrède, 52, Arch. nat., BB 18g72 (Toulouse, Bellegarigue) - J.Hé.
homme-forêt n.m. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1947 - «Germaine Richier. 'L'homme-forêt'. Plâtre.» Arts de France, n° 17-18, 51, Légende d'illustration - P.E.
homme-fouine n.m. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1796 - «Nous n'avons qu'ébauché notre tableau des lois somptuaires ; car dieu sait combien nous avons encore d'hommes-renards, d'hommes-fouines, d'hommes-boucs et d'hommes-moutons.» Rapsodies du jour, numéro 21, 2 - P.E.
homme-fée n.m. MYTHOL. - TLF, cit. Hugo, 1877.
*1910 - «Et lui-même, le pauvre poète /Shelley/, si la tradition des hommes-fées, des fati, s'était maintenue dans la légende, il aurait pu passer pour l'un d'eux [...]» L. Félix-Faure-Goyau, La Vie et la mort des fées, 333 (Perrin) - P.E.
homme-gazelle n.m. MYTHOL. Inde- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1878 - «Si le lecteur est curieux de connaître l'effet du voeu de l'homme-gazelle, à la piété de qui Dieu ne savait rien refuser, voici en abrégé la conclusion du pieux récit.» L.M. Devic, in Les Merveilles de l'Inde, 186 - P.E.
homme-girafe n.m. plais. WW- TLF, cit. Journ. amusant, 1875 (même texte).
1875 - «En fait de curiosités, nous sommes à la tête de l'homme-éléphant. Nous avions eu déjà l'homme-chien. Espérons qu'on nous donnera incessamment l'homme-rhinocéros, l'homme-cachalot, l'homme-girafe, l'homme-léopard, etc. Sans parler de l'homme-femme de Dumas fils. J'aimerais mieux qu'on s'occupât de multiplier l'homme-homme. C'est, de toutes, l'espèce la plus rare à une époque [...] où la virilité devient une vertu de plus en plus inconnue. [...] Quant à l'homme-éléphant, dont les affiches ont bien voulu annoncer l'arrivée dans notre capitale, c'est tout simplement un cas médical tout à fait repoussant et beaucoup plus fait pour provoquer la nausée que la curiosité.» Le Journ. amusant, 16 janv., 2a-b - G.S.
homme-grenouille n.m. MÉTIER OCÉANOGR. - TLF, 1949, L'Aurore [d'apr. DDL 18] ; GLLF, ND3, 1955 ; PR[73], Rs, v. 1960.
*1954 - «Je l'avoue, je n'ai pas plongé avec la certitude de l'homme-grenouille dans les grands fonds de la pensée des auteurs.» La R. de Paris, mars, 156 - M.H.
homme-grenouille n.m. MÉTIER OCÉANOGR. - DDL 13, 1954 ; GLLF, Lex.[75], ND4, 1955 ; Rs, PR[77], v. 1960.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1949 - «Les 'hommes-grenouilles' à l'oeuvre. Dans le port de Marseille, les 'hommes grenouilles' de la marine se préparent à faire exploser la mine qui faillit faire sauter le paquebot 'La Marseillaise'.» L'Aurore-France libre, 9 nov., 1b - M.H.
homme-habitant n.m. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1952 - «Il aboutit à la géographie, à la science de l'homme-habitant, et il est rare de lire un ouvrage d'une telle valeur.» C. Delmas, c.r. : M. Sorre, Les Fondements de la géographie humaine, III, in Critique, n° 63-64, août-sept., 814 - P.E.
homme-homme n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1936 - «Car Dieu [...] est mort [...] stérilisant à jamais toute espèce d'Homme-Dieu en tentation de résurrection (et l'on sait Dieu merci que c'est être un dieu que de poser Dieu) - cependant que l'homme-homme qu'annoncent le Führer le sous-chef le surhomme ne paraît encore que sous les espèces de l'histrion, du pédéraste ou de la virago. [...] un Jésus cependant inférieur à Narcisse puisque si le Grec se suffisait à soi-même il fallait qu'au mythe de l'homme-dieu qui cessait d'être Dieu-dieu correspondît très tard celui de l'Homme-singe, symétrique de lui par rapport à l'illusion de l'homme-Homme en voie de réalisation.» A. Petitjean, Imagination et réalisation , 15 et 99 (Denoël et Steele) - P.E.
homme-homme n.m. CARACT. "caractère" - DDL 15, 1936, Petitjean ; absent TLF.
1875 - «En fait de curiosités, nous sommes à la tête de l'homme-éléphant. Nous avions eu déjà l'homme-chien. Espérons qu'on nous donnera incessamment l'homme-rhinocéros, l'homme-cachalot, l'homme-girafe, l'homme-léopard, etc. Sans parler de l'homme-femme de Dumas fils. J'aimerais mieux qu'on s'occupât de multiplier l'homme-homme. C'est, de toutes, l'espèce la plus rare à une époque [...] où la virilité devient une vertu de plus en plus inconnue. [...] Quant à l'homme-éléphant, dont les affiches ont bien voulu annoncer l'arrivée dans notre capitale, c'est tout simplement un cas médical tout à fait repoussant et beaucoup plus fait pour provoquer la nausée que la curiosité.» Le Journ. amusant, 16 janv., 2a-b - G.S.
homme-insecte n.m. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1921 - «[...] un même homme, si on l'examine pendant quelques minutes, semble successivement un homme, un homme-oiseau, un homme-poisson, un homme-insecte [...]» Proust, Sodome et Gomorrhe, 10 (Livre de poche) - P.E.
homme-instrument n.m. SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1830 - «Semblables aux machines à vapeur, les hommes enrégimentés par le travail se produisent tous sous la même forme et n'ont rien d'individuel. L'homme-instrument est une sorte de zéro social.» Balzac, Traité de la vie élégante, in Balzac, Oeuvres diverses, 2, 153 (Conard) - P.W.
homme-loup n.m. MYTHOL. "loup-garou" - TLF (de l'Egypte), cit. Michelet, 1831.
Add.DDL
*1893 - «Les vastes futaies de la Gaule eurent leurs korrigans, leurs fadets, leur sorcières, leurs hommes-loups, habitant des grottes retirées dont nul humain n'eût osé s'approcher.» J. Gourdault, La France pittoresque, X, 99 - R.R.
homme-loup n.m. MYTHOL. - TLF (- de l'Egypte), cit. Michelet, 1831 ; DDL 20, 1893, Gourdault.
1615 - «Outre ce Sagittaire est despeint en façon d'vn monstre, moitié homme, et moitié cheual, tenant vn arc bandé prest à tirer contre tout venant. Voit-on pas le mesme en vous ? voyons nous pas le monstre hideux homme-loup ?» L'Alm. des abusez de ce temps, 10 (Alexandre) - P.E.
homme-loup n.m. CARACT. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
av. 1784 - «Il y a l'homme-loup, l'homme-tigre [...] car rien de plus rare qu'un homme qui soit homme de toute pièce. Aucun de nous qui ne tienne un peu de son analogue animal.» Diderot, in Lar. GDU , (s.v. bête) (1867)
homme-lumière n.m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Au bout d'une demi-heure d'attente, l'autre frère se montrant comme une étoile à l'horizon du nord, je me demandai qui en recevrait du renfort, l'homme-brouillard ou l'homme-lumière ?» Echo des Alpes, numéro 4, 143 - C.T.
homme-léopard n.m. plais. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1875 - «En fait de curiosités, nous sommes à la tête de l'homme-éléphant. Nous avions eu déjà l'homme-chien. Espérons qu'on nous donnera incessamment l'homme-rhinocéros, l'homme-cachalot, l'homme-girafe, l'homme-léopard, etc. Sans parler de l'homme-femme de Dumas fils. J'aimerais mieux qu'on s'occupât de multiplier l'homme-homme. C'est, de toutes, l'espèce la plus rare à une époque [...] où la virilité devient une vertu de plus en plus inconnue. [...] Quant à l'homme-éléphant, dont les affiches ont bien voulu annoncer l'arrivée dans notre capitale, c'est tout simplement un cas médical tout à fait repoussant et beaucoup plus fait pour provoquer la nausée que la curiosité.» Le Journ. amusant, 16 janv., 2a-b - G.S.
homme-molécule n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1828 - «Et l'homme-molécule de M. Broussais ! Ne pourrait-il pas aussi faire naître certains scrupules ? Qui a vu un molécule ? Qu'est-ce qu'un molécule ? S'il est doué d'une vie passive, il faut que, pour agir, une force quelconque le pousse : mais où est cette force ?» Eckstein, Le Catholique, n° 35, nov., 348 - P.E.
homme-monde n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1828 - «Viraj, en sanskrit, désigne l'être cosmique, l'homme-monde, le fort, le vertueux, le prototype de l'humanité, l'esprit céleste qui a pris forme humaine [...]» Eckstein, Le Catholique, n° 32, août, 192 - P.E.
1929 - «Mais le fait que, comme Européen majeur, nous soyons obligés d'aller chercher l'homo unius libri qu'est Montaigne pour en faire un équivalent des hommes-monde Shakespeare ou Goethe indique que nous sommes mal à l'aise dans le centrisme littéraire.» A. Thibaudet, in NRF, n° 187, avr., 543 - P.E.
homme-mouche n.m. SPECT. - TLF, cit. Journ. amusant, 1892 (même texte).
1892 - «Et Blondin, traversant le Niagara sur un fil de fer .. Et l'homme-mouche qui, en 1854, faisait florès à l'ancienne Gaîté en marchant la tête en bas, sous le plafond de ce théâtre ...» Le Journ. amusant, 21 mai, 3a - G.S.
homme-mouton n.m. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1796 - «Nous n'avons qu'ébauché notre tableau des lois somptuaires ; car dieu sait combien nous avons encore d'hommes-renards, d'hommes-fouines, d'hommes-boucs et d'hommes-moutons.» Rapsodies du jour, numéro 21, 2 - P.E.
homme-nation n.m. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1831 - «La France a-t-elle donc péri parce que Napoléon, ce génie prodigieux, cet homme-nation, n'est plus ?» L. de Cormenin, Libelles politiques, I, 217 (Hauman) - P.E.
homme-nature n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1927 - «Le goût du grand, le goût du sublime, le goût du divin : voilà d'abord Jean-Jacques. Le goût de l'homme aussi ; non pas de l'homme-type, de l'homme abstrait, universel, tel qu'on le conçut au XVIIe siècle, mais de l'homme-nature, de l'homme en chair et en os, de l'individu.» J. Delteil, in NRF, n° 170, nov., 622 - P.E.
homme-orange n.m. SPECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1866 - «Vous voyez défiler dans ce livre [La Rue, de J. Vallès] toute la procession des déclassés, boxeurs, chanteurs ambulans, colosses de tréteaux, l'homme-orange, la femme à barbe, le grimacier, sans compter la Vénus au râble et bien d'autres.» C. de Mazade, in R. des deux mondes, t.65, 1er oct., 764 - M.C.
homme-orchestre n.m. CARACT. - GLLF, Lex.[75], 1962, Lar. ; PR[77], v. 1964.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1920 - «Ces tentatives périodiquement renouvelées ont pour traits communs la répudiation de tout art limité dans son dessein et dans sa technique, le mépris des formes arrêtées et des sujets bien définis, [...] et l'ambition d'être un homme-orchestre cosmique. Mais écoutons plutôt M. René Ghil [...]» R. Allard, in NRF, n° 87, déc., 944 - P.E.
homme-orchestre n.m. MUS. - TLF, DHR, 1884, Bourges ; FEW (7, 393b), GLLF, DDM, 1885, L. Daudet.
1842 - «Avec accompagnement de grosse caisse, frappée à tour de bras par un Homme-Orchestre qui joue de six instruments, le tout renforcé du bruit saccadé des castagnettes que tient la petite soeur de ce Galopin.» E. Bourget, Physiologie du gamin de Paris, 65 (Laisné) - P.E.
1864 - «L'HOMME-ORCHESTRE [...]» Ch. Yriarte, Paris grotesque, Les Célébrités de la rue, 225 (Libr. paris.) - P.E.
homme-parole n.m. WW- TLF, cit. Flaubert, 1852.
*av. 1880 - «On trouve dans Flaubert des âmes-cyprès, un homme-parole, un homme-plume. Bourget emploie un millionnaire manoeuvre (Voyageuses, p. 68), un homme-dollar (ib., p. 299) [...]» P. Bourget, in Nyrop, Grammaire hist. de la langue fr., III, 263 - P.E.
homme-perco n.m. abrév. , sur homme et percolateurarg. ARG. MILIT. "corvée pour aller chercher le café" - E (s.v. perco "celui qui colporte les racontars"), 1915 ; absent TLF, GR[92]. .
1916 - Esnault, Le Poilu tel qu'il se parle , (s.v. perco) (1919) - K.G.
homme-phare n.m. POLIT. - TLF, cit. L'Express, 1972. phaare, en apposition : GLLF, 1967 ; DMC, 1969.
1936 - «Zinoviev, Kamenev et consorts donnent une grande démonstration de leur technique du mensonge et de la fourberie [...] Zinoviev écrit un article nécrologique sur Kirov qu'il appelle cet Homme-Phare. Kamenev suit cet exemple.» Aragon, in Commune, n° 38, oct., 199 - P.E.
homme-pilier n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Entre temps, le sorbet se concentre si bien sur la poitrine de l'homme-pilier que celui-ci désespère de son sort ; à la suite d'une période qui a paru très longue il est enfin libéré. Maintenant, Ravanel ne doit plus compter que sur lui-même, car l'aide du piolet, maintenu du dessous à bout de bras par le camarade debout sur le tampon, est peu efficace.» Echo des Alpes, numéro 9, 414-5 - C.T.
homme-plante n.m. ANTHROPOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1828 - «Dès que l'organisme est reconnu comme principe unique de l'existence, il faut, pour expliquer cette existence dans toutes ses phases, parcourir l'échelle entière de l'organisme. De l'homme-plante vous irez à l'homme-poisson, de l'homme-poisson à l'homme-quadrupède. Vous vous élèverez ensuite de l'homme sauvage au barbare, et enfin à l'homme de la civilisation.» Eckstein, Le Catholique, numéro 35, nov., 349 - P.E.
homme-plante n.m. PSYCHOL. - DDL 30, 1828, Eckstein ; absent TLF.
1806 - «Il faut avoir éprouvé toutes les angoisses d'une instruction aussi pénible ; il faut avoir suivi et dirigé cet homme-plante dans ses laborieux développements, depuis le premier acte de l'attention jusqu'à cette première étincelle de l'imagination, pour se faire une idée de la joie que j'en ressentis [...]» J. Itard, in L. Malson, Les Enfants sauvages, 220 (Coll. 10/18) - P.E.
homme-plume n.m. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF
av. 1880 - «On trouve dans Flaubert des âmes-cyprès, un homme-parole, un homme-plume. Bourget emploie un millionnaire manoeuvre (Voyageuses, p. 68), un homme-dollar (ib., p. 299) [...]» P. Bourget, in Nyrop, Grammaire hist. de la langue fr., III, 263 - P.E.
homme-poisson n.m. WW- TLF, cit. Gide, 1927.
1828 - «Dès que l'organisme est reconnu comme principe unique de l'existence, il faut, pour expliquer cette existence dans toutes ses phases, parcourir l'échelle entière de l'organisme. De l'homme-plante vous irez à l'homme-poisson, de l'homme-poisson à l'homme-quadrupède. Vous vous élèverez ensuite de l'homme sauvage au barbare, et enfin à l'homme de la civilisation.» Eckstein, Le Catholique, numéro 35, nov., 349 - P.E.
1921 - «[...] un même homme, si on l'examine pendant quelques minutes, semble successivement un homme, un homme-oiseau, un homme-poisson, un homme-insecte [...]» Proust, Sodome et Gomorrhe, 10 (Livre de poche) - P.E.
*1954 - «HOMMES-CAILLOUX, HOMMES-POISSONS.» R. Barthes, Michelet par lui-même, 41 (Seuil) - P.E.
homme-progrès n.m. SOCIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1835 - «C'est vrai que le progrès est une admirable chose ! il accélère, il multiplie les plaisirs, il double, il triple le prix de l'existence ; ... n'est-ce pas ? badaud, touriste, homme-progrès, homme-vapeur, homme-wagon ; n'est-ce pas ? [...] En chocolat blanc ! [...] Je conçois que les yeux de l'homme-progrès s'écarquillent à cette vue, que ses narines s'enflent, qu'il méprise son pauvre grand-père qui le but noir [...]» R. Töpffer, Mélanges , 152 et 157 (Cherbuliez) - P.E.
homme-quadrupède n.m. ANTHROPOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1828 - «Dès que l'organisme est reconnu comme principe unique de l'existence, il faut, pour expliquer cette existence dans toutes ses phases, parcourir l'échelle entière de l'organisme. De l'homme-plante vous irez à l'homme-poisson, de l'homme-poisson à l'homme-quadrupède. Vous vous élèverez ensuite de l'homme sauvage au barbare, et enfin à l'homme de la civilisation.» Eckstein, Le Catholique, numéro 35, nov., 349 - P.E.
homme-renard n.m. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1796 - «Nous n'avons qu'ébauché notre tableau des lois somptuaires ; car dieu sait combien nous avons encore d'hommes-renards, d'hommes-fouines, d'hommes-boucs et d'hommes-moutons.» Rapsodies du jour, numéro 21, 2 - P.E.
homme-rhinocéros n.m. plais. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1875 - «En fait de curiosités, nous sommes à la tête de l'homme-éléphant. Nous avions eu déjà l'homme-chien. Espérons qu'on nous donnera incessamment l'homme-rhinocéros, l'homme-cachalot, l'homme-girafe, l'homme-léopard, etc. Sans parler de l'homme-femme de Dumas fils. J'aimerais mieux qu'on s'occupât de multiplier l'homme-homme. C'est, de toutes, l'espèce la plus rare à une époque [...] où la virilité devient une vertu de plus en plus inconnue. [...] Quant à l'homme-éléphant, dont les affiches ont bien voulu annoncer l'arrivée dans notre capitale, c'est tout simplement un cas médical tout à fait repoussant et beaucoup plus fait pour provoquer la nausée que la curiosité.» Le Journ. amusant, 16 janv., 2a-b - G.S.
homme-sandwich n.m. d'apr. angl. PUBL. - PR[67], 1941 ; ND2, 20e.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1881 - «Elle se sauve en compagnie de Médard, un bohème déclassé qui tour à tour, le soir, compose des refrains pour les concerts à bocks, et promène en homme-sandwich, le jour, des affiches marchantes dans les rues.» Le Charivari, 31 janv., 2 - Z. rom. P., 86, 337.
*1907 - «Homme sandwich : Pauvre diable qui colporte dans les rues une réclame sur le dos et sur la poitrine [...]» H. France, Vocab. de la langue verte - IGLF
homme-sandwich n.m. d'apr. angl. PUBL. - DDL 3, DAH, TLF, 1881, Le Charivari.
• sandwichman - DDL 18 (sandwich man), 1884, Daryl.
1892 - «Les pauvres sandwichmen ayant fait leur temps, à quand le tour des pretty sandwichwomen ?» Le Journ. amusant, 9 juill., 6c - G.S.
homme-sandwich n.m. d'apr. angl. PUBL. - DDL 3, ND4, PR[77], TLF, 1881, Le Charivari ; Lex.[75], 1900 ; R, GLLF, 20e.
