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blesser : (où) le soulier me/te ... blesse loc. phrast. AFFECT. "fig." - L, FEW (12, 363b), 1608, Régnier ; BEI (je sais où -), 1640, Oudin ; DEL, 17e, Régnier ; absent TLF.
• (où) la chaussure me/te... blesse - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1596 - «Combien qu'il ne soit mal aisé de coniecturer d'ou ce maltalent prend sa source, et en quel endroict la chausseure les bleçe quend ilz rottent, quand ilz sanglottent, et font de si espouuantables chinagrées.» R. Mortier, Le "Hochepot ou Salmigondi des folz", 114 (Bruxelles, Palais des Académies) - P.E.
bouffette (soulier à -) loc. nom. m. CHAUSS. - TLF, ø d.
1854-55 - «Ces grossiers cothurnes avaient sans doute été choisis comme plus économiques que le soulier à bouffette [...]» Th. Gautier, Le Capitaine Fracasse, 50 (Rencontre, 1963) - A.Ré.
pont levis (soulier à -) loc. nom. m. CHAUSS. "chaussure d'homme à talons laissant un vide sous la semelle, à la mode à la fin du XVIe s. et au XVIIe s." - TLF (- pont levedis), 1617, D'Aub. ; DHR, 1617 ; GLLF, 1690, Fur.
1604 - «Vn gentil homme en plaine Nopce / Feust il de Housse ou de Galoche, / S'il n'a les chausses a gros Plys / Et le soulier a pont leuiz / Ou sur le dos grandes Dentelles / N'oseroit paroistre aux chandelles [...].» La Mode qui court au temps présent, 4 (Rouen, Petit) - P.E.
Richelieu (soulier -) loc. nom. m. CHAUSS. "chaussure" - TLF, 1894, Le Moniteur de la cordonnerie [d'apr. DDL 16].
1894 - «Souliers Richelieu veau jaune, talons pour dames [...]» L'Echo de Paris, 2 juill., 4e - M.H.
*1898 - «Le veau verni se portera aussi beaucoup, soit pour le claquage des bottines, soit pour la confection du soulier Richelieu, genre qui semble appelé à une renaissance dont tous les gens de goût se féliciteront. Il est infiniment probable que le Charles IX verra sa vogue décroître et cèdera le pas aux fantaisies diverses en chevreau ou au Richelieu en vernis.» Le Moniteur de la cordonnerie, 13 févr., 140a - M.H.
richelieu (soulier -) loc. nom. m. CHAUSS. - DDL 14, 1894, L'Echo de Paris.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1894 - «Le soulier Richelieu dont ci-dessous cliché est fait en veau [...]» Le Moniteur de la cordonnerie et Le Magasin de chaussures réunis, 15 avr., 320a - M.C.E.
sabot-soulier n.m. CHAUSS. "chaussure" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1953 - «Sur l'une d'elles me voici le pied en avant, chaussé de ce qu'on appelait les sabots-souliers.» P. Guth, Mém. d'un naïf, VI, 142 - R.R.
soulier du matin loc. nom. m. CHAUSS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1928 - «Va pour le costume trotteur, ainsi nommé par antiphrase, pour ce que sa jupe bride la jambe, rapproche les genoux, use les bas et entrave la marche. Ecourté, il donne à la femme immobile un joli petit air alerte, qu'elle perd si elle se met en marche, - mais quel besoin de se mettre en marche ? Le 'costume-trotteur' élégant ne trotte pas. Si nous voulons trotter, à pied, à cheval, ou gravir la montagne, ou passer à gué le marais, ce n'est pas à vous, Couturier, que nous avons affaire, mais à des spécialistes que vous dédaignez, des techniciens de la gabardine imperméable, de la bande molletière, de la bottine à ski, de la culotte Saumur. Votre costume-trotteur, à vous, fait quatre cents mètres entre midi et une heure, et c'est bien assez pour le délicat chevreau ajouré que votre complice, le chausseur, nomme soulier du matin.» Colette, Le Voy. égoïste, 124-5 (Ferenczi) - A.Ré.
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