• sandwich man - DDL 14 (sandwichman), 1892 ; absent TLF.
1884 - «On voit toujours des sandwiches men traîner mélancoliquement au bord des trottoirs, comme une chape de plomb, deux tableaux sur lesquels s'étale en lettres gigantesques le conseil fatidique.» Daryl, Vie publique en Angleterre, 195, in Bonnaffé - R.R.
homme-standard n.m. SOCIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. standard, adj. ou en appos. "conforme au modèle habituel, sans originalité" : DA[82], DAH, TLF, 1930, P. Morand ; GLLF, GR[85] (cit.), 1938, Bernanos ; FEW (18, 118b), 1963, Rob. ; Lex.[79], ø d
1932 - «Dans son essence, le romantisme est bel et bien le contre-courant qui s'oppose au courant principal du monde moderne. Rébellion de l'individu contre une forme de vie à l'excès intellectualisée et socialisée ! L'homme d'aujourd'hui, c'est d'une part le philistin bien mécanisé, bien socialisé, qui jouit de son confort moderne et se délecte de son journal ; mais c'est aussi le révolté contre ce type d'homme-standard qu'enfante le règne de l'usine et de la bureaucratie.» G. Brunet, in Mercure de France, 1, 141 - M.C.
homme-support n.m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «Sans protester, le tampon résiste à la surcharge, et Ravanel, après avoir grimpé sur les épaules du camarade, joue à nouveau du piolet. Dans l'état actuel, pour l'homme-support placé face à la muraille de glace, bras levés afin de maintenir son collègue supérieur, les distractions consistent à voir défiler les éclats translucides [...]» Echo des Alpes, numéro 9, 414-5 - C.T.
homme-taureau n.m. SPECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «[...] leurs chapeaux cylindriques [de personnages noirs] [...] se dirigeaient vers les escaliers de pyramides où se trémoussaient des hommes-taureaux et des danseurs de confréries [...]» Malraux, Le Miroir des limbes, 55 (Pléiade, 1976) - A.Ré.
homme-tigre n.m. CARACT. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
av. 1784 - «Il y a l'homme-loup, l'homme-tigre [...] car rien de plus rare qu'un homme qui soit homme de toute pièce. Aucun de nous qui ne tienne un peu de son analogue animal.» Diderot, in Lar. GDU , (s.v. bête) (1867)
homme-tigre n.m. SPECT. - TLF, cit. Giraudoux, 1922.
1811 - «Le rôle d'Oreste semble fait pour Talma. Il y serait parfait et montrerait l'homme-tigre.» Stendhal, Journ., IV, 119 (Gallimard, 1935-36) - P.E.
homme-type n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1927 - «Le goût du grand, le goût du sublime, le goût du divin : voilà d'abord Jean-Jacques. Le goût de l'homme aussi ; non pas de l'homme-type, de l'homme abstrait, universel, tel qu'on le conçut au XVIIe siècle, mais de l'homme-nature, de l'homme en chair et en os, de l'individu.» J. Delteil, in NRF, n° 170, nov., 622 - P.E.
homme-type n.m. SOCIOL. type, en appos. : DDL 15 (édifice-type), 1905 ; GLLF, 1926 ; GR[85], cit. Colette, 1929 ; DDL 24 (Rép.), 1965 ; DMC (personne-type), cit. Le Monde, 1966 ; Lex.[79], ø d.
1832 - «Beethoven en Allemagne, Shakspeare en Angleterre, en France Victor Hugo, tels sont les trois hommes-types avec lesquels le génie de Berlioz sympathise le plus [...]» J. d'Ortigue, in R. de Paris, XLV, 297 - P.E.
homme-vapeur n.m. SPECT. - absent TLF.
Add.DDL
*1906 - «A mesure que la course à pied se vulgarisait en France, la nécessité apparaissait de distinguer un sport désintéressé des exercices forains où brillaient à l'envi tous les hommes-vapeur et les hommes-éclair, et de fermer résolument les cercles athlétiques aux professionnels en voie de galvauder des efforts généreux.» G. Bourdon, La Renaissance athlétique et le Racing Club de France, 107-8 (Racing Club) - P.E.
homme-vapeur n.m. SPECT. - TLF, cit. Saint-Clair, 1887 (même texte) ; DDL 15, 1906, G. Bourdon.
1887 - «En France ce métier [de coureur à pied professionnel] est presque inconnu ; à part celles de l'Homme-éclair, de l'Homme-vapeur, etc., les exhibitions publiques de coureurs à pied ne sont pas fréquentes.» G. de Saint-Clair, Sports athlétiques, 90 (Arnould) - G.S.
homme-vapeur n.m. SOCIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1835 - «C'est vrai que le progrès est une admirable chose ! il accélère, il multiplie les plaisirs, il double, il triple le prix de l'existence ; ... n'est-ce pas ? badaud, touriste, homme-progrès, homme-vapeur, homme-wagon ; n'est-ce pas ?» R. Töpffer, Mélanges , 152 (Cherbuliez) - P.E.
homme-vent n.m. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1954 - «L'HOMME-VENT : FRANCOIS Ier (par Le Titien).» R. Barthes, Michelet par lui-même, 176 (Ed. du Seuil) - P.E.
homme-vigie n.m. CH. DE FER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «C'est aussi un jeu qui vaudrait la chandelle que la présence, recommandée par le Dr Toulouse, d'un homme-vigie sur les machines des grands rapides. L'espérance mathématique' d'éviter d'effroyables catastrophes justifie assurément le supplément de dépenses ainsi engagé.» R.M. Guelliot, in Le Spectateur, n° 23, 180 - P.E.
homme-vélocipède n.m. plais. CYCL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1868 - «Moitié roue & moitié cerveau, / Voici l'homme-vélocipède. / Il va, plus docile qu'un veau, / Moitié roue & moitié cerveau. / Il se rit, animal nouveau, / De Buffon & de Lacépède ! / Moitié roue & moitié cerveau, / Voici l'homme-vélocipède.» Banville, Nouv. odes funambulesques, 130 (Lemerre) - P.E.
homme-wagon n.m. SOCIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1835 - «C'est vrai que le progrès est une admirable chose ! il accélère, il multiplie les plaisirs, il double, il triple le prix de l'existence ; ... n'est-ce pas ? badaud, touriste, homme-progrès, homme-vapeur, homme-wagon ; n'est-ce pas ?» R. Töpffer, Mélanges , 152 (Cherbuliez) - P.E.
homme-âne n.m. SC.-FICTION - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1781 - «Mais ils sont fort heureux dans leur brutitude, ces bons Hommes-ânes ! Ils sentent vivement, ils jouissent avec transport ; ils trouvent facilement l'objet de leur Désir ; que faut-il-de-plûs, pour être heureux !» Restif de La Bretonne, La Découverte australe par un homme volant, II, 339 (Slatkine, 1979) - J.Hé.
homme-échantillon n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1953 - «Le terrain d'entente naturel et méconnu du freudisme, du racisme et du marxisme, c'est que l'homme, dans ces doctrines, n'existe que sous l'aspect de l'homme-échantillon. Spinoza n'est qu'un juif, Goethe un bourgeois, Léonard ou Dostoïevski représentent tel ou tel complexe.» W. Weidlé, L'homme-échantillon, in Nouv. NRF, n° 4, avr., 715 - P.E.
homme-échec n.m. MORALE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1953 - «[...] l'importance qu'on /Sartre/ accorde ici /Saint Genet/ au mythe de l'homme-échec, les nombreuses adhérences par lesquelles la fable de Genet-voleur-tante-onaniste-mendiant-etc... tient encore à celle de Rimbaud [...]» Etiemble, in Nouv. NRF, n° 2, févr., 348 - P.E.
homme-écho n.m. PUBL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1842 - «HOMME. - Variétés : Il y a l'homme-prospectus, [...] l'homme-porte-voix, l'homme-caisse, l'homme-écho ; cette dernière variété compte des sous-variétés innombrables.» Ph. Chasles, Etudes sur les hommes et les moeurs au 19e siècle, 450 (Amyot) - P.E.
1935 - «Les échotiers nous ont rappelé pendant ces vacances le nombre remarquable de cinquantenaires que la littérature avait à célébrer en cette année 1935 [...] Les cinquante ans d'un écrivain sont à ce point de vue une date privilégiée. C'est encore la jeunesse. C'est en tout cas la jeunesse pour tous ceux que nous a nommés l'homme-écho.» A. Thibaudet, in NRF, n° 266, nov., 743-4 - P.E.
homme-éclair n.m. ATHLÉT. SPECT. - TLF, 1887, de Saint-Clair [d'apr. DDL 17] .
*1906 - «A mesure que la course à pied se vulgarisait en France, la nécessité apparaissait de distinguer un sport désintéressé des exercices forains où brillaient à l'envi tous les hommes-vapeur et les hommes-éclair, et de fermer résolument les cercles athlétiques aux professionnels en voie de galvauder des efforts généreux.» G. Bourdon, La Renaissance athlétique et le Racing Club de France, 107-8 (Racing Club) - P.E.
homme-éclair n.m. ATHLÉT. SPECT. - TLF, cit. Saint-Clair, 1887 (même texte) ; DDL 15, 1906, G. Bourdon.
1887 - «En France ce métier [de coureur à pied professionnel] est presque inconnu ; à part celles de l'Homme-éclair, de l'Homme-vapeur, etc., les exhibitions publiques de coureurs à pied ne sont pas fréquentes.» G. de Saint-Clair, Sports athlétiques, 90 (Arnould) - G.S.
homme-écorce n.m. WW- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1927 - «Tant qu'on ne nous fera pas connaître un Klee peintre, nous lui préférerons Max Ernst, plus divers, plus puissant et qui jamais ne donne cette impression de travailler sur toiles d'araignée. Ses singuliers hommes-écorce, dont la bouche et les yeux sont des trous par où passe le ciel ; ses sanglantes silhouettes si cruellement découpées sont, malgré tout, nanties d'un certain poids qui rassure le spectateur normal.» A. Lhote, in NRF, n° 164, mai, 704 - P.E.
homme-écureuil n.m. CIRQUE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
v. 1840 - «Il n'est en effet pas de comparaison qu'on ne se permette, ni de qualité qu'on ne lui attribue. On le /Auriol/ nomme l'homme-oiseau, l'homme-écureuil, etc.» T. Rémy, Les Clowns, 22 (Grasset) - P.E.
homme-éléphant n.m. SPECT. TÉRATOL. - TLF, cit. Journ. amusant, 1875 (même texte).
1875 - «En fait de curiosités, nous sommes à la tête de l'homme-éléphant. Nous avions eu déjà l'homme-chien. Espérons qu'on nous donnera incessamment l'homme-rhinocéros, l'homme-cachalot, l'homme-girafe, l'homme-léopard, etc. Sans parler de l'homme-femme de Dumas fils. J'aimerais mieux qu'on s'occupât de multiplier l'homme-homme. C'est, de toutes, l'espèce la plus rare à une époque [...] où la virilité devient une vertu de plus en plus inconnue. [...] Quant à l'homme-éléphant, dont les affiches ont bien voulu annoncer l'arrivée dans notre capitale, c'est tout simplement un cas médical tout à fait repoussant et beaucoup plus fait pour provoquer la nausée que la curiosité.» Le Journ. amusant, 16 janv., 2a-b - G.S.
jeu (sous -) loc. adv. ÉVÉN. "fig." - absent TLF.
Add.DDL :
*1840 - «Oui, c'est indigne ! d'exposer ainsi une pauvre femme... je me doutais bien qu'il y avait quelqu'intrigue sous jeu... d'abord, un homme qui change de nom, ça n'est pas naturel.» Lefranc et Marville, Si nos femmes savaient !, xix, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
jeu (sous -) loc. adv. ÉVÉN. "fig." - DDL 4, 1840 ; TLF, cit. Sand, 1863.
1804 - «LAMINA. Enfans, il y a de la gabegie sous jeu. Talmouse est un sournois qui a laissé échapper Tralala pour accuser Bombarde de sa fuite.» Daudet, Servière, Léger, Bombarde, 16 (Cavanagh) - P.E.
lettres (homme de trois -) loc. nom. m. INJURE "sot" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.sot en trois - : L (cit.), DG (cit.), R (cit.), GLLF, 1669, Molière ; DELF, mil. 17e ; TLF, cit. Bloch, 1944.
1605 - «[...] si le Soldat vous appelle comique et maigre bouffon : dittes-luy qu'il est homme de trois lettres, non pas Rex, mais ce qu'on entend communément.» La Response faite a maistre Guillaume, in Le Soldat françois, ensemble M. Guillaume, 190 (s.l.) - P.E.
1768 - «HENRIETTE. Moi ! j'épouserois ce petit homme de trois lettres !» [Ansart], Henriette, 25-26 (Des Ventes de Ladoué) - P.E.
lever sous paquet loc. verb. arg. ARG. PRISONS RELAT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1821 - Ansiaume, Arg. du bagne de Brest - Fr. mod., 12, 59.
livres (faire de 100 sous 4 -, et de 4 - rien) loc. verb. ARGENT "dissiper son bien" - L, ø d ; absent TLF.
1683 - «Boucard me propose un receveur : il me semble que de cette manière on fait de cent sous quatre livres, et de quatre livres rien ; ne connoissez-vous point cette manière de parler ?» Mme de Sévigné, Let., à M., Mme de Guitaut , 30 mars, II, 930 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
1690 - «On dit proverbialement en ce sens, qu'un homme fait de cent sous quatre livres, et de quatre livres rien, lorsqu'il perd sur les ventes et achats de ses marchandises, ou qu'il se ruine en pensant faire le bon mesnager.» Furetière, Dict.
main (remplir la - d'un honnête homme) loc. verb. non conv. ÉROT. "pour évoquer des contours féminins rebondis" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1713 - «La gorge faite au tour, d'une blancheur à éblouïr ; la peau unie et délicate. Le sein montroit par ses mouvements réglez l'agitation du coeur dans sa respiration, et indiquoit une santé parfaite. Elle en avoit peu, mais ferme ; et elle me disoit quelquefois en plaisantant, qu'une femme en a toûjours assez quand elle en a de quoi remplir la main d'un honnête homme.» R. Chasles, Les Illustres Françoises, 292 - FXT
main (remplir la - d'un honnête homme) loc. verb. non conv. ÉROT. "pour évoquer des contours féminins rebondis" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
• remplir la main d'un honnête ecclésiastique - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1748 - «- Oui en vérité, disait l'abbé en entrant, elle devient tous les jours plus jolie, ses tétons sont grossis au point de remplir fort bien la main d'un honnête ecclésiastique [...].» J.-B. de Boyer d'Argens (?), Thérèse philosophe, 606 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
nombrils dorés (être né sous des -) loc. verb. d'apr. sous des lambris dorés non conv. ARGENT "être né d'une famille aisée" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1899 - «[...] tu manques de race. - Dame, je ne suis pas né sous des nombrils dorés.» S. Boubée, La Marchande de frites, II. Maman Fricoteau, 191 (Paris et Cie) - Ch.G.
parler à un homme loc. verb. non conv. SANTÉ "fig. : décharger son ventre" - FEW (7, 607a), BEI, 1640, Oudin ; absent TLF.
1627 - «C. Je voudrois que l'on se levast de table, je ne puis plus manger ni boire, je suis plein comme un oeuf : il me faut faire semblant d'aller parler à un homme, ou faire de l'eau, et puis enfiler la venelle.» D. Martin, Les Colloques fr. et all., 92 (Strasbourg, Faculté des Lettres) - P.E.
passer sous le bec de qqn loc. verb. non conv. ÉVÉN. "fig. : échapper à qqn" - R (v.tr.), DELF, ø d ; absent TLF.
1800 - «DUBUIS, seul. Comment ! la plus jolie femme de la rue de l'Oursine me passerait sous le bec !» Gouffé et Duval, Cri-Cri, 20 (Barba) - P.E.
1809 - «La Mère DUSEIGLE. J' sais bien c' que t'as tant à coeur. Tu n' me pardonneras jamais de n'avoir pas voulu t' laisser l' perroquet d' feu not' pauvre tante. Mais t'auras beau faire, y t' passeras sous le bec, c't' oiseau là. Mad. TOURTENVILLE. C'est ce que nous verrons. [...] Mad. DUSEIGLE. Oh ! c'est tout vu.» Francis, Le Gâteau des rois, 14 (Cavanagh) - P.E.
passer sous le nez de qqn loc. verb. ÉVÉN. "fig. : échapper à qqn" - PR[72], Balzac ; TLF, cit. Bernanos, 1948passer devant le nez à : FEW (7, 32a), v. 1670 et 1845, Besch.
1843 - «Il m'a passé sous le nez le déjeuner !... quand mamzelle Camille a entendu le papa... la peur lui a pris, il a fallu me dissimuler sous la table.» Dupeuty et Cormon, Les Cuisines parisiennes, I, ix - B.W.
presqu'homme n.m. SOCIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1843 - «Toutefois, ce qui me surprend, ce n'est pas qu'un homme, nourri dans l'idolâtrie de lui-même, un homme qualifié de tout-puissant par soixante millions d'hommes ou de presqu'hommes, entreprenne et mette à fin de telles choses ; c'est que [...] pas une seule [voix] ne se sépare du choeur pour réclamer en faveur de l'humanité contre les miracles de l'autocratie. On peut dire des Russes, grands et petits, qu'ils sont ivres d'esclavage.» A. de Custine, La Russie en 1839, let. 8, 11 août, vol. 1, 243 (D'Amyot) - J.S.
presse (sous -) loc. adv. IMPRIM. - FEW (9, 362b), 1787, Féraud ; GLLF, 1788, Féraud ; TLF, cit. Balzac, 1833 ; R, 1846, Chateaub. ; L, DG, Lex.[75], PR[77], ø d.
• sous la presse - TLF, 1567, Grenn, Plantin ; FEW, GLLF, 1636, Monet ; L, Mol. ; PR[77], ø d.
*1630 - «Je vouldrois qu'il m'eust cousté de bonnes libvres de mon sang et avoir peu voir voz minutes avant qu'elles feussent soubz la presse.» Peiresc, Let., VII, 258-9 (Impr. nat.) - P.E.
*1633 - «[...] un livre que le père Thomasinus va mettre soubs la presse intitulé Athena Patavina [...]» G. Naudé, in Les Correspondants de Peiresc, II, 31-32 (23-4) (Slatkine) - P.E.
presse (sous -) loc. adv. IMPRIM. - FEW (9, 362b), 1787, Féraud ; GLLF, 1788, Féraud ; TLF, cit. Balzac, 1833 ; R, 1846, Chateaub. ; L, DG, Lex.[75], PR[77], ø d.
1746 - «Enfin rien ne peut donner de la défiance pour l'engagement que j'ai pris de publier un volume tous les six mois. Le second est actuellement sous presse, le troisiéme est traduit ; & graces à la protection de Monseigneur le Chancelier qui m'a fait l'honneur de me choisir pour cette entreprise, la guerre n'interrompt pas mes communications avec l'Angleterre.» A.-F. Prévost, trad., Hist. gén. des voy., Avertissement du traducteur, I, xlvi (Didot) - P.E.
presse (être sous -) loc. verb. IMPRIM. - DDL 15, 1746, A.F. Prévost [repris in GR] ; FEW (9, 362b), 1787, Féraud ; GLLF, 1788, Féraud ; L, TLF (mettre -), cit. Campredon, 1948 mettre sous la presse : TLF, 1567, J. Grévin ; être sous la presse : DDL 15, 1630
1719 - «Dictionnaire Historique-Critique, Chronologique, Geographique & Litteral de la Bible par le Reverend Pere D. Aug. Calmet, Abbé de S. Leopold de Nancy, deux vol. in-fol. sous presse. [...] Il y a sous presse une relation de tout ce qui s'est passé de remarquable dans la Marine, tant ancienne que moderne [...]» Le Nouv. Mercure , janv., 141 et déc., 146 - P.E.
1721 - «En voici trois nouvelles [énigmes], qui, à ce que je crois, n'ont pas encore été mises sous presse.» Suite de la clef, ou journ. hist., mai, 320 - P.E.
1734 - «C'est un homme de beaucoup d'ésprit & profond sur la Politique ainsi que vous en pouvés juger par son Mahmoud. Vous en jugerés encore mieux par ses Eléments du Comerce qui sont actuellement sous presse en Hollande.» Le Blanc, let., 12 mai, in H. Monod-Cassidy, Un Voyageur-philosophe au XVIIIe siècle, l'abbé Jean-Bernard Le Blanc, 207 (Harvard University Press) - P.E.
périodique (sous-vêtement -) loc. nom. m. HYG. CORPS - ø t. lex. réf. ; absent TLF. périodique : DDL 18 (serviette périodique), 1950 ; GLLF, 1970 ; TLF (tampon -), cit. Que choisir, 1973 ; Lex.[79], GR[85], ø d.
1922 - «KILOSA [...] SOUS-VETEMENT PERIODIQUE, IMPERMEABLE MADAME, Dans votre sac de voyage emportez un vrai 'KILOSA'. Vous éviterez bien des ennuis.» La Montagne, numéro 154, sept., Publ - C.T.
quatre sous (de -) loc. adj. non conv. VALEUR "fig." - TLF, cit. Mirebeau, 1900 ; PR[72], ø d.
1867 - «Quatre-sous (De). Etalon à l'aide duquel le peuple apprécie la valeur des choses - qui n'en ont pas pour lui.»Delvau, Dict. - IGLF
1874 - «[...] comme le tambour en tête de son régiment, nous allons annoncer avec notre sifflet de quatre sous l'avant-garde de votre armée, le Coming P. !»Vallès, in The Coming P., nov., 364 (Delfau) - J.Q.
queue (avoir deux trous sous la -) loc. verb. non conv. SEXE ET ÂGE - BEI, 1640, Oudin ; absent TLF.
• avoir deux pertuis sous la queue - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1584 - «LOYS. Si est-ce que les dames ont beaucoup de finesse, et n'y a au monde malice par dessus celle de la femme. Il se faut garder du devant d'un toreau, du derrière d'une mulle et de tous costez d'une femme. Puis fiez-vous à qui a deux pertuis sous la queuë !» F. d'Amboise, Les Neapolitaines, in Anc. théâtre fr., VII, 283 (Jannet) - P.E.
rappeler sous les drapeaux loc. verb. MILIT. - TLF, cit. J.O., 1927 ; FEW (25, 30a), GLLF, 1932, Lar. ; GR[85], ø d.
1834 - «M. de Zuylen a assuré notre chargé d'affaires qu'aucun soldat hollandais n'avait été rappelé sous les drapeaux ; qu'il n'y avait aucun préparatif quelconque, et que le roi des Pays-Bas ne songeait qu'à faire céder le duc de Nassau.» Louis-Philippe, let. au roi des Belges, 27 mars, in R. rétrospective, n° 21, 328b (1848) - P.E.
sens (tomber sous le -) loc. verb. PHILOS. "être directement perçu par les sens" - TLF, 1661, Bossuet ; GLLF, DHR, av. 1662, Pascal ; DEL, fin 17e, Pascal ; FEW (11, 463a), Pascal.
Formule d'approche : 1584 - «Le Ciel (dient-ils) [les Platoniques] tombe souz l'action des sens : car il est veu tant visiblement, que le nier seroit d'entendement stupide.» J. Des Caurres, Oeuvres morales, 62 v° (De La Noue) - P.E.
serpent (trouver un - caché sous les fleurs) loc. verb. RELAT. "fig." - ø t. lex. réf. ; absent TLF le serpent est caché sous les fleurs : FEW (11, 520a), 1685 ; TLF, cit. Proudhon, 1840.
[1826] - «Mais, hélas ! tout n'est point roses dans les plaisirs, car le matin du troisième jour je m'aperçus avec horreur que j'avais trouvé un serpent caché sous les fleurs. En six semaines de privations et de soins, je me vis parfaitement rétabli.» Mém. de Jacques Casanova de Seingalt, t. 1, ch. 7, 243 (Bruxelles, Libr. Rozet, 1826-38) - R.R.
sous adj. péjor. VALEUR "inférieur" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «[...] les Indépendants, les Tuileries, le Salon d'Automne sont pleins de sous-Matisse, de sous-Friesz, de sous-Vlaminck, de sous-Utrillo, de sous-Derain, de sous-Dufy, et il y a même des sous-Gromaire, des sous-Lhote et des sous-Léger, et des sous-Le Fauconnier, qui ne sont ni plus ni moins 'sous' que les pâles disciples des habits verts au temps de Bonnat et de Carolus.» C. Mauclair, Les Métèques contre l'art fr., 82 (Ed. de la Nouv. r. critique) - G.S.
sous prép. ENSEIGN. "[le compl. désigne une personne qui prodigue un enseignement, un savoir], en se laissant instruire par" - GLLF, TLF, DHR, 1651, Scarron.
1534 - «Par ce moyen aussi Ponocrates luy feist oublier tout ce qu'il avoit aprins soubz ses antiques precepteurs, comme faisoit Timothé à ses disciples qui avoient esté instruictz soubz aultres musiciens.» F. Rabelais, Gargantua, 144 (Genève, Droz, 1970) - P.E.
sous (comme quatre -) loc. adv. non conv. TOILETTE "mal, sans soin" - TLF, cit. Zola, 1885 ; DEL, cit. Zola ; FEW (12, 51a ; rég.), GLLF, GR[85], ø d.
• comme quatre sols - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1752 - «Elle est couverte de diamans et des habits roide d'or. La notre a l'air d'une dame ruinée à côté. Sa maison a l'air d'un vieux chateau, et elle est faite comme quatre sol.» Mme de Graffigny, let., 4 janv., in Helvétius, Corresp. gén., I, 267 (University of Toronto Press) - P.E.
sous (comme quatre -) loc. adv. non conv. TOILETTE "mal, sans soin" - TLF, cit. Zola, 1885 ; DEL, cit. Zola ; FEW (12, 51a ; rég.), GLLF, GR[85], ø d.
1807 - «Il est fait comme quatre sous. Pour dire malproprement vêtu, mal arrangé ; ses vêtemens sont tout en désordre.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, II, 346 (Slatkine) - P.E.
sous (de deux -) loc. adj. péjor. VALEUR "de peu de valeur" - DDL 16, 1900, Willy ; GLLF, GR[85], TLF, ø d.
1791 - «Sans inviolabilité, vous n'avez pas un Roi, vous avez un chénapant à qui le premier cuistre pourra chercher une foutu quérelle d'Allemand, de qui le premier scélérat ambitieux voudra manger la soupe royale, un pauvre sire de deux sous, à qui il fera mille tours, et tendra cent pièges pour le foutre à bas.» [Lemaire], 116e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 6 - P.E.
sous (de quatre -) loc. adj. péjor. VALEUR "de peu de valeur" - DDL 6, 1867, Delv. ; GR[85], cit. Duhamel ; GLLF, DELF, TLF, ø d.
1791 - «[...] et c't'assemblée, et tous leux commodités, et tous leux tribunaux d'quat'sous [...]» [Buée], Grand jugement de la mère Duchesne, 9 (Crapart) - P.E.
sous (ficelé comme quatre -) loc. adj. non conv. TOILETTE "mal habillé" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.fait comme quatre sous : DDL 38, 1807, D'Hautel
1909 - «Et l'amour d'enfant, à peine rentrée dans ses appartements, confiait à sa compagne de jeux, la petite Lilie, ébaubie de telles révélations, qu'elle avait cru mourir de rire en voyant la poire de la dame aux cheveux blancs ; que Mme L... était ficelée comme quatre sous et possédait une voix de perroquet ; elle traita une des fidèles de sa mère, en manière de gentillesse, de dromadaire et une autre de grenouille de bénitier, par fine allusion à ses sentiments de piété.» Y. Sarcey, La Route du bonheur, part. 3, ch. 1, 303-4 (2e éd., Libr. des Annales) - R.R.
1934 - «Elle est ficelée comme quatre sous, she's a regular guy.» J.E. Mansion, Harrap's standard French and English dictionary, part. 1 (1963) - R.R.
sous (fichu comme quatre -) loc. adj. non conv. TOILETTE "mal habillé" - TLF, cit. Colette, 1910.
1907 - «FICHU. Habillé. "Être bien ou mal fichu ; fichu comme quatre sous."» H. France, Dict. de la langue verte, 127a (Libr. du Progrès) - TGLPF
sous (ne pas donner quatre - de) loc. verb. non conv. ÉVÉN. "fig." - TLF, cit. Courteline, 1900 ; GR[85], ø d.
1875 - «Il tousse effroyablement. FALINGARD, à part. - Ah ! le malheureux !... je ne donnerais pas quatre sous de son avenir !» Labiche, Un Mouton à l'entresol, in Labiche, Théâtre, 1035 (Laffont, Coll. Bouquins) - P.R.
sous fesses loc. adj. et loc. nom. m. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1967 - «Le baudrier Jagzel (G'Sell, Nancy) consiste en un anneau fermé (cousu, collé) de large sangle (50mm) placé à hauteur du sternum avec bretelles réglables d'un seul tenant (25mm de large) ; poids, 220g. Pour l'artificiel, on lui adjoint une sangle 'sous fesses' de 50mm, étudiée pour diminuer la fatigue, maintenue par un sanglon réglable de 25mm ; poids du 'sous fesses' : 210g ; résistance de la sangle pectorale, 4800kg.» La Montagne et alpinisme, numéro 63, juin, 114 - C.T.
sous-acétate n.m. CHIM. - TLF, cit. Kapeler, Caventou, 1821 ; L, GLLF, 1871 ; Lex.[75], v. 1960.
*1823 - «[...] l'acide pyro-urique, qu'on neutralise par le sous-acétate de plomb, et qu'on précipite ensuite par l'hydrogène sulfuré.» Saigey, in Courtin, Encycl. mod., I, 208 (Mongie) - P.E.
sous-administration n.f. ADMIN. "administration secondaire" - ø t. lex. réf. ; absent TLF."administration insuffisante" : GR[85], mil. 20e ; GLLF, DMC (cit.), 1967, Le Figaro
1817 - «[...] ce ministère est divisé en plusieurs sous-administrations, dont chacune a aussi son budget bureaucrate, dont vous ne pouvez connoître le montant [...].» Villèle, discours, in J. Fiévée, Hist. de la session de 1816, 410 (Le Normant) - P.E.
1863 - «Le tout est relié par un service central, où sont gouvernés plus directement les intérêts de l'entreprise. A chacune de ces trois branches est affecté un personnel spécial et distinct. Il y a déjà un premier et utile contrôle dans l'antagonisme inévitable de ces sous-administrations, qui travaillent à un point de vue différent.» J. Gaudry, in R. des deux mondes, t. 46, 15 juill., 426 - M.C.
sous-affluent n.m. GÉOGR. - TLF, cit. Verne, 1873 ; Rs, mil. 20e ; GLLF, 1964, Lar.
*1893 - «A Foix, l'Ariège rallie à l'ouest l'Arget, qui, au lieu de rouler des paillettes d'or, comme fait plus bas, vers Saverdun, le cours d'eau dans lequel il s'absorbe, se borne, en sous-affluent bien appris, à charrier des paillettes d'argent.» J. Gourdault, La France pittoresque, XXVIII, 374 - R.R.
*1895 - «SOUS-AFFLUENT. s.m. Affluent d'un affluent.» Guérin, Dict. des Dict., Suppl.
sous-agent n.m. ADMIN. MÉTIER "fonctionnaire de second ordre" - TLF, cit. Pradelle, 1903 ("fonctionnaire d'un arsenal" : GLLF, GR[85], 1904, Lar.).
Add.DDL :
*1890 - «A la librairie Antoine Teppex, rue Croix-de-Ville N° 4, l'on peut se procurer les certificats imprimés pour obtenir le passeport ainsi que chez le Géomètre Teppex, qui fournit aussi tous les autres renseignements comme sous-agent [...].» Le Valdôtain, 12 mars, 4 - P.Z.
*1899 - «M. Cavaignac. Pour que cet ingénu les ait écartées d'un geste si dédaigneux, il faut que ce soit bien maigre chère. Des ragots d'agents et de sous-agents. De petits faux sans importance. Il faut savoir gré à l'état-major de n'en avoir pas acheté davantage.» Clémenceau, Vers la réparation, 282 - FXT
sous-agent n.m. ADMIN. MÉTIER "fonctionnaire de second ordre" - DDL 46, 1890, Le Valdôtain ; TLF, cit. Pradelle, 1903.
1847 - «L'agent en chef pour l'émigration choisira et enverra à la côte de Krou, sur les points qui lui paraîtront le mieux situés un petit nombre de sous-agents recommandables qui seront chargés de réunir les émigrants. Les sous-agents expliqueront aux habitants que le navire à vapeur est un des bâtiments de guerre de N.M.B.» Trad., in Annales maritimes et coloniales, t. 102, 445 (Impr. royale) - P.E.
sous-aide-majorité n.f. MILIT.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1766 - «Bourdeville (Bernard François Fulchrand Joseph Cursay de) est parvenu à une lieutenance le 21 Janvier 1761, et à une sous-aide-majorité depuis le 1er Février 1763.» J. de Roussel, Table historique de l''Etat militaire de France' depuis 1758 jusqu'à présent, 35 (Guillyn) - J.Hé.
sous-alimentation n.f. MÉD. - PR[72], 1946 ; ND2, 20e.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1918 - «La sous-alimentation et l'anémie ont pris une telle extension que la récente épidémie de grippe a enlevé environ 20 % des femmes en état de grossesse et des femmes en couches.»Scheidemann, in Suppl. du Journ. de Genève, 17 nov., in R. Rolland, Journ. des années de guerre 1914-1919, 1655 (Albin Michel, 1952) - J.S.
sous-alimentation n.f. MÉD. - TLF, 1918, Scheidemann ; PR[72], 1946 ; ND2, 20e.
*1926 - «[...] la sous-alimentation du malade est contraire à la cicatrisation de l'ulcération.»A. Martinet, Thérapeutique clinique, 1228 - C.H.
*1933 - «Les enfants qui vomissent par suite d'une sous-alimentation devront recevoir une ration supplémentaire.»J. Carles, Précis de thérapeutique appliquée, 761 - C.H.
sous-alpin adj. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1811 - «Il y a un autre usage dans les villages des montagnes sous-alpines.» Annales des voy., XVI, 259 - P.E.
1817 - «[...] plusieurs de nos papillons, la vipère commune [...] ont, dans le midi de la France, en Italie, etc., leur domicile sur les montagnes alpines ou sous-alpines.» Nouv. dict. d'hist. nat., XVI, 227 (Deterville) - P.E.
sous-amendement n.m. POLIT. - DG, ND3, PR[73], 1835, Acad. ; L, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø d)
1789 - «Après tant de débats, de mandements et de sous-amendemens, le décret qui suit a enfin été prononcé [...]» Marat, L'Ami du peuple, 25 déc., n° 77 - LTP
1789 - «Je demande en sous-amendements que tous les amendements soient renvoyés à M. de Brézé [...]» Mirabeau, Discours, 30 déc., in HLF, IX, 2, 777 - LTP
1789 - «Tout amendement sera mis en délibération avant la motion ; il en sera de même des sous-amendements, par rapport aux amendements [...]» Duvergier, Collection des lois, décrets, 29 juill., I, 37, in Frey, 57 - LTP
*1790 - «Sous-amendement : C'est un amendement à l'amendement.» Mr de L'Epithète, Dict. national et anecdotique (Paris) - LTP
sous-amendement n.m. POLIT. - TLF, 1789, Le Moniteur.
Add.DDL 11 (1789)
*1824 - «SOUS-AMENDEMENT. s.m. Modification apportée à un amendement.» Raymond, Dict. - B.G.
*1831 - «Chacun griffonne sur sa table un bout d'amendement ou de sous-amendement, comme il lui plaît de donner nom, et il le lance au président, qui a toutes les peines du monde à le déchiffrer.» Cormenin, Libelles politiques, I, 307 (1836) - P.E.
*1831 - Acad., Dict., Suppl - B.G.
sous-Apollinaire n.m. Anthroponymesur G. Apollinairepéjor. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «[...] il y a eu des sous-Gide comme M. Cocteau, et des sous-Apollinaire comme M. André Salmon, poète de talent englué dans la bohème artistique stérile [...]» C. Mauclair, Les Métèques contre l'art fr., 120 (Ed. de la Nouv. r. critique) - G.S.
sous-aponévrotique adj. MÉD. - Rs, 1846, Besch. ; TLF, cit. Gérard, 1912.
1834 - «Si la peau est profondément ulcérée, et si on a à craindre une inflammation sous-aponévrotique, on abandonne le point sur lequel on avait agi primitivement, pour en choisir un autre peu distant du premier.»Journ. de méd. et de chir. pratiques, V, 122 - C.H.
sous-arête n.f. GÉOGR. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1911 - «[...] notre descente s'effectue donc par la voie facile de l'arête Est, bifurquée plus bas en deux sous-arêtes qui enferment entre elles le lac de Palluel.» La Montagne, numéro 6, juin, 331 - C.T.
1923 - «C'est de la partie haute de cette croupe, peu au-dessous de son brusque redressement en apic dans les rochers du Sirac, qu'on peut facilement continuer vers l'O., par les éboulis dominant la montagne de Gouiran, pour atteindre la sous-arête S.O. du Sirac.» La Montagne, numéro 161, avr., 105 - C.T.
sous-associé n.m. DR. - FEW (12, 19a), mil. 17e ; absent TLF.
1656 - «[...] aucuns des traitans desdits marais, associés, cessionnaires de leurs droits, sous-traitans et sous-associés, ou autrement intéressés auxdits marais à dessécher [...]» Déclaration, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XVII, 333 - P.E.
sous-bacha n.m. d'apr. turc MILIT. Turquie"sous-gouverneur d'une province des pays musulmans" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1598 - «[...] nous iettasmes en fin l'ancre à vn traict d'arquebuse de Iaffa, & enuoyasmes lesquif en terre auec certains mariniers pour faire aduertir le Sous-Bacha de Rama, de nostre venuë, afin qu'il nous donnast licence de monter à Rama [...]» J. de Villamont, Voy., livre 2, ch. 10, 300 sqq - R.R.
1721 - «Officier turc, qui est sous le Bacha, le prémiér après lui.» Dict. univ. de Trévouxaussi dans Boiste, 1829.
sous-batteur n.m. TECHNOL. AGRIC. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1876 - «Brevets d'invention, 3 juillet 1876 [...] Janin, système de batteur et de sous-batteur mobile en fer creux et tôle perforée pour machines à battre les grains.» L'Industriel du Sud-ouest, 8 nov., 579 - J.Hé.
sous-boche n.m. non conv. , péjor. HIST. CONTEMP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1920 - «Encore un sous-boche. Sur mandat d'arrêt [...] le nommé Baestli Joseph, 64 ans, de Lesquin [...] est poursuivi pour avoir accompagné volontairement les boches dans leurs perquisitions.» Le Réveil du Nord, 19 fév., 1 - J.Hé.
sous-bouffon n.m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1968 - «Et surtout je reste sous-bouffon général pour ne pas devenir un pauvre, avec une âme de pauvre. La misère avilit. Le pauvre devient laid et prend l'autobus, se lave moins, sent la transpiration [...]» A. Cohen, Belle du seigneur, 298 (Gallimard) - C.T.
sous-bouffonnerie n.f. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1968 - «Le social, oui. Bien sûr, elle est trop noble pour être snob, et elle croit n'attacher aucune importance à ma sous-bouffonnerie générale. Mais son inconscient est follement snob, comme tous les inconscients, tous adorateurs de la force.» A. Cohen, Belle du seigneur, 305 (Gallimard) - C.T.
sous-brigadier n.m. POLICE - PR[73], 1875.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1854 - «Le 30 du mois dernier, vers dix heures du matin, le sous-brigadier Espagne, chef du poste de la douane appelé Nicolas, situé sur les bords du golfe de Gascogne [...] aperçut un navire caboteur à deux milles environ au large des brisans.» Journ. du Havre, in R. complémentaire des sciences appliquées, 169-70 (1er janv. 1855) - P.E.
sous-bruissant adj. PERCEP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] on reste sur le quai, une péniche passe, ce bruit imbruissible, sous-bruissant que l'on entend avec les cheveux [...]» V. Thérame, La Dame au bidule, 207 (Ed. des Femmes) - K.G.
sous-budget n.m. ADMIN. - GLLF, DMC (cit.), GR[85], 1969, L'Express. ; absent TLF.
1863 - «Chacun des deux magistrats dut se mouvoir dans une sphère d'attributions distincte, mais sans qu'il fût possible toutefois, dans bien des cas, d'éviter des embarras et des conflits. La préfecture de police a son budget spécial, ses dépenses et même ses recettes particulières, qui font sous-budget, soumis comme celui des hospices au conseil municipal, et qui figure ensuite en un seul chiffre au budget général de Paris.» Bailleux de Marisy, in R. des deux mondes, t.47, 15 oct., 796 - M.C.
sous-cabotin n.m. péjor. INJURE
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1889 - «Le sous-cabotin, le mime répugnant de sa propre âme qu'on appelle un poète, enfin le dernier des hommes, Pierrot... [...]» A. Remacle, in R. indépendante, n° 32, juin, 467 - P.E.
sous-carbonate n.m. CHIM. - L, ø d ; absent TLF.
1825 - «[...] quelques eaux minérales peu excitantes, comme celles qui contiennent un peu d'acide carbonique, quelques sous-carbonates, pourront être permises [...]» C. Broussais, Sur la duodénite chronique, 64 (Delaunay) - P.E.
sous-catégoriel adj. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1927 - «La transposition de l'une des valeurs du mot peut en affecter les autres. Le mot byk [taureau] [...] change de valeur sous-catégorielle et devient un inanimé [...] Viennent ensuite les notions d'objet et d'agent impliquées dans toute représentation spontanée d'un procès et en fonction desquelles se constituent la valeur sous-catégorielle de transitivité-intransivité et celle de procès 'personnel' et impersonnel.» S. Karcevski, Système du verbe russe , 33 et 41 (Prague, Impr. Legiografie) - J.S.
sous-cave n.f. MINES - TLF, cit. Haton de La Goupillière, 1905 ; GLLF, 1964, Lar. ; Rs, mil. 20e.
1904 - «Sous [...] -cave f. (Expl.) Der Schram. Furrow, channel.» Hoyer et Kreuter, Dict. technologique fr.-all.-angl., 693 (Bergmann) - P.E.
sous-chapelain n.m. RELIG. - L, ø d ; absent TLF.
1771 - «Il y a deux sous-chapelains, qui n'ont que 400 liv. par an ; ils ne disent la messe que les dimanches et fêtes, l'un à dix heures, l'autre entre midi et une heure.» Remarques polit. sur le château de la Bastille, in S.E., Description hist. des prisons de Paris, Notice sur la Bastille, 20 juin, 34 (1828) - R.R.
1842 - «SOUS-CHAPELAIN. s.m. (hist. ecclés.) Ecclésiastique subordonné au chapelain.» Complément Acad. - TGLF Corr.FEW (2, 286b) (1877, Lar.)
*1876 - Lar. GDU - TGLF
sous-chef n.m. VIE PROF. - GR[85], 1771 [sic] ; TLF (d'administration), 1791, Réimpression de l'anc. moniteur ; FEW (2, 342b), GLLF, fin 18e ; L, ø d.
Compl.PR (même date, ø réf.)
1791 - «Mad. MIRGON. Vous n'avez donc pas fait attention à ce que nous disoit tout à l'heure le sous chef.» [S. Leu], L'Elève d'Alfort et le chirurgien de vaisseau, 25 (s.l.) - P.E.
sous-chef-d'oeuvre n.m. péjor. VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1891 - «Une nouvelle presque très bien, quelque chose comme un sous-chef-d'oeuvre.» J. Renard, Journ., 78 (Gallimard) - P.E.
sous-code n.m. LING. SÉMIOL. "système de relations particulières que les éléments du code global de la langue entretiennent entre eux" - GLLF, GR[85], TLF, 1972, Dict. de ling.
1964 - «La variabilité des lectures ne peut donc menacer la "langue" de l'image, si l'on admet que cette langue est composée d'idiolectes, lexiques ou sous-codes [...].» R. Barthes, in Communications, n° 4, 48 - P.E.
1970 - «On peut d'ailleurs rattacher au code transformationnel (à la fois linguistique et démiurgique) un sous-code, dont les traits sont abondants, qui est celui de la nomination.» R. Barthes, in Poétique, n° 1, 8 - P.E.
sous-conscience n.f. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1895 - In titre : Trad. : C.-Th. Green, La sous-conscience à l'oeuvre pendant l'état produit par les anesthésiques (in Soc. Psych. Res., 1894, mars), cité in L'Année psychol. 1894, 1ère année, 593 - M.C.
1896 - «[...] si l'automatisme est l'effet d'une sous-conscience, chacun de nous doit avoir en lui un moi caché qui le surveille, le reprend, le corrige, l'inspire, et accomplit pour lui la basse besogne des actes vulgaires ; ce n'est pas moi qui mets mes mains dans mes poches, qui marche, etc., c'est l'autre personnalité. Voilà, d'après Pierce, où il faut en venir si on veut avoir une théorie consistante.» A. Binet, c.r., in L'Année psychol. 1895, 2e année, 904-5 - M.C.
1907 - «[...] celui qui, suivant l'exemple de M. Freud et s'armant de patience, va fouiller dans le subconscient de ses malades, et constate que leur mentalité s'améliore au fur et à mesure qu'on retire des profondeurs de cette sous-conscience des lambeaux de souvenirs oubliés se rapportant à des événements les ayant fortement affectés, soutiendra, à juste titre, que l'hystérie repose sur le refoulement de souvenirs pénibles [...]» E. Claparède, Quelques mots sur la définition de l'hystérie, in Arch. de psychol., t.7, 170 - M.C.
1914 - «[...] il pourrait sembler abusif, quand on traite de l'hystérie, d'employer sans cesse et à tout propos le mot inconscient qui ne conserve plus le sens philosophique et illimité qu'il possède dans la psychologie à laquelle les neuropathologistes l'ont emprunté. Il y aurait avantage à créer un terme moins équivoque celui par exemple de sous-conscience.» Dr Ch. Odier, A propos d'un cas de contracture hystérique, in Arch. de psychol., t.14, 201 - M.C.
1920 - «Nous devons noter que si Freud a donné aux tendances sexuelles un rôle de premier plan parmi celles qui forment la trame de notre sous-conscience [...] l'importance de ces tendances dans la genèse des névroses a été reconnue par la plupart des médecins, et leur influence dans la vie de tous les jours est un fait quasi évident.» E. Claparède, in Freud, Cinq leçons sur la psychanalyse, Introd., 30 (Payot, 1923) - M.C.
sous-conservateur n.m. DOCUM. MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «Ludovic Frati, sous-conservateur à la Bibliothèque universitaire de Bologne [...]» A. Vautier, trad. : S. Locatelli, Voy. de France, 1664-1665, Introd. du traducteur, lv (Alphonse Picard et Fils) - R.R.
sous-consommation n.f. ÉCON. "consommation inférieure à la normale" - GLLF, GR[85], 1926, Gide ; DMC, cit., 1971 ; TLF, ø d.
1922 - «Déficits budgétaires, puisque le produit des impôts indirects diminuera du chef de la sous-consommation ; recours forcé des Etats à des emprunts renouvelés [...].» J. Caillaux, Où va la France ? Où va l'Europe ?, 209 (éd. de la Sirène) - J.S.
sous-cortical adj. GÉOL. "situé sous l'écorce terrestre" - TLF, 1830, Gazette littéraire (même texte) ; GR[85], ø d 1877, Littré, dans GLLF et GR[85], correspond au t. de bot.
1830 - «[...] le long des nombreuses fissures sous-corticales qui sillonnent l'enveloppe terrestre.» Gazette littéraire, numéro 42, 23 sept., 671b - P.E.
sous-coter v.tr. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1970 - «La voie Armani-Fedrizzi de la paroi sud-ouest, qui ne compte encore que 4 ou 5 parcours, a été répétée l'an dernier par MM. A. Andreotti et T. Pedrotti. M.T. Pedrotti estime que la cotation TD du guide sous-cote l'itinéraire : c'est une splendide voie d'escalade libre dont les difficultés principales sont des dalles très lisses et, à son avis, une des voies les plus dures de ce style réussies avant-guerre.» La Montagne et alpinisme, numéro 78, juin, 304 - C.T.
sous-coté p./adj. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1969 - «[...] la technique évolue et la cotation peut varier d'un grimpeur à l'autre. Il est banal d'entendre dénoncer telle course 'sur-cotée' ou telle autre 'sous-cotée', mais dans l'ensemble l'erreur commise est généralement inférieure à celle qu'introduisent les conditions météorologiques [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 75, déc., 188 - C.T.
sous-couchage n.m. CAMPING - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1934 - «Une peau de mouton à belle laine est vraiment un agréable sous-couchage, elle vous isole de la froideur du sol et vous offre une mollesse suffisante pour le corps, de plus son volume est assez réduit.» Man. d'alpinisme, 268 (Chambéry, Libr. Dardel) - C.T.
sous-couche n.f. GLACIOL. NIVOL. - GLLF, GR[85], TLF, 1941, Frison-Roche ; RSp., ø d ; in Ga [1969].
1931 - «Comme la neige est excellente maintenant, sous-couche dure avec en surface trois centimètres de poudreuse, nous obliquons à gauche, pour gagner encore de la hauteur.» Ski-Sports d'hiver, n° 1, 10 - M.J.
sous-crotte de bique loc. nom. f. péjor. VALEUR
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1928 - «Le cinéma, c'est de la sous-crotte de bique.» P. Souday, in M. Rouzaud, Où va la critique ?, 27 (Ed. Saint-Michel) - P.E.
sous-crépitant (râle -) loc. nom. m. MÉD. - TLF, cit. Martin du Gard, 1940 ; GLLF, 1964, Lar.
1897 - «Avec cette musique derrière les dents, où elle est invisible, car elle s'agrafe à une seule des mâchoires et on ne la découvre pas, même la bouche ouverte, à chaque inspiration l'auscultant entend, où qu'il pose l'oreille, des râles sous-crépitants, tuberculose au troisième degré.» Jarry, Les Jours et les nuits, 187 (Mercure de France) - P.E.
1916 - «sous-crépitant (râle). Syn. râle muqueux, râle bronchique humide.» Garnier et Delamare, Dict. des termes techniques de méd., 543 (6e éd., Maloine) - P.E.
sous-cuisse n.m. MÉD. "bande passant sous la cuisse, et dont les deux chefs sont attachés à un bandage pour l'empêcher de remonter" - TLF, cit. Rognetta, 1833 (même texte) ; FEW (2/II, 1261b), 1845, Besch. ; L, ø d.
1833 - «Une seconde écharpe [...] est passée autour du bassin du malade, arrêtée avec des épingles, et par un sous-cuisse passé dans l'aine du côté sain.»Rognetta, in Transactions médicales, XI, janv., 350 - C.H.
sous-culture n.f. SOCIOL. - DMC, cit. Téla, 1974 ; absent TLF.
1945 - «En effet, la faillite de la culture, lorsqu'elle se produit sur une cime intellectuelle, comme ce fut le cas pour Dostoïevski, a une tout autre signification que lorsqu'elle se manifeste chez ceux de ses concitoyens qui ne possèdent pas une culture authentique, mais une sous-culture ou une demi-culture.» A. de Nerville, trad. : N. Berdiaeff, L'Esprit de Dostoïevski, 246 (Stock) - J.S.
sous-cénacle n.m. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1890 - «Il y a là-bas, au fond du quartier Latin, une sorte de petite brasserie littéraire, sous-cénacle enfumé où les curiosités qui ornent le cabaret du Chat noir sont remplacées par un album ouvert aux amateurs.» Le Journ. amusant, 18 janv., 3b - G.S.
sous-dataire n.m. RELIG. "officier de la chancellerie du pape" - L, ø d ; absent TLF.
1598 - «Et comme ie pensois estre despesché apres qu'il l'eut signee /la licence/, ie fus esbahy qu'elle passa par autant de mains comme faict l'expedition d'vn benefice, sçavoir par celle du sous-dataire, des visiteurs, reuisiteurs, Cardinal dataire, & au registre, tant qu'en icelle y auoit vnze signatures.» J. de Villamont, Voy., livre 1, ch. 25, 136 - R.R.
1707 - «Le Sous-Dataire du Pape est un Prélat qui est pourvû de sa Charge comme le Dataire [...] mais il n'a pas l'autorité de conférer aucun Bénéfice sans sa participation ou celle du Cardinal Dataire.» J. Amyon, Tableau de la Cour de Rome, 3e part., ch. 14, 196 - R.R.
1842 - «Nom d'un officier papal.» Complément Acad.
sous-Derain n.m. Anthroponymesur A. Derainpéjor. PEINT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «[...] les Indépendants, les Tuileries, le Salon d'Automne sont pleins de sous-Matisse, de sous-Friesz, de sous-Vlaminck, de sous-Utrillo, de sous-Derain, de sous-Dufy, et il y a même des sous-Gromaire, des sous-Lhote et des sous-Léger, et des sous-Le Fauconnier, qui ne sont ni plus ni moins 'sous' que les pâles disciples des habits verts au temps de Bonnat et de Carolus.» C. Mauclair, Les Métèques contre l'art fr., 82 (Ed. de la Nouv. r. critique) - G.S.
sous-diable n.m. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1888 - «Vraiment, avec le noir de ses cheveux et le cuivré de son teint, il [Drumont] a quelque chose des sous-diables qui alimentent le feu dans un enfer de l'Ambigu ou de la Gaîté. Il nous promène, avec son rire un peu fou, dans cette ruine de jardin, dans ce verger aux arbres tortillards [...]» E. et J. de Goncourt, Journ., t.3, 17 juin, 803 (Flammarion, 1959) - TGLF
sous-diaconat n.m. RELIG. - DG, R, GLLF, Lex.[75], PR[77], 1690, Fur. ; L, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1668 - «[...] l'Eglise ne reçoit point au Soudiaconat, ceux qui n'ont pas atteint l'age de 22. ans [...] l'Ordre du Sousdiaconat [...]» J. d'Aranton d'Alex, Constitutions et instructions synodales de S. François de Sales , 293 et 299 (Annecy, Clerc) - P.E.
sous-dialecte n.m. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1881 - «[...] le slave enfin, se constitua et donna naissance à une série nouvelle : langues, dialectes, sous-dialectes et patois.» E. Denis, trad. : A.N. Pypine et V.D. Spasovic, Hist. des littératures slaves, 21 (Leroux) - J.S.
sous-dic n.m. abrév. de sous-directeur [de prison]arg. ARG. PRISONS MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1963 - «Le sous-dic ne risquait pas de le reclasser, son juge de le libérer, les autres cellules de se l'arracher.» Boudard, La Cerise, 183 (Plon) - K.G.
sous-directeur n.m. MÉTIER ORGAN. - TLF, 1780 [d'apr. DDL 21] ; FEW (3, 87a), fin 18e ; PR[73], 1845 ; L, DG (néol.), ø d.
*1787 - «Ils seront alors sous l'autorité des directeurs et sous-directeurs des détails auxquels ils seront attachés. Lesdits directeurs et sous-directeurs veilleront à ce que les élèves soient assidus aux travaux et emploient utilement leur temps pour acquérir les connoissances relatives à leur direction.» Réglement concernant les élèves de la marine, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XXVIII, 321 - P.E.
sous-directeur n.m. MÉTIER ORGAN. - DDL 12, 1787 ; GLLF, 18e ; FEW (3, 87a), R, fin 18e ; PR[77], 1845 ; L, DG (néol.), Lex.[75], ø d.
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1780 - «[...] ce contrôle comprendra tous les canonniers et bas-officiers destinés au service de la batterie, et sera présenté par le gardien à l'inspecteur-général, au directeur ou sous-directeur de l'artillerie, lorsqu'ils viendront à la batterie, et à tout autre officier du corps royal qui y sera envoyé pour commander, ou faire exercer et manoeuvrer les canonniers.» Ordonnance, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XXVI, 315 - P.E.
*1783 - «On pensa aussi à loger les directeurs, sous-directeurs, pourvoyeurs, économes, intendants, secrétaires, etc., etc.» Beffroy de Reigny, Les Petites-maisons du Parnasse, 21 (Soc. typogr.) - P.E.
sous-directeur n.m. MÉTIER ORGAN. "personne qui dirige en second un établissement" - DDL 21, 1780, Recueil gén. des anc. lois fr. [repris in DHR, TLF] ; FEW (3, 87a), fin 18e.
1719 - «M. Lavv a presenté en même tems au Roi le sieur Sully Directeur en chef de cette Fabrique, & le sieur Reith Sous-Directeur.» Le Nouveau Mercure, janv., 145 - P.E.
1720 - «Les premiers Billets de cette Banque [de Law] étoient signés par le Directeur, par l'Inspecteur & le Sous-Directeur, nommés à cet effet par la Compagnie des Actionnaires dans leur premiere Assemblée generale du 16 Juin 1716.» Le Nouveau Mercure, févr., 87 - P.E.
sous-dirlo n.m. abrév. de sous-directeur [d'entreprise]non conv. MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1976 - «[...] il n'est pas dans la salle des dirlos [...] je sors dans la cour et il est là [...] avec le sous-dirlo, le chef de l'atelier, toute la dirigeante du garage [...]» Thérame, La Dame au bidule, 210 (Ed. des Femmes) - K.G.
sous-Dufy n.m. Anthroponymesur R. Dufypéjor. PEINT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «[...] les Indépendants, les Tuileries, le Salon d'Automne sont pleins de sous-Matisse, de sous-Friesz, de sous-Vlaminck, de sous-Utrillo, de sous-Derain, de sous-Dufy, et il y a même des sous-Gromaire, des sous-Lhote et des sous-Léger, et des sous-Le Fauconnier, qui ne sont ni plus ni moins 'sous' que les pâles disciples des habits verts au temps de Bonnat et de Carolus.» C. Mauclair, Les Métèques contre l'art fr., 82 (Ed. de la Nouv. r. critique) - G.S.
sous-développé adj. ÉCON. - TLF, 1951, Nations Unies ; Lex.[75], PR[77], 1956 ; GLLF, DMC (cit.), 1959, Gendarme ; R (néol.), cit. Lengellé.
*1952 - «Devant un tel manque de coopération, Washington ne peut que réagir comme faire se doit quand un pays avancé traite avec des nations par trop sous-développées. [...] Serions-nous à ce point 'sous-développés' que nous rougissions, ce faisant, de passer pour 'arriérés'?» Etiemble, Littérature dégagée, langue fr. et politique , 32 et 40 (Gallimard) - P.E.
*1953 - «Le problème est le même pour les régions sous-développées, bien que l'inertie d'une technique et d'une structure sociale acquises n'y soit pas de nature, comme dans les pays industrialisés, à entraver le développement d'une technique nouvelle.» W. Tarr, in Critique , numéro 74, juill., 659 - P.E.
*1953 - «[...] une rupture des liens économiques qui se sont établis entre les nations occidentales et la plupart des pays sous-développés du monde.» J. Piel, in Critique , numéro 75-76, août-sept., 814 - P.E.
sous-développé (pays -) loc. nom. m. ÉCON. - TLF (au plur.), 1951, Nations Unies ; GLLF, DMC (cit.), 1959, Gendarme ; GR[85], cit. Beauvoir, 1966. sous-développé, adj. : DDL 20, 1952, Etiemble [repris in GR] ; GLLF, 1958 ; TLF, ø d.
1951 - «Quant aux plans d'aide aux pays sous-développés ils ne paraissent pas devoir être très efficaces : alors que le Comité des Experts des Nations-Unies a, dans son 'Rapport sur les mesures pour le développement des pays sous-développés' (mai 1951), évalué à 14 milliards de dollars les besoins en capitaux de ces pays, les rapports Gray et Rockefeller n'envisagent qu'une aide gouvernementale annuelle de 500 millions de dollars [...]» R. Barre, in Critique, n° 54, nov., 1012 - P.E.
*1953 - «[...] une rupture des liens économiques qui se sont établis entre les nations occidentales et la plupart des pays sous-développés du monde.» J. Piel, in Critique , numéro 75-76, août-sept., 814 - P.E.
sous-entendre v.tr. EXPRESS. "suggérer" - Lex.[79], v.1520 (?) ; GLLF, TLF, 1656, Pascal ; GR[85] (p.p.), 1657 ; DG, cit. Pascal ; FEW (4, 743b), GR[85], 1690, Fur. ; L, cit. Volt.
Add.DDL :
*1650 - «O le sot gars de haut parage ! / Ca, qu'on luy dresse vn équipage : / (Ils sous-entendoient Telemach) [...]» Picou, L'Odyssée d'Homère, 61 (Quinet) - P.E.
sous-entendre v.tr. EXPRESS. "suggérer" - GLLF, TLF, 1656, Pascal ; FEW (12, 743b), DHR, 1690, Fur. au p.p. : GLLF, DHR, 1657, Pascal
1643 - «[...] ne me condamne pas à faire amende honorable le verre d'eau au poing, devant Bacchus, pour avoir exalté le Cidre comme je l'exalte en quelques-uns de ces Vers : j'ay tousjours sous-entendu que ce fust sans prejudice de l'illustre Piot.» M.-A. de Saint-Amant, Oeuvres, II, 95 (Didier, STFM, 1967-71) - P.E.
sous-entendre v.tr. LING. "ne pas exprimer un terme, un membre de phrase que la construction ou le sens permettent de rétablir aisément" - FEW (4, 743b), GLLF, TLF, DHR, 1706, Rich.
1688 - «Non vero [sic] dimitti, verum cruciari fame. Mot à mot, je ne deffends pas de le renvoyer, mais de le faire mourir de faim. Ce qui fait un sens tout contraire, car Jupiter veut dire je ne deffends pas de le renvoyer, mais j'ordonne qu'on le fasse mourir de faim. Il faut donc sous-entendre jubeo, qui est opposé à veto.» Mme Dacier, trad. : Térence, Les Comédies, I, 227-8 (Thierry) - P.E.
sous-entendu adj. LING. "qui n'est pas exprimé (d'un terme, d'un membre de phrase)" - GLLF, TLF, 1690, Fur. ; GR[85], ø d.
1606 - «Nous vsons aussi de cet article, infini, de, pour genitif masculin, feminin singulier, plurier auec noms, cõmencez par consones quand ces articles impropres vn, vne, des, precedent, soit exprimez : soit soubs entendus : ce qui se fait quelquesfois auec beaucop de grace principalement en plurier, comme, ce sont contes de vieilles [...].» J. Masset, Exact et tres-facile acheminement a la langue francoise, 5, in J. Nicot, Thresor (Picard, 1960) - P.E.
sous-entente n.f. LING. - TLF, Bally, 1951.
1929 - «L'ellipse discursive [haplologie] est l'omission d'un élément logé dans la chaîne du discours. Comme pour la sous-entente, l'élément ellipsé peut-être un déterminé.» H. Frei, La Grammaire des fautes, 127 (Geuthner) - J.S.
sous-estimation n.f. PSYCHOL. - TLF (fig.), 1933, Lénine.
Compl.PR[73] (1898)
1898 - «Lorsqu'elle /la plaque/ fournit une sensation nette de chaud ou de froid, souvent une surestimation vient remplacer la sous-estimation.» L. Marillier, c.r. : J. R. Angell, J.-N. Spray et E.-W. Mahood, Recherches sur les relations de la perception cutanée et la perception visuelle de l'espace, in L'Année biol., XIX, 654 (1900) - A.R.
sous-estimer v.tr. PSYCHOL. - ND3, fin 19e.
Compl.PR[73], TLF (1898)
1898 - «Pour tous les degrés de pression la tendance dominante est de sous-estimer la longueur des lignes tactilement perçues.» L. Marillier, c.r. : J. R. Angell, J.-N. Spray et E.-W. Mahood, Recherches sur les relations de la perception cutanée et la perception visuelle de l'espace, in L'Année biol., XIX, 654 (1900) - A.R.
sous-ex adj. abrév. de sous-exposéarg. ARG. PHOTOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1974 - Les Mots en liberté, numéro 4, 19 - K.G.
sous-exposer v.tr. PHOTOGR. - TLF, 1894, Alm. Hachette 1895 (même texte) ; PR[73], 1899 ; FEW (8, 65b), 1948, Lar.
1894 - «En principe, il vaut mieux surexposer que sousexposer une plaque.» Almanach Hachette 1895, 330a - M.H.
sous-fasciste n.m. INJURE
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1937 - «Vampires des cavernes ! Cromagnons salaces ! Valets de cirque ! Pourchasseurs de martyrs ! Deiblers de la détresse humaine ! Bêtes délirantes assoiffées du sang démocratique ! Sous-fasciste lépreux ! tout le fracas d'apocalypse s'empare à l'instant de l'univers !» Céline, Bagatelles pour un massacre, 132 (Denoël) - P.E.
sous-fédération n.f. SPORTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «Au contraire, le principe des sous-fédérations l'emportait nettement et ne cessait, dès lors, plus de s'accentuer à ce point, qu'en 1921 l'assemblée générale décidait que le D.S.V. ne se compose plus que de sous-fédérations indépendantes en ce qui concerne leur propre administration. Seulement les clubs de ski allemands, constitués à l'étranger, peuvent isolément être affiliés au D.S.V. Par cette organisation, qui semble devoir rester sa constitution définitive, le D.S.V. compte aujourd'hui 13 sous-fédérations régionales et 2 sociétés individuelles : le German Ski-Club à New-York et la Société Néerlandaise de Ski à Utrecht (Hollande).» La R. du ski, n° 9, nov., VII - C.T.
sous-gant n.m. SKI VÊT. SPORT - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1966-67 - «Le sous-gant en soie naturelle est à conseiller pour tous, dès que le thermomètre descend aux environs de 0 degré.» Au Vieux Campeur, Catalogue, 44 - M.J.
sous-gardien n.m. MÉTIER - FEW (17, 518b ; sougardien), 1549, R. Est. [sic] ; G (sougardien), 1636, Monet ; absent TLF.
1598 - «Les bastiments des logis sont tres-beaux, & diuisez l'vn de l'autre par grâds iardins, esquels on se peut pourmener ayant licence du sous gardien [...]» J. de Villamont, Voy., livre 3, ch. 17, 626 - R.R.
sous-genre n.m. LITT. "/par méton., en parlant d'un auteur/" - GR[85], cit. Baudelaire [1867] ; absent TLF.
Add.DDL :
Compl.GLLF (av.1850, Balzac)
*1843 - «Premier genre. Le Publiciste. Huit sous-genres : a/ Le Journaliste. b/ L'Homme d'Etat. c/ Le Pamphlétaire [...]» Balzac, Monographie de la presse parisienne, 35 (Pauvert, 1965) - J.S.
*1845 - «Le Journal de Trévoux, le Journal des Savants semèrent force canards scientifiques dans la société d'alors ; les Mémoires secrets de Collé et le Recueil de Bachaumont ne négligeaient pas non plus ce sous-genre intéressant.» Nerval, Hist. véridique du canard, in Nerval, Oeuvres, I, 521 (Pléiade, 1966) - J.S.
sous-genre n.m. péjor. LITT. "/par méton., en parlant d'un auteur/" - DDL 34, 1843, Balzac ; GLLF, av. 1850, Balzac (autre texte) ; TLF, cit. Baudelaire, 1857 en parlant d'une oeuvre : DDL 34, 1845, Nerval
1829 - «Si, comme les Nodier, car le Nodier est un sous-genre dans l'histoire naturelle de la littérature, je flânais, je faisais des prospectus [...].» H. de Balzac, Correspondance, I, 417 (Garnier, 1960-69) - P.E.
sous-Gide n.m. Anthroponymesur A. Gidepéjor. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «[...] il y a eu des sous-Gide comme M. Cocteau, et des sous-Apollinaire comme M. André Salmon, poète de talent englué dans la bohème artistique stérile [...]» C. Mauclair, Les Métèques contre l'art fr., 120 (Ed. de la Nouv. r. critique) - G.S.
sous-glaciaire adj. GÉOGR. - Rs, GLLF, Lex.[75], 1927 ; TLF, cit. Thaller, 1952 ; DMC, 1968.
Add.DDL :
*1904 - In titre : Ch. Rabot, Débâcles sous-glaciaires, in Spelunca, numéro 37, juin, ap. La Montagne, numéro 1, janv. 1905, 51 - C.T.
*1909 - «Discussion sur l'action des anciens glaciers et sur celle des eaux sous-glaciaires dans le surcreusement des vallées alpines [...]» La Montagne, numéro 7, juill., 448 - C.T.
sous-glaciaire adj. GÉOGR. - DDL 22, GR[85], 1904, Rabot ; GLLF, Lex.[79], 1927 ; TLF, cit. Thaller, 1952 ; DMC, cit. Le Monde, 1968.
1902 - «D'autre part, la crête qui partage en deux branches la Combe de la Calabourdane se détache bien, comme M. Coolidge le dit dans sa monographie de ce massif (p. 42) de la Pointe du Pisset. Entre cette pointe et le mamelon coté 2.945, elle est sous-glaciaire de sorte que la branche O. du Glacier des Fours déverse ses eaux dans le torrent du Pisset, tandis que les deux autres branches plus importantes envoient les leurs dans la Combe de la Calabourdane.» R. alpine, numéro 2, févr., 54 - C.T.
sous-gradué n.m. d'apr. angl. ENSEIGN. - DA[82], GR[85], 1930, Morand ; absent TLF.
1864 - «Ici commença une conversation à laquelle le sous-gradué d'Oxford ne comprit pas grand'chose.» E.D. Forgues, in R. des deux mondes, t.50, 1er mars, 116 - M.C.
sous-Gromaire n.m. Anthroponymesur M. Gromaire [peintre]péjor. PEINT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «[...] les Indépendants, les Tuileries, le Salon d'Automne sont pleins de sous-Matisse, de sous-Friesz, de sous-Vlaminck, de sous-Utrillo, de sous-Derain, de sous-Dufy, et il y a même des sous-Gromaire, des sous-Lhote et des sous-Léger, et des sous-Le Fauconnier, qui ne sont ni plus ni moins 'sous' que les pâles disciples des habits verts au temps de Bonnat et de Carolus.» C. Mauclair, Les Métèques contre l'art fr., 82 (Ed. de la Nouv. r. critique) - G.S.
sous-groupe n.m. LITT. - Rs, mil. 20e.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1891 - «[...] il y a des groupes, des sous-groupes, des centres, des gauches et des droites littéraires [...]» Rosny, in J. Huret, Enquête sur l'évolution littéraire, 235 (Charpentier) - R.R.
sous-groupe n.m. ETHNOGR. "sens gén." - TLF, 1891, Rosny ; GLLF, 1968, Lar. ; Rs, mil. 20e ; R, 20e ; PR[77], ø d en litt. : DDL 9, 1891, J. Huret
*1941 - «Un sous-groupe, les tigbanua, passe pour se livrer constamment au cannibalisme. Ils sont incroyablement repoussants. Ils n'ont qu'un oeil situé au milieu du front, un menton crochu de deux empans et recourbé de façon à recevoir le sang qui peut s'échapper de leur bouche.» A. Métraux, trad. : P. Radin, La Religion primitive, 192 (Gallimard) - P.E.
sous-groupe n.m. SOCIOL. "groupe faisant partie d'un groupe plus important" - DDL 9, 1891, Rosny (en litt.) [repris in GR] ; absent TLF.1968, Lar., in GLLF, concerne l'emploi en math.
1830 - «Un plein groupe [...] doit être de sept au moins, parce qu'il doit contenir trois subdivisions, dites sous-groupes [...].» Ch. Fourier, Le Nouveau monde industriel, in Ch. Fourier, L'Attraction passionnée, 137 (Pauvert, 1967) - J.S.
1846 - «Dans l'ordre politique [...] [le monopole] c'est la division élémentaire de l'humanité en groupes et sous-groupes de travailleurs, distingués par leurs races, leurs langues, leurs moeurs et leurs climats.» Proudhon, Système des contradictions économiques, vol. 1, 259 (Rivière, 1923) - J.S.
sous-général n.m. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1774 - «On sait que jusqu'ici la maison de Jablonowski a toujours été contraire à la Cour [de Pologne], que le Sous-Général Branicki a toujours appuyé de toutes ses forces [...]» Gazette des Deux-Ponts, numéro 2, 6 janv., 10 - P.E.
sous-Gérôme n.m. Anthroponymesur L. Gérôme [peintre et sculpteur]péjor. PEINT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - C. Mauclair, Les Métèques contre l'art fr. - G.S.
sous-homme adj. PHILOS. - PR[67] (n.m.), 1934 ; absent TLF.
1903 - «Malgré Nietsche et Schopenhaüer [sic]/ Et leur pessimisme aux grands airs, / Le rire est le propre de l'homme, / De l'homme soushomme ou surhomme [...]» Le Sourire, 10 janv., 3a - M.H.
sous-homme n.m. PHILOS. - TLF, 1859, Larch. ; DDL 4 (adj.), GLLF et PR[77] (n.m. [sic]), 1903 ; R, Lex.[75], 1934, Céline.
*1928 - «Ses romans /ceux de Gide/ sont bien plutôt une galerie de sous-hommes, comme l'Education sentimentale, qu'une apothéose du surhomme.» A. Thibaudet, in NRF, n° 176, mai, 690 - P.E.
1928 - In titre : G. Fritsch-Estrangin, trad. : H. Ungar, Les Sous-hommes (Gallimard) - P.E.
sous-humanité n.f. SOCIOPOLIT. - TLF, cit. Nouv. Obs., 1973.
1938 - «Les Eglises ont /selon Mein Kampf/ semé la parole divine dans le grouillement de 'sous-humanité' (Untermenschtum) du faubourg [...]» R. d'Harcourt, in Etudes, t. 235, 515 - J.Hé.
sous-héros n.m. VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1892 - «[à propos de la course cycliste Bordeaux-Paris] Bref, Stéphane est le héros 'très musclé' du jour, et Vigneaux le sous-héros 'très vigoureux' [...]» Le Journ. amusant, 21 mai, 3c - G.S.
sous-idéatif adj. PSYCHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1923 - «Ainsi la Maladie de Lasègue paraît devoir être scindée, non plus en un canton bien ordonné et un continent désordonné, mais en deux territoires, le second beaucoup plus étendu et populeux, qui sont deux maladies également définies, et, sur bien des points essentiels, opposées. L'une est la psychose agglutinante unipolaire, à la fois sous-idéative et idéative. L'autre est la polyphrénie, à polarisations multiples, à fragmentation sous-idéative, qui, en dépit des efforts de ressoudement, devient secondairement idéative.» G. Revault d'Allonnes, La polyphrénie, in Annales médico-psychol., II, 230 - M.C.
sous-infe n.f. abrév. de sous-infirmièrearg. ARG. MÉD. MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1974 - «[...] la psychiatrie qui réclamerait des perles fines est encore remplie de sous-infes à tronches de citrouille.» Thérame, Hosto-blues, 256 (Ed. des Femmes) - K.G.
sous-inféodation n.f. ORGANISATION/RELATION "par ext." - G (soubsinfeudation), Coust. d'Aouste ; L, ø d.
Au 18e - TLF, 1790, Loyseau (même texte). 1790 - «Cette justice, pure, sainte et sacrée, devint une sous-inféodation que la vassalité des juges fit valoir à discrétion contre les justiciables, au profit des seigneurs et au leur, et cette double avidité n'eut de bornes que les moyens des contribuables pour satisfaire à tant de vacations.» Loyseau, Réflexion sur le plan de la constitution judiciaire, 24 mars, in Aulard, La Société des Jacobins, I, 44 (Jouaust) - LTP
sous-ingénieur n.m. MÉTIER - FEW (4, 686b-687a), R, GLLF, Lex.[75], PR[77], 1747.
Au 20e- FEW, 1907, Lar. ; TLF, cit. Lubrano-Lavadera, 1954. 1901 - «M. Vinay, sous-ingénieur des ponts et chaussées [...]» R. mensuelle Touring-Club de France, sept., 424b - G.S.
sous-inspecteur n.m. ADMIN. MÉTIER - TLF, 1781, Mme Roland [d'apr. DDL 21] ; PR[72], fin 19e ; FEW (4, 719b), 1907, Lar.
*1835 - «Peut-être avait-il été receveur à la porte d'un abattoir, ou sous-inspecteur de salubrité.» Balzac, Le Père Goriot, 19 (Garnier) - CRTLF
*1836 - «[...] le premier fut inspecteur et le second sous-inspecteur aux revues, tous les deux avec le chapeau bordé et l'habit rouge.» Stendhal, Vie de Henry Brulard, 467 (Le Divan) - CRTLF
*1894 - Sachs-Villatte, Französisch-deutsches Supplement-Lexikon (Berlin) - M.H.
sous-inspecteur n.m. ADMIN. MÉTIER - GLLF, 1834, Balzac ; DDL 5, PR[77], 1835, Balzac ; R, fin 19e ; FEW (4, 719b), 1907, Lar.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1781 - «[...] j'ai répondu [...] qu'on pouvait s'adresser au sous-inspecteur.» Mme Roland, Let., nouv. série, II, 441 (Impr. nat.) - P.E.
*1805 - «Il vient un sous-inspecteur et M. Pelet [...]» Stendhal, Journ., II, 69 (Gallimard) - P.E.
*1814 - «Les titres et grades d'inspecteur et sous-inspecteur de la marine sont et demeurent maintenus.» Ordonnance du 1er juill., in Annales maritimes et coloniales, II, 85 - P.E.
*1815 - «[...] il sera nommé un inspecteur en chef et trois sous-inspecteurs.» Articles concernant la navigation du Rhin, in Annales maritimes et coloniales, II, 376 - P.E.
sous-intendante n.f. ADMIN. ENSEIGN. MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1830 - «PERSONNAGES. LE MARECHAL. LA SURINTENDANTE du pensionnat [de la Légion d'honneur]. LA SOUS-INTENDANTE. Mlle DENIS, sous-maîtresse.» [Loève-Weimars, Romieu, Vanderburch], Scènes contemporaines, II, 142 (Barbezat) - P.E.
sous-jupe n.f. VÊT. - FEW (19, 58a), 1845, Besch. ; TLF, cit. Baudelaire, 1847 ; L, DG (néol.), ø d.
1840 - «Toi, Julia, il faudra acheter des sous-jupes Oudinot [...]» Dumersan et Dupeuty, Matelots et matelottes, v, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
sous-koulak n.m. SOCIOPOLIT. U.R.S.S."/désigne un paysan russe inférieur au koulak/" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «[...] le prolétariat russe, les nepmen, les koulaks, les sous-koulaks, les paysans moyens, les paysans pauvres [...]. le gouvernement soviétique en est réduit à interdire l'entrée des Kolkhoses à une masse d'indésirables qu'il qualifie de "koulaks", "sous-koulaks", "amis des koulaks".» P. Marion, Deux Russies, 208 et 245 (Nouv. soc. d'éd.) - J.S.
1934 - «Aux récalcitrants, qualifiés "koulaks" ou "sous-koulaks", on appliqua les mesures qu'énumère M. Milioukov [...].» P. Pascal, "Le paysan dans l'histoire de Russie", in R. historique, 78 - M.M.
1935 - «Dénoncés comme koulaks ou sous-koulaks, beaucoup de ces malheureux sont, en plein hiver, expulsés de leurs maisons [...].» G. Welter, Hist. de la Russie communiste, 169 (Payot) - M.M.
sous-langue n.f. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «On voit bien les deux dangers qui, depuis deux siècles, menacent dans son identité linguistique cette communauté lointaine [le Québec]. D'une part que devenue très minoritaire en nombre, elle soit absorbée par les deux cents millions d'anglophones qui l'entourent. D'autre part que le français de là-bas, confronté sans relâche à la pression de l'anglo-américain, n'ait plus de français que l'étiquette et ne devienne en fait une sous-langue bâtarde vouée à disparaître à plus ou moins long terme.» J. Cellard, in Le Monde, 15 - AFC
1979 - «Cette 'langue' qui n'en est pas une, c'est ce que nous avons appelé une 'sous-langue' ou une zone de discours. L'individuation des connotations est en l'occurrence collective, 'sociolinguistique' ou dialinguistique.» J.-P. Ladmiral, Traduire : théorèmes pour la traduction, 147 (Payot) - Y.G.
sous-latéritique adj. GÉOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «[...] la craie sous-latéritique de yang-yang [...]» La Géographie, 2, 16 - G.D.
sous-lieute n.m. abrév. de sous-lieutenantarg. ARG. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1960 - Sandry et Carrère, Dict. de l'arg. mod., 295 (5e éd.) - K.G.
1977 - Caradec, Dict. du fr. arg. et pop. (Larousse) - K.G.
sous-lieutenance n.f. MILIT. - TLF (soubz -), 1604 ; DG, FEW (13/I, 216b), 1690, Fur. ; L, ø d.
1677 - «[...] ne savez-vous pas qu'il /mon fils/ a traité de la sous-lieutenance des gendarmes de Monsieur le Dauphin avec La Fare, pour douze mille écus et son enseigne ?» Mme de Sévigné, Let., à Bussy-Rabutin , 19 mai, II, 261 (Ed. Gérard-Gailly) - Nies.
sous-longeron n.m. CONSTR. - FEW (5, 409b), GLLF, 1931, Lar. ; absent TLF.
• sous-longueron - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1873 - «Racinal de pont, sous-longueron, m. (hydr.) ; der Schirrbalken, das Sattelholz ; Corbel-piece, bolster for the string-piece.» Tolhausen, Dict. technologique fr., angl. et all., 671 (Tauchnitz) - P.E.
sous-Léger n.m. Anthroponymesur F. Légerpéjor. PEINT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «[...] les Indépendants, les Tuileries, le Salon d'Automne sont pleins de sous-Matisse, de sous-Friesz, de sous-Vlaminck, de sous-Utrillo, de sous-Derain, de sous-Dufy, et il y a même des sous-Gromaire, des sous-Lhote et des sous-Léger, et des sous-Le Fauconnier, qui ne sont ni plus ni moins 'sous' que les pâles disciples des habits verts au temps de Bonnat et de Carolus.» C. Mauclair, Les Métèques contre l'art fr., 82 (Ed. de la Nouv. r. critique) - G.S.
sous-machiniste n.m. MÉTIER SPECT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1815 - «Très-humble supplique d'un sous-machiniste de l'Opéra à messieurs les gentilshommes de la chambre.» Le Nain jaune, n° XXI, 25 mars, 477 - P.E.
sous-maire n.m. ADMIN. - G, FEW (6/I, 57a), 15e, J. Chartier (soubsmaire) ; Hu, Thevet ; absent TLF.
Aux 17e et 18e- absent TLF. 1693 - «Puisque le sous-maire ne peut rien faire qu'en l'absence du maire, cette charge ne peut donner aucune atteinte à la vôtre, outre que je ne prétends point que la sous-mairie soit toujours exercée par le même [...]» E.G., Let. du duc d'Uzès au maire de Saintes, 6 avr., in Guérin, Dict. des Dict. (1892) - TGLF
1735 - «C'est dans la même vue que M. Ségur, sous-maire de Bordeaux, s'étant trouvé ici à Versailles, je lui fis part de ce qui se passait [...]» Chicoyneau à Montesquieu, 30 juin, in R. Pomeau, Une Corresp. inédite de Montesquieu - RHL, 82, 215 (1982)-J.Hé.
sous-manche n.f. VÊT. - TLF, cit. Moniteur de la mode, 1844 (même texte).
1844 - «[...] chemisette et sous-manches en batiste [...]» Le Moniteur de la mode, 10 nov., 170a - M.C.E.
*1849 - «Les manches [d'une redingote de dame], trois quarts longues, laissaient passer les sous-manches garnies de dentelles [...] Il est une chose, que toute femme qui se met bien doit avoir : c'est un assortiment complet de sous-manches. C'est une vogue, donc c'est une nécessité [...]» Le Moniteur de la mode , 30 avr., 19a et 2e numéro de nov., 179b - M.C.E.
*1850 - «[...] les manches sont justes et très-écourtées, et ont des sous-manches bouillonnées, composées d'entre-deux et de broderies.» Journ. des demoiselles, mars, 95a-b (Bruxelles) - M.C.E.
*1867 - «Manchette de femme, petit ornement en jaconas, batiste, mousseline unie ou brodée, en tulle ou dentelle, que les femmes portent sur les poignets de leurs sous-manches ou sur les poignets des manches de leur robe.» Littré, Dict. , (s.v. manchette) - M.C.E.
sous-maq n.m. abrév. de sous-maquereauarg. ARG. PRISONS MÉTIER "sous-directeur de prison" - E (s.v. maq), 1947 ; absent TLF, GR[92].
• sous-maque - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1963 - «Le sous-directeur n'a pas de temps à perdre. 'Quatre jours de cellule' [...] 'C'est pas juste' [...] 'Quatre jours de mieux ! répond le sous-maque, au suivant [...]'.» Boudard, La Cerise, 61 (Plon) - K.G.
sous-maq n.m. abrév. de sous-maquereauarg. ARG. PRISONS MÉTIER "sous-directeur de prison" - E (s.v. maq), 1947 ; absent TLF, GR[92].
• sous-mac - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1970 - «T'as intérêt à demander l'audience au sous-mac pour te faire classer.» Boudard et Etienne, La Méthode à Mimile, 236 (Livre de Poche) - K.G.
sous-marin (bateau -) loc. nom. m. MAR. - GR[85], TLF, 1858, L. Figuier ; GLLF, 1870, J. Verne ; FEW (6/I, 346a), 1875, Lar. ; TLF, cit. Ledieu et Cadiat, 1890.
1840 - «Les bateaux sous-marins ou plongeurs sont destinés à stationner ou à avancer sous l'eau.» Le Magasin pittoresque, vol. 8, 225 - A.Ré.
1854 - «SOUS-MARIN, INE, adj. [...] Bateau sous-marin. Genre de bateau employé pour la navigation sous-marine.» La Châtre, Dict. - TGLF
sous-marin (bateau -) loc. nom. m. MAR. - DDL 33, 1840, Le Magasin pittoresque ; GR[85], 1857, L. Figuier ; GLLF, 1870, J. Verne ; FEW (6/I, 346a), 1875, Lar. ; TLF, cit., 1890.
• vaisseau sous-marin - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1810 - «Le vaisseau sous-marin, employé militairement, et voguant entre deux eaux, arrivera toujours à son but sans pouvoir être aperçu, ni même soupçonné [...].» Costéra, Essai sur la navigation sous-marine, 34 (Allut) - J.Hé.
sous-marin (bateau -) loc. nom. m. MAR. - DDL 33, 1840, Le Magasin pittoresque ; GR[85], 1857, L. Figuier ; GLLF, 1870, J. Verne ; FEW (6/I, 346a), 1875, Lar. ; TLF, cit., 1890.
• navire sous-marin - DHR, 1875 ; absent TLF.
1839 - «M. de Montgery a proposé la construction d'un navire sous-marin de la longueur de quatre-vingt six pieds, large de vingt-trois, et de quatorze de profondeur, ayant [...] un grand mât sur l'avant avec un beaupré. Celui-ci rentre à coulisse dans le navire et les autres, à charnières, se logent dans une coursive au milieu du tillac. La partie supérieure, munie de verres lenticulaires, est percée de plusieurs écoutilles [...].» J.S. Quesné, La Goelette sous-marine et le grand boa d'Afrique, 14-15 (Goullet) - J.Hé.
1874 - «[...] - mes amis, répondit l'ingénieur, il est inutile, au moins à propos du Nautilus, de discuter cette question des navires sous-marins.» J. Verne, L'Ile mystérieuse, 579 - FXT
sous-Matisse n.m. Anthroponymesur H. Matissepéjor. PEINT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «[...] les Indépendants, les Tuileries, le Salon d'Automne sont pleins de sous-Matisse, de sous-Friesz, de sous-Vlaminck, de sous-Utrillo, de sous-Derain, de sous-Dufy, et il y a même des sous-Gromaire, des sous-Lhote et des sous-Léger, et des sous-Le Fauconnier, qui ne sont ni plus ni moins 'sous' que les pâles disciples des habits verts au temps de Bonnat et de Carolus.» C. Mauclair, Les Métèques contre l'art fr., 82 (Ed. de la Nouv. r. critique) - G.S.
sous-maçonnerie n.f. FR.-M. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1909 - «Une fois en possession de la prodigieuse accumulation de forces qui résultait pour lui du groupement, de la discipline et de l'organisation maçonniques, le Pouvoir occulte s'est dit qu'il pourrait se rendre plus fort en créant autour de celle-ci des sociétés qui seraient comme autant de sous-maçonneries et qui rempliraient vis-à-vis d'elle le rôle qu'elle même remplit vis-à-vis de lui.» Copin-Albancelli, La Conjuration juive, 502 (Lyon, Vitte) - J.Hé.
sous-maîtresse n.f. PROSTIT. "surveillante d'une maison de tolérance" - TLF, 1860, Goncourt ; PR[73], 1931 ; FEW (6/I, 38b), 1933, Lar.
*1868 - «Il y a dans chaque maison une prostituée quelquefois encore jeune ou une ancienne prostituée, qui est investie de la confiance de Madame, qui l'aide à maintenir l'ordre parmi les filles et qui la remplace en toute occasion : c'est la sous-maîtresse [...]» J. Jeannel, De la prostitution dans les grandes villes au dix-neuvième siècle et de l'extinction des maladies vénériennes, 186 - M.H.
sous-maîtresse n.f. ENSEIGN. MÉTIER - FEW (6/I, 38b), GLLF, PR[82], 1800 ; Lex.[79], v. 1800 ; L, DG, R, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1769 - «SOUS-MAITRESSE, subst. fém. Sottomaestra.» Antonini, Dict. fr., lat. et ital., II, 603a (Duplain) - P.E.
sous-merde n.f. non conv. VALEUR - TLF, cit. Évén. jeudi, 1989.
1896 - «Sous-merde [...] Individu ou chose au-dessous de tout.» Delesalle, Dict. arg.-fr., 274 (Ollendorff) - P.E.
sous-merde (ne pas se prendre pour une -) loc. verb. non conv. VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF. sous-merde, n.f. : DDL 12, 1896, Delesalle [repris in GR] ; absent TLF.
1962 - «Il [Jean Cadoret] passa devant eux, avec une grande dignité en affectant de ne voir personne. 'C'est le voisin d'Ugolin', dit Pamphile. Philoxène déclara : 'Il ne se prend pas pour une sous-merde.'» M. Pagnol, L'Eau des collines, Jean de Florette, 201 (Presses Pocket, 1986) - M.C.
sous-ministresse n.f. MÉTIER "femme d'un sous-ministre" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1890 - «[...] un bel officier de hussards, amant de la sous-ministresse, et un vieux crétin de marquis légitimiste [...]» Le Journ. amusant, 22 mars, 3a - G.S.
sous-moniteur n.m. ENSEIGN. - DMC (sous-monitrice), cit. L'Express, 1971 ; absent TLF.
1832 - «Vous avez bien raison de vouloir que je devienne un jour licencié et sous-moniteur du collège de Torchi. Voici que je me sens à présent une vocation magnifique pour cet état.» Hugo, Notre-Dame de Paris, 453 (Garnier, 1959) - M.C.
sous-montagneux adj. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1893 - «Là [dans le Jura], point de zone alpine. Au-dessus des gradins inférieurs où les céréales de prix et les arbres fruitiers continuent de prospérer, il n'y a que la région sous-montagneuse, qui s'ouvre à 800 mètres pour se clore à 1400 environ, puis la région subalpine externe, toute en pâtis et en conifères, qui n'excède pas 1750 mètres.» J. Gourdault, La France pittoresque, XXXII, 470-2 (Hachette) - R.R.
sous-muqueux adj. ANAT. - TLF, cit. Nocard, Leclainche, 1896 ; Rs, mil. 20e.
Add.DDL
*1834 - «[...] parmi ces tumeurs développées au-dessous de la membrane muqueuse gastrique, celles que l'on regarde généralement comme constituées par les tissus squirrheux et encéphaloïde à l'état de crudité ne sont que des formes de l'hypertrophie du tissu cellulaire sous-muqueux.»Andral, Clinique médicale, II, 94 (Paris), cité in L. Fleury, Traité thérapeutique et clinique d'hydrothérapie, 400 (3e éd.) - C.H.
*1835 - «Ces désordres consistent dans des contusions, froissement du pénil, des grandes lèvres, des excoriations, déchirures de la membrane muqueuse des parties génitales externes, avec ecchymoses sous-muqueuses [...]»A. Devergie, in Journ. de méd. et de chir. pratiques, VI, 473 - C.H.
sous-muqueux adj. ANAT. - DDL 8, 1834 ; GLLF, 1878, Lar. ; TLF, cit. Loclainche, 1896 ; Rs, mil. 20e ; Lex.[75], ø d.
1817 - «[...] un tissu subjacent, blanchâtre plus ou moins fibreux, plus ou moins épais, évidemment celluleux, qu'on nomme quelquefois membrane nerveuse, tissu cellulaire sous-muqueux, et qui n'est évidemment que l'analogue un peu modifié de ce qu'on nomme le derme de l'enveloppe extérieure.» Blainville, in Nouv. dict. d'hist. nat., XVI, 372 (Deterville) - P.E.
sous-mythe n.m. SOCIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1833 - «[...] ceci est un sous-mythe excessivement ingénieux.» Th. Gautier, Les Jeunes-France, 175 (Bruxelles, 1867) - A.Ré.
sous-médicalisé p./adj. MÉD. - DMC, cit. Le Monde, 1967 ; absent TLF.
1957 - «Les dix meilleurs départements, comprenant le quart de la population ont une densité supérieure à 1,6 ; les 24 départements contenant le quart de la population sous-médicalisée ont une densité inférieure à 0,69.» Chasteland et Laugier, in Esprit, n° 2, févr., 216 - P.E.
sous-naturel n.m. OCCULT. "pouvoir diabolique" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1867 - «M. Veuillot a pris à son tour la parole à propos de la zouavolâtrie [...] C'est sans rire que cet augure de la décadence écrit des phrases de ce genre : 'Le sous-naturel, l'influence diabolique, peut avoir eu sa grande part dans les opérations du zouave guérisseur' [...]» P. Véron, in Le Charivari, 8 sept., 1 - J.Hé.
sous-nitrate n.m. CHIM. - TLF, cit. Guibourt, 1849-51 ; GLLF, 1878, Lar. ; Lex.[75], v. 1900.
*1873 - «Sous [...] -nitrate de bismuth, v. Blanc de fard.» Tolhausen, Dict. technologique fr., angl. et all., 734 (Tauchnitz) - P.E.
sous-nue adj.invar. littér. NATURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1836 - «Les rues blanches de neige - un ciel bas et d'un clair de lune sous-nue - un vent du Nord qui faisait tomber des flocons des toits [...]» Barbey d'Aurevilly, Journ. (memoranda), déc., 115 (Ed. du Bateau Ivre, 1947) - J.S.
sous-océanien adj. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1893 - «Cette barre semi-circulaire, composée de sables et de graviers arrachés aux bancs de roche sous-océaniens, enveloppe le fleuve d'un rempart sur lequel la mer, quand elle est grosse, se brise violemment.» J. Gourdault, La France pittoresque, XVIII, 197 - R.R.
sous-off n.m. abrév. de sous-officierarg. ARG. MILIT. - E, GLLF, GR[92], 1861 ; FEW (7, 337a), Lex.[75], 1867, Delv. ; TLF, cit. Alain-Fournier, 1908.
• souzof - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1951 - «[...] il m'appartenait à certains moments d'imposer la loi du souzof.» Perret, Bande à part, 157 (Folio) - K.G.
sous-opposition n.f. PHONÉT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «Tous termes d'opposition phonologique, non susceptibles d'être dissociés en sous-oppositions phonologiques plus menues sont appelés [par nous] phonèmes.» R. Jakobson, Remarques sur l'évolution phonologique du russe, in TCLP, vol. 2, 5 (Prague) - J.S.
sous-oxyde n.m. CHIM. - GLLF, 1964, Lar. ; TLF, cit. Méd. biol., 1972 ; Lex.[75], ø d.
1873 - «Sous [...] -oxyde, m. ; das Suboxyd ; Suboxide.» Tolhausen, Dict. technologique fr., angl. et all., 734 (Tauchnitz) - P.E.
sous-pape n.m. plais. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1767 - «Sous lui [le dalaï-lama] est un vicaire qu'on nomme koutoukhta, et que nous pourrions appeler sous-pape.» L.F.G. de Keralio, trad. : J.-G. Gmelin, Voy. en Sibérie, vol. 1, 224 (Desaint) - J.S.
sous-pape n.m. plais. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
*1810 - «Une des innombrables bêtises qu'on répète tous les jours ? Pourquoi l'Empereur était-il si mécontent qu'il manquât des cardinaux à son mariage ? - Parce qu'il n'y avait plus assez de sous-papes pour faire aller la pompe.» Ch. de Clary-et-Aldringen, Trois mois à Paris, 239 (Pimodan, 1914) - J.Hé.
sous-parti n.m. POLIT. "parti à l'intérieur d'un parti plus important" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1903 - «[...] la formation des partis et des sous-partis parlementaires en groupes et en sous-groupes contribue beaucoup à incliner un orateur parlementaire dans le sens d'exercer une autorité de commandement.» Péguy, in Cah. de la Quinzaine, 16 juin, in Péguy, Oeuvres en prose complètes, t. 1, 1153 (Pléiade, 1987) - J.S.
1968 - «D'autres partis ont admis la pluralité des "tendances" : c'est-à-dire que des sortes de "sous-partis" ont été organisés [sic] à l'intérieur du parti, avec des degrés d'autonomie variables : représentation proportionnelle de chacune dans les organismes directeurs [...].» G. Gurvitch, Traité de sociologie, t. 2, 27 - FXT
sous-pied loc. nom. m. CHAUSS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1951 - «L'EVENEMENT de la saison 'LE SOUS-PIED' breveté J.O.S. SPORT formant guêtre chevillère et sous-pied Adaptable à tous fuseaux.» La Montagne, numéro 354, juill.-oct., V, Publ - C.T.
sous-pied n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1935 - «Un sous-pied métallique protège le ski et empêche la neige de s'accumuler en sabot sous la chaussure.» La R. du ski, n° 8, oct., VI - C.T.
sous-plumitif n.m. péjor. ADMIN. MÉTIER "employé de bureau subalterne" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1892 - «[...] ils sont légion, surtout dans les bas-fonds de la bureaucratie, ces aides-ronds-de-cuir, ces sous-plumitifs qui croient que le fait de pâturer à la gamelle de l'Etat les place au-dessus du commun des mortels [...]» Le Journ. amusant, 26 nov., 3b - G.S.
sous-politicien n.m. péjor. POLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1920 - «Ses parlotes, ses congrès, son cérémonial, ses ennuyeux journaux, son rite niais, sont autant de points de ralliement pour tous ces sous-politiciens - "sous-vétérinaires" de Gambetta - dont l'ambition grignote le budget et dont la sottise contamine la masse électorale.» L. Daudet, Au Temps de Judas, 142 (Nouv. Libr. nat.) - M.C.
sous-postiche n.m. COIFF. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1905 - «Pour se faire teindre les cheveux et se les faire onduler ..... il faut en avoir. Quand on n'en a pas assez, on a recours à une foule de petits postiches [...] Il y a d'abord les 'crépons' que l'on se glisse, soit sous le rouleau de cheveux, du front, soit dans le chignon de derrière, afin de leur donner du soutien et de l'ampleur : ce sont les sous-postiches.» Lectures pour tous, janv., 312 - M.K.
sous-poutereau n.m. CHARPENT. - absent TLF.
• soubs poutereau - absent TLF.- soubspoultreau : G, FEW (9, 531a), 1469-1576 ; Hu, Vigenère.
1450 - «A Henry Grant Girart, charpentier [...] pour [...] avoir arraché des vieilles poutres qui estoient ou chemin desdites moitiez d'arches, et en lieu d'icelles en avoir mis et assis 10 autres neufves, et sous chacun bout d'icelles 10 poultres neufves avoir mis soubs poutereaux [...] les soubs poustereaulx dessus dits [...] sous pousteraux [...] soubpoutereaux [...]» Comptes du domaine de la ville de Paris, I, 673 (Impr. nat.) - P.E.
sous-poutereau n.m. CHARPENT. - absent TLF.
• soubs poustereaulx - absent TLF.- soubspoultreau : G, FEW (9, 531a), 1469-1576 ; Hu, Vigenère.
1450 - «A Henry Grant Girart, charpentier [...] pour [...] avoir arraché des vieilles poutres qui estoient ou chemin desdites moitiez d'arches, et en lieu d'icelles en avoir mis et assis 10 autres neufves, et sous chacun bout d'icelles 10 poultres neufves avoir mis soubs poutereaux [...] les soubs poustereaulx dessus dits [...] sous pousteraux [...] soubpoutereaux [...]» Comptes du domaine de la ville de Paris, I, 673 (Impr. nat.) - P.E.
sous-poutereau n.m. CHARPENT. - absent TLF.
• soubpoutereau - absent TLF.- soubspoultreau : G, FEW (9, 531a), 1469-1576 ; Hu, Vigenère.
1450 - «A Henry Grant Girart, charpentier [...] pour [...] avoir arraché des vieilles poutres qui estoient ou chemin desdites moitiez d'arches, et en lieu d'icelles en avoir mis et assis 10 autres neufves, et sous chacun bout d'icelles 10 poultres neufves avoir mis soubs poutereaux [...] les soubs poustereaulx dessus dits [...] sous pousteraux [...] soubpoutereaux [...]» Comptes du domaine de la ville de Paris, I, 673 (Impr. nat.) - P.E.
sous-poutereau n.m. CHARPENT. - absent TLF.
• sous pousteraux - absent TLF.- soubspoultreau : G, FEW (9, 531a), 1469-1576 ; Hu, Vigenère.
1450 - «A Henry Grant Girart, charpentier [...] pour [...] avoir arraché des vieilles poutres qui estoient ou chemin desdites moitiez d'arches, et en lieu d'icelles en avoir mis et assis 10 autres neufves, et sous chacun bout d'icelles 10 poultres neufves avoir mis soubs poutereaux [...] les soubs poustereaulx dessus dits [...] sous pousteraux [...] soubpoutereaux [...]» Comptes du domaine de la ville de Paris, I, 673 (Impr. nat.) - P.E.
sous-presse n.f. péjor. JOURN. "presse de mauvaise qualité" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] de dénoncer aussi violemment ces 'exercices'. Ils abondent dans suffisamment de 'sous-presses'. Désormais nous publierons ce genre d'énoncés sous la forme que vous préconisez [...]» Le Petit Archimède, numéro 24, févr., 23 - Y.G.
sous-produit n.m. INDUSTR. - TLF, 1873 [d'apr. DDL 12] ; PR[67], 1924 ; ND2, 20e.
*1902 - «[...] tirer [...] un bénéfice supplémentaire d'un sous-produit négligé jusqu'à ce jour.» Le Sourire, 4 oct., 2b - W.R.
*1923 - «[...] des sous produits métallurgiques [...]» Guillet, Traité de métallurgie gén., 490 (Baillière) - IGLF
*1924 - «La mer, sournoise et calme comme un sous-produit oléagineux avait cette teinte glauque de la mer du Nord à Ostende.» P. Morand, Lewis et Irène, I, VIII, 60 - A.R.-J.De.
sous-produit n.m. INDUSTR. - TLF, 1873, Tolhausen [d'apr. DDL 12] ; DDL 4, 1902, Le Sourire ; PR[72], 1924 ; ND2, 20e.
*1894 - «Nebenprodukt.» Sachs-Villatte, Französisch-deutsches Supplement-Lexikon (Berlin) - M.H.
sous-produit n.m. INDUSTR. - DDL 5, 1894, Sachs-Villatte ; PR[73], 1924 ; ND3, 20e.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1873 - «Sous-produit, m. (chim.) ; das Neben -, Seitenprodukt ; Subproduct.» Tolhausen, Dict. technologique fr.-all.-angl., 734 (Tauchnitz) - P.E.
sous-produit n.m. péjor. ÊTRE "fig. : mauvaise imitation" - GLLF, GR[85] (cit.), 1937, Daniel-Rops.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1897 - «En journalisme, le sous-produit, c'est la publicité.» L. Marc, in Péguy, Oeuvres en prose 1898-1908, 1248 (Gallimard) - P.E.
sous-prolétariat n.m. SOCIOPOLIT. - PR[73], mil. 20e ; TLF, cit. Le Point, 1976.
Add.DDL
*1950 - «[...] ayant intérêt à ce qu'il y ait toujours au-dessous d'eux dans l'échelle sociale un sous-prolétariat qu'ils pourront dominer, au moins dans le détail.» Fr. Châtelet, in Consciences algériennes, n° 1, déc., 19 - P.E.
sous-prolétariat n.m. SOCIOPOLIT. - DDL 12, 1950 ; Lex.[75], v. 1950 ; R (cit.), GLLF, PR[77] (cit.), 1954, S. de Beauvoir ; DMC, rép. mil. 20e ; TLF, cit., 1976.
1945 - «Sous le prétexte de fonder une société de bienfaisance, on avait organisé le sous-prolétariat parisien en sections secrètes, mis à la tête de chacune d'entre elles des agents bonapartistes, la société elle-même étant dirigée par un général bonapartiste [...]» Trad. : K. Marx, Le 18-Brumaire de Louis Bonaparte, 52 (Paris, Les éd. Sociales) - J.R.
sous-prote n.m. IMPRIM. MÉTIER - TLF, cit. Momoro, 1793 ; L, GLLF, 1872.
*1818 - «Sous [...] -précepteur, -prieur, -prote, -réfectorier, -sacristain [...]» Marguery, Nouv. dict. de la langue fr. (Raymond) - P.E.
*1819 - «Sous-prote, s.m. premier ouvrier en conscience, après le prote.» Boiste, Dict. - TGLF
*1842 - «SOUS-PROTE. s.m. (technol.) Le premier ouvrier d'un des ateliers d'une grande imprimerie.» Complément Acad. - TGLF
sous-préfet n.m. ANTIQ.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1665 - «S. Valentin martyre parle au sou-préfet [sic] dont il avoit guéry la fille aveugle.» Le P. Cortade, Calendrier spirituel, numéro 14, in T. de L. [Tamizey de Laroque ?], Intermédiaire des Chercheurs, XII, 226 (1889) - P.W.
sous-pédicure n.m. plais. POLIT. "député" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1883 - «Dès que la dernière loi canaille votée par les sous-pédicures, sur la magistrature, a été connue au Sénat, il n'y a eu qu'un cri.» Le Triboulet, 17 juin, 3a - G.S.
sous-périosté adj. MÉD. - Rs, 1872 ; L, ø d ; TLF, cit. Ravanet, Vignon, 1926.
1855 - «Détacher doucement le périoste, et faire glisser sous le col de cet os la scie articulée, pour faire autant que possible une extirpation sous-périostée.»Dr Baudens, in R. de thérapeutique médico-chirurgicale, III, 176b - C.H.
sous-péristylier n.m. BOURSE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1873 - «Un groupe de sous-péristyliers essaie de relever les alliances. Tout leur travail aboutit à ces fausses monnoies de dix centimes. Voilà une histoire qui ne rappelle en rien l'étincelle électrique !» Comic-Finance, numéro 36, 4 sept., 3 - J.Hé.
sous-race n.f. ZOOTECHN. - L, PR[77], 1873 ; TLF, cit. Vidal de La Blache, 1921.
*1898 - «Pour qui veut s'en occuper sérieusement, faire une promenade à travers les races et les sous-races, que de variétés ! depuis le Chat royal de Siam [...] jusqu'au Chat de gouttière !» La Vie au grand air, 15 nov., 187a - G.S.
sous-rationnel n.m. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1978 - «Les évidences rationnelles ne comptent plus. Les passions l'emportent sur tout jugement. La tentation de l'irrationnel ou du sous-rationnel est plus forte que tout.» Ionesco, Quelques nouvelles raisons de désespérer, in NRF, numéro 303, 1er avr., 72 - J.S.
sous-réception n.f. INSTIT. "à l'Académie fr." - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1892 - «[...] on peut dire qu'il y a eu une sous-réception, puisque le nouvel Immortel [Pierre Loti] a fait paraître une édition considérablement augmentée de sa harangue, que l'auditoire avait cependant trouvée suffisamment longue.» Le Journ. amusant, 16 avr., 2c - G.S.
sous-régional adj. ADMIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1966 - «A ABIDJAN, les représentants de plusieurs pays africains [...] ont demandé mardi que soit renforcé le personnel africain de langue française tant au siège de la F.A.O. à Rome qu'au bureau régional d'Accra et au bureau sous-régional de Nairobi.» Le Monde, 17 nov., 5 - AFC
sous-régional (centre -) loc. nom. m. ADMIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1973 - «Au XVIIIe siècle, remise de ses malheurs, la ville [de Wissembourg] redevient un centre sous-régional dont l'influence s'étend jusqu'à Landau.» H. Nonn, L'Alsace, 49 (Larousse) - R.R.
1973 - «Centre sous-régional et ses relations privilégiées [...]» Découvrir la France, numéro 65, 4 juin, 17, légende de la carte - R.R.
1974 - «Au niveau intermédiaire, la région est riche de 30 centres sous-régionaux qui relaient l'influence des villes maîtresses, aussi bien pour les achats que pour les loisirs et les services.» B. Barbier, L. Tirone et R. Grosso, La Provence, 17 ; cf. 30 et 40 (Larousse) - R.R.
sous-régisseur n.m. MÉTIER THÉÂTRE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1840 - «Est-il possible ? Je reprendrais mon fauteuil à la régie ? - Moi, mon bâton de sous-régisseur ? - Je ferais encore mes affiches ?»Rochefort et Carmouche, La Mère Saint-Martin, iv, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
sous-secrétaire d'État loc. nom. m. DR. MÉTIER POLIT. "membre du gouvernement à délégation de pouvoir restreinte et n'exerçant pas le contreseing" - GLLF, TLF, DHR, 1816, Ordonnance ; FEW (11, 374b), 1836, Acad., Suppl.
1767 - «Le Sr. David Hume, ci-devant Secrétaire d'Ambassade à la cour de France, vient d'être nommé Sous-Secrétaire d'Etat au Département du Nord.» Journal politique, mars, I, 65 (Bouillon) - P.E.
sous-secrétarisé p./adj. ADMIN. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
av. 1918 - «Aussi ne suis-je nullement surpris d'entendre dire que les services sous-secrétarisés ne sont plus que des pétaudières et que la gabegie y règne en maîtresse.» L. Marcellin, Politique et politiciens pendant la guerre, 119 (La Renaissance du livre) - G.S.
sous-section n.f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1875 - «Les recettes de la Direction centrale ont été les suivantes : [...] de 78 membres de la sous-section de Gap... 1,560 [...] de 22 membres de la sous-section d'Aix-les-Bains... 440 [...] de 22 membres de la sous-section d'Annecy... 440 [...]» Annuaire du Club alpin fr. Année 1874, 489 (Paris) - C.T.
1903 - «Fondé le 2 avril 1874, il y aura bientôt trente ans, par l'initiative d'Abel Lemercier et sous l'impulsion d'Adolphe Joanne, le Club Alpin Français s'est rapidement développé. Les premières adhésions reçues à Paris, parmi l'élite sociale, s'élèvent à 137 : au 1er avril 1877, on compte déjà 2,221 membres ; en 1882, plus de 4.000 avec 30 sections et 7 sous-sections ; en 1888, 5.497 avec 42 sections et 5 sous-sections.» R. alpine, numéro 7, juill., 209 - C.T.
sous-seing n.m. DR. - FEW (11, 606a), GLLF, GR[85], 1786, Restif.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1773 - «Les Gardes-notes dressèrent le Contrat à l'ordinaire ; & pour apaiser Mame Cocus-de-Galanvile, ils lui conseillèrent de faire un sousseing-privé de son modèle : ce qui fut exécuté [...] L'on voit par-là que le Sous seing de Mame Cocus n'était pas aussi ridicule que beaucoup de Lecteurs l'ont cru à la première lecture.» Restif de La Bretonne, Le Ménage parisien , 133 et 192 (10/18) - P.E.
sous-sheriff n.m. d'apr. angl. POLICE Angleterre- ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1945 - «Au milieu des tempêtes de rire auxquelles prenait part le sous-sheriff de notre comté, on lui répondit : Non est inventus.» E. Rocart, trad. : T. de Quincey, Du Meurtre considéré comme un des Beaux-Arts, 62 - R.R.
sous-sol n.m. CONSTR. "étage souterrain" - GLLF, 1870, Lachâtre ; L, FEW (12, 76b), R, Lex.[75], PR[77], 1871, Taine ; DG (néol.), 1878, Acad.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1856-60 - Poitevin, Nouv. dict. universel de la langue fr. - Mots et dict.
*1867 - «La mythologie grecque avait fait de Pluton un souverain qui inventa, pour y établir son palais, les sous-sol bien avant les propriétaires contemporains.» P. Véron, La Mythologie parisienne, 19 (De Vresse) - P.E.
sous-soleuse n.f. TECHNOL. AGRIC. - TLF (charrue -), 1890 ; FEW (12, 77a), Rs, 1907, Lar.
1890 - «Les charrues sous-sol, ou sous-soleuses, fouillent profondément la terre, après qu'elle a été labourée par les charrues ordinaires, mais sans ramener à la surface les couches inférieures.» Lar. GDU, Suppl. 2 (s.v. charrue).
sous-soleuse n.f. TECHNOL. AGRIC. - GLLF, 1888, Lar. ; DDL 5, Lex.[75], PR[77], 1890, Lar. ; FEW (12, 77a), Rs, 1907, Lar.
• sous-soleur n.m.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1859 - «Instruments attelés : Charrues [...] scarificateurs - sous-soleurs - fouilleurs.» Tableau des études agricoles, in Encycl. pratique de l'agriculteur, I, col. 371-2 (Didot) - P.E.
sous-Soviet n.m. HIST. POLIT. U.R.S.S."soviet faisant partie d'un soviet" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1918 - «Il faut d'abord retrouver M. Diamandy [emprisonné]... il s'agira ensuite de palabrer avec tous les Soviets et sous-Soviets pour obtenir finalement l'assentiment des tovarichs qui le gardent et qui, en camarades conscients, n'obéissent qu'à eux-mêmes.» L. de Robien, Journ. d'un diplomate en Russie 1917-1918, 211 (A. Michel, 1967) - J.S.
sous-station n.f. ÉLECTR. - TLF, cit. Soulier, 1916 ; FEW (12, 245a), BW5, 1923, Lar. ; ND3, v. 1925.
Compl.PR[73] (1900)
1900 - «Il a donc fallu produire du courant à haute tension et le transformer dans des sous-stations.» L'Année scientifique, 44e année, 293 - A.R.-J.De.
sous-symboliste n.m. péjor. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1906 - «Et dire que les Vers et Prose sont encombrés des inepties laborieuses de ce Papadiamentopoulos [Moréas], et d'articles à sa louange. Tous ces sous-symbolistes d'ailleurs, les encombreurs de petites revues, les bohêmes de cette littérature, n'ont jamais rien compris.» H. Alain-Fournier, in J. Rivière-H. Alain-Fournier, Corresp., 15 déc., 421 (Gallimard, 1926) - M.C.
sous-système n.m. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1929 - «Dans les langues slaves, le système des éléments significatifs réalisés dans le mot est un, il ne se subdivise pas en sous-systèmes solidaires entre eux, avec des fonctions spécialisées.» R. Jakobson, Remarques sur l'évolution phonologique du russe, in TCLP, vol. 2, 5 (Prague) - J.S.
sous-tendre v.tr. ORGANISATION/RELATION "fig. : servir de base" - TLF, 1907, Bergson ; GR[85], 20e ; GLLF, 1964, Lar. ; DMC, cit. Le Monde, 1966.
*1936 - «[...] gestes simples de l'esprit, élémentaires même, irréductibles, qui sous-tendent la vie quotidienne et commandent à son exercice [...]» A. Petitjean, Imagination et réalisation, 35 (Denoël) - P.E.
*1942 - «Une imagination sentimentale sous-tend une imagination des formes.» Bachelard, L'Eau et les rêves, 61 (Corti) - P.E.
*1945 - «[...] c'est par des modes de pensée idéalistes tels que ceux de Léon Blum que reste vivant dans le monde le sens du progrès civique et social, et que, finalement, se réalise quelque chose des espoirs qui les sous-tendent.» Y. Lévy, in Paru, numéro 9, juill., 66 - P.E.
*1946 - «[...] ce bon sens qui sous-tend constamment la pensée politique de de Gaulle [...]» J. Gaulmier, Charles de Gaulle écrivain, 63 (Charlot) - P.E.
sous-thalamique adj. ANAT. - PR[72] (s.v. hypothalamus), 1929 ; absent TLF.
1905 - «Le corps sous-thalamique ou corps de Luys, du nom de l'anatomiste qui l'a découvert et décrit dès 1865, se présente en coupe sous la forme d'une lentille de coloration gris jaunâtre.»L. Testut, Traité d'anatomie humaine, II, 778 (5e éd.) - C.H.
sous-titrage n.m. CIN. - ND4, déb. 20e ; Rs, mil. 20e ; GLLF, PR[77], 1967.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1954 - «Mais il fallait au distributeur la garantie d'un bénéfice au moins égal à un million pour couvrir les frais de sous-titrage et de tirage.» R. Borde, in Les Temps modernes, numéro 107, nov., 747 - P.E.
sous-titrer v.tr. ÉDIT. - TLF, 1949, Esprit (même texte) ; GLLF, 1964, Lar.
1949 - «Si nous voulions sous-titrer Esprit comme il le fut jadis, sans doute pourrions-nous l'appeler 'Revue de démarrage'.» Esprit, n° 9, sept., 437 - P.E.
sous-traitance n.f. "par ext." - ø t. lex. réf. ; absent TLF. écon. : DMC, GR[85], TLF, 1959 ; GLLF, 1962
1986 - «[...] la sous-traitance des problèmes de la syntaxe et des langages [...] confiée aux logiciels, et celle, aux ordinateurs, du traitement des flux de populations tour à tour préprofessionnalisées, touristifiées, retraitées, réparées, euthanasifiées, etc. : la déterrestration en général de l'espèce [...]» La Quinzaine littéraire, n° 459, 16 mars, 19 - K.G.
sous-traitant n.m. DR. - DG, FEW (13/II, 142a), R, GLLF, Lex.[75], PR[77], 1674, Colbert ; L, cit. Vadé.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1656 - «[...] aucuns des traitans desdits marais, associés, cessionnaires de leurs droits, sous-traitans et sous-associés, ou autrement intéressés auxdits marais à dessécher [...]» Déclaration, in Recueil gén. des anciennes lois fr., XVII, 333 - P.E.
sous-tributaire n.m. ORGANISATION/RELATION - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1893 - «Deviendra-t-elle /la Charente/ donc, finalement, un simple sous-tributaire de la Loire ? Non, par deux déviations successives, elle se dérobe à ce vasselage.» J. Gourdault, La France pittoresque, XXVI, 334 - R.R.
sous-tyranneau n.m. POUVOIR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1986 - «La voilà, notre toute belle journaliste-écrivain transformée par la sombre grâce de ce Valentino des souks en hagiographe de harem. Mais la petite et vaillante Américaine [...] ne met pas longtemps [...] à découvrir que notre cheikh de barrière n'est qu'un sous-tyranneau des sables, un Duvalier en chéchia.» Le Nouv. Observateur, 4 avr., 62 - K.G.
sous-tégumentaire adj. ANAT. BOT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1897 - «Une masse sous-tégumentaire à propriétés plus chromophiles que la couche tégumentaire.» A. Labbé, c.r. : Künster et Bosquet, Le corps central des bactériacées, in L'Année biol., 25 (1899) - A.R.
sous-utilisation n.f. ÉCON. - TLF, cit. 1954 ; GLLF, 1965, La Croix.
1947 - «[...] dans le sens malthusien : prix minimum, stockage, destruction ou mutilation des richesses par sous-utilisation, contingentement des emblavures, arrachage des vignes, etc...» J. Piel, in Critique, numéro 8-9, janv.-févr., 118 - P.E.
sous-Utrillo n.m. Anthroponymesur M. Utrillopéjor. PEINT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «[...] les Indépendants, les Tuileries, le Salon d'Automne sont pleins de sous-Matisse, de sous-Friesz, de sous-Vlaminck, de sous-Utrillo, de sous-Derain, de sous-Dufy, et il y a même des sous-Gromaire, des sous-Lhote et des sous-Léger, et des sous-Le Fauconnier, qui ne sont ni plus ni moins 'sous' que les pâles disciples des habits verts au temps de Bonnat et de Carolus.» C. Mauclair, Les Métèques contre l'art fr., 82 (Ed. de la Nouv. r. critique) - G.S.
sous-variante n.f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1971 - «Sur la seule Civetta (Moiazza déduite), Dal Bianco nous propose 333 itinéraires avec 51 photos et deux très belles cartes indépendantes du livre, tandis que son adversaire bombarde 454 itinéraires (dont quelques vagues sous-variantes discutables) avec 75 photos et une seule carte peu pratique.» La Montagne et alpinisme, numéro 81, févr., 43 - C.T.
sous-venter (se -) v.pron. MAR. - TLF, cit. 1845 (même texte)v.tr. : FEW (14, 267b), 1877 ; Ls, ø d
1845 - «Il importe alors, si l'on est en atterrissage venant du N.O., de sonder fréquemment et de serrer la côte pour ne pas se sous-venter.» Bouët-Villaumez, in Annales maritimes et coloniales, t. 91 bis, 18 - P.E.
sous-ventrière (à se faire péter la -) loc. verb. non conv. MESURE "fig." - TLF (s'en faire -), 1907, France.manger à s'en - : GLLF, déb. 20e ; PR[77], ø d.
*1953 - «Je tournais la manivelle, 'à me faire péter la sous-ventrière', comme disait mon père.» P. Guth, Mém. d'un naïf, V, 120 - R.R.
sous-vestimentaire adj. MODE "relatif aux sous-vêtements" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1956 - «Cette polémique entre les détracteurs et les défenseurs du pantalon féminin passionna la Cour pendant des mois, et peut-être aurait-on vu princes et princesses se battre pour 'la chatière de dame', comme certains disaient alors, si une aventure assez curieuse n'était venue, tout à coup, vers la fin de l'été 1536, éclipser le débat 'sous-vestimentaire'...» G. Breton, Hist. d'amour de l'hist. de France, t. 2, ch. 19, 190-1 (Ed. Noir et Blanc) - R.R.
sous-Vlaminck n.m. Anthroponymesur M. de Vlaminckpéjor. PEINT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1930 - «[...] les Indépendants, les Tuileries, le Salon d'Automne sont pleins de sous-Matisse, de sous-Friesz, de sous-Vlaminck, de sous-Utrillo, de sous-Derain, de sous-Dufy, et il y a même des sous-Gromaire, des sous-Lhote et des sous-Léger, et des sous-Le Fauconnier, qui ne sont ni plus ni moins 'sous' que les pâles disciples des habits verts au temps de Bonnat et de Carolus.» C. Mauclair, Les Métèques contre l'art fr., 82 (Ed. de la Nouv. r. critique) - G.S.
sous-vosgien adj. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1968 - «Collines sous-vosgiennes [...]» Michelin, Les Guides verts : Vosges, Lorraine, Alsace, 12 (Schéma) - R.R.
1973 - «Entre les deux, les collines sous-vosgiennes, d'ampleur variable, constituent un gradin intermédiaire irrégulier.» H. Nonn, L'Alsace, 22 ; cf. 23, 26, 27 sqq. (Larousse) - R.R.
sous-végétation n.f. GÉOGR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1893 - «Les hêtres y montent jusqu'à 1 200 mètres, les sapins jusqu'à 1 500, et à l'abri de ces troncs séculaires dont l'épaisse ramure emplit l'air d'effluves odorants, se déploie une sous-végétation luxuriante de coudriers, de framboisiers, d'aliziers et de sureaux.» J. Gourdault, La France pittoresque, XVI, 184 ; cf. XXXI, 433 - R.R.
sous-vétérinaire n.m. plais. POLIT. "député" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1883 - «Le prince de Léon a très carrément demandé cette semaine qu'on supprimât le crédit inscrit au budget pour les frais de représentation d'un Chef de l'Etat [...] Les sous-vétérinaires ont repoussé la proposition du député du Morbihan.» Le Triboulet, 9 déc., 4a - G.S.
1885 - «Ce Cazauvieilh est un autre sous-vétérinaire qui, dans un rapport, éprouvait le besoin de déclarer que sans la marine il n'y aurait pas de marins.» Le Triboulet, 2 août, 4a - G.S.
sous-vétérinaire n.m. péjor. POLIT. "député"
Add.DDL 17 (1883)
*1920 - «Ses parlotes, ses congrès, son cérémonial, ses ennuyeux journaux, son rite niais, sont autant de points de ralliement pour tous ces sous-politiciens - "sous-vétérinaires" de Gambetta - dont l'ambition grignote le budget et dont la sottise contamine la masse électorale.» L. Daudet, Au Temps de Judas, 142 (Nouv. Libr. nat.) - M.C.
sous-vêtement n.m. LINGERIE "vêtement de dessous" - Lex.[75], PR[77], 1925 ; GLLF, 1927 ; R, 20e.
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1907 - «LES COUCHES, LAYETTES, SERVIETTES, PEIGNOIRS, SOUS-VETEMENTS en TISSUS HYGIENIQUES 'TETRA' SONT EN VENTE PARTOUT [...]» L'Illustration, 11 mai, 3 couv., Annonce - P.E.
*1912 - «SOUS-VETEMENTS EMPIRE PUR LIN A MAILLES [...] ENTRE TOUS LES SOUS-VETEMENTS LA PALME REVIENT AU 'LINCOTT'.» L'Illustration, 1er juin, 17 et 19, Annonces - P.E.
sous-vêtement n.m. LINGERIE "vêtement de dessous" - DDL 15, 1907, L'Illustration [repris in GR[85], TLF] ; GLLF, 1927, Duhamel.
1890 - «Flanelle de toutes les couleurs, draps pour pardessus, chemises faites, sous-vêtements de toutes sortes etc., etc.» La Gazette de Joliette, 7 août, 3 (Joliette, Québec) - TLFQ
sous-vêtir (se -) v.pron. TOILETTE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1968 - «Lejaby crée un nouvel art de se sous-vêtir.» Marie-Claire, oct., Publ - K.G.
1968 - «Comment se 'sous-vêtir' chaudement en restant mince ? Sous les anoraks-tuniques : un pull à col roulé en soie sous un pull en laine fine, et un collant fin en soie sous le pantalon.» Elle, 18 nov., 84 - AFC
1974 - «Ce ne sont plus seulement les mémères qui viennent se sous-vêtir. Pas d'âge ni de sexe pour les chemises de nuit en pilou, les robes de chambre en laine des Pyrénées, les pyjamas en satin molletonné [...]» M. Righini, in Le Nouv. observateur, 14 oct., 79 - AFC
sous-vêtu adj. TOILETTE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1976 - «[...] puis la visite médicale hôpital Saint-Louis, les yeux, l'urine, le coeur... deux toubibs avec des gueules d'anciens de la coloniale [...] tu entres dans la salle, sous-vêtue, inter-coupant le défilé des hommes [...]» V. Thérame, La Dame au bidule, 15 (Ed. des Femmes) - K.G.
sous-école n.f. péjor. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1891 - «Et en 1901 il y aura beau temps que tous ces illisibles - décadents, symbolistes, déliquescents - et un tas d'autres écoles et sous-écoles fumistes, auront disparu.» P. Alexis, let., 4 avr., in J. Huret, Enquête sur l'évolution littéraire, 195 (Charpentier) - R.R.
sous-économe n.m. ADMIN. MÉTIER "adjoint d'un économe" - FEW (7, 327a), GLLF, DHR, 1872, Littré ; TLF, cit. Encycl. éduc., 1960.
1793 - «J'ajoute que, puisque les sous-économes seront des agens publics, il faudra leur procurer des deniers de l'Etat [...].» Salles, in Gazette nationale, n° 31, 31 janv., 153b - P.E.
sous-écriture n.f. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1953 - «L'artisanat du style a produit une sous-écriture, dérivée de Flaubert, mais adaptée aux desseins de l'école naturaliste.» Barthes, Le Degré zéro de l'écriture, 59 (Gonthier, 1965) - J.S.
sous-écrivain n.m. péjor. LITT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1598 - «Cependant l'escriuain, & le sous escriuain de la naue [...] tomberent tous malades de fiebures tierces [...]» J. de Villamont, Voy. , livre 3, ch. 16, 619 ; cf. 624 - R.R.
sous-épidermique adj. ANAT. - PR[72], 1872 ; L, ø d ; TLF, cit. Nocard, Leclainche, 1896.
1833 - «Ils considèrent avec raison comme de petits abcès de la peau [...] les collections sous-épidermiques des panaris superficiels.»Transactions médicales, XI, janv., 84 - C.H.
1836 - «[...] il est alors très-important de se tenir en garde contre les petites ecchymoses sous-épidermiques que l'on nomme communément pinçons [...]»Journ. de méd. et de chir. pratiques, VII, 118 - C.H.
sous-épineuse (fosse -) loc. nom. f. ANAT. - L, GLLF, 1872.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1751 - «qrstuxyz l'omoplate. q la fosse sous-épineuse. r la fosse sus-épineuse. s l'acromium.» Encycl., I, 417a - P.E.
*1770 - «Les fosses qu'on remarque au-dessus et au-dessous de l'épine dont nous venons de parler, sont appellées sus-épineuses et sous-épineuses.» Nicolas, Man. du jeune chirurgien, 32 (Hérissant) - P.E.
sous-épithélial adj. BIOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1897 - «/des/ capillaires, qui sont absolument intraépithéliaux, et proviennent d'un réseau sous-épithélial très développé [...]» A. Prenant, c.r. : Maurer, Vaisseaux sanguins dans l'épithélium, in L'Année biol., 179 (1899) - A.R.
sousindiqué, sous-indiqué adj. ORGANISATION/RELATION "indiqué plus bas" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1773 - «Mais moi, j'ai preuve en main, que tous les Ouvrages sous-indiqués sont de Mr. SOTENTOUT mon respectable Héros [...]» Restif de La Bretonne, Le Ménage parisien, part. 2, ch. 22, 255 (Coll. 10/18, 1978) - R.R.
terre (vouloir voir qqn cent pieds sous -) loc. verb. AFFECT. - DELF, cit. Balzac ; L, ø d ; absent TLF.
1649 - «Parens de parens enuieux / S'entremangent le blanc des yeux ; / Le Beau-pere frotte son Gendre, / Qui le voudroit auoir vu pendre ; / Les Freres toûjours en debats / S'accordent comme chiens et chats ; / Le Fils au Pere fait la guerre, / Et le veut voir cent pieds sous terre [...]» [L. Richer], L'Ovide bouffon, I, 17 (Quinet) - P.E.
terre (vouloir être à cent pieds sous -) loc. verb. AFFECT. - FEW (8, 298b), GLLF, 1685, Fur. ; DELF, 1690, Fur. ; L, cit. Volt. ; TLF, 1808, D'Hautel ; DG, PR[77], ø d.
1573 - «PHILADELFE. Hé Dieu ! seroit-ce bien la mon pere, qui est venu de Mets icy ? Ha, las ! je voudrois maintenant estre cent pieds sous terre.» J. de La Taille, Les Corrivaux, 145 (Didier) - P.E.
tout (homme à - faire) loc. nom. m. CARACT. "être adroit en toutes choses" - L (personne -), ø d ; absent TLF.
1606 - «Vn homme à tout faire, Vertumnus.» Nicot, Thresor, 637a (Picard) - P.E.
verre (à mettre sous -) loc. verb. AFFECT. "fig." - L, R, ø d ; absent TLF.
1835 - «DESROCHES. Oui, il était d'une humeur ravissante ce matin ; il était à mettre sous verre. Monsieur Cardouin, voici le journal ; je vous vois là tournailler autour du poêle, vous avez l'intention de nous fourrer encore quelques petites bûches, je vous vois venir.» H. Monnier, Scènes populaires, II, 277 (Dumont) - P.E.
1838 - «LA VERITE. Qu'est-ce que c'est que ça ? LE GENIE. Un actionnaire. LA VERITE. Mais pourquoi cette cloche ? LE GENIE. Parce qu'ils sont tous à mettre sous verre.» Clairville et de la Tour, Les Mines de blagues, 6 (Michaud) - P.E.
verre (être à mettre sous -) loc. verb. iron. , non conv. CARACT. "fig." - DDL 19, 1835 [repris in GR] ; L, ø d ; absent TLF.
1832 - «BOUGINIER [...] Ah ! mais il est stupide, le marchand de chevaux ! pardon de l'expression ! mais, parole d'honneur, il est stupide, il est encadrer, à empailler, à mettre sous verre, lui et son raisonnement. Ah ! ah ! ah !» Xavier et Duvert, Mademoiselle Marguerite, 41 (Barba) - P.E.
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