| ![]() ![]() ![]() ![]()
soufre adj. COULEUR - TLF, cit. Huysm., 1903. n.m. : R, cit. Genevoix [1931] ; PR[77], ø d
1844 - «Ce serait donc ce gilet soufre qui t'a tant intrigué [...]» Balzac, Modeste Mignon, 2e part., in Journ. des débats, 19 mai, [1ère page], col. 4 - M.C.E.
1846 - «[...] une robe soufre [...]» Le Moniteur de la mode, 20 janv., 22b - M.C.E.
1850 - «Marquise Louis XV, ayant une robe de satin soufre [déguisement].» Journ. des demoiselles, févr., 62a (Bruxelles) - M.C.E.
*1924 - «Elle portait une robe d'argent, des roses soufre à la ceinture [...]» Colette, La Femme cachée, "Châ", 201 (Flammarion) - M.C.E.
soufre (couleur (de) -) loc. adj. COULEUR - DDL 16, 1844, Balzac.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1742 - «Une chenille celadon de l'Absinthe, à sur le dos trois rayes couleur de souphre ornées de points noirs. [...] La chenille veluë couleur de Souphre qui se tient sur les fleurs de Pommier, a sur le dessus du premier anneau deux tubercules bleus, et sur chacun des autres anneaux deux tubercules couleur de chair.» P. Lyonnet, trad. : Lesser, Théologie des insectes , 131 et 132 (Swart) - P.E.
*1892 - «SOUFRE. s.m. [...] Couleur de soufre.» Guérin, Dict. des Dict.
soufre (couleur de -), soufre (couleur -) loc. adj. COULEUR - TLF, cit. Balzac, 1843.
*1844 - «[...] un gilet couleur soufre [...]» Balzac, Modeste Mignon, 2e part., in Journ. des débats, 19 mai, [1ère page], col. 2 - M.C.E.
soufre (jaune -) loc. adj. COULEUR - R (cit.), GLLF, fin 19e, Van Gogh ; TLF (jaune de -), cit. Grecq, 1938 ; PR[77], ø d.
Add.DDL
*1844 - «Ce sera pour y aller intriguer avec ce petit architecte à gilet jaune soufre [...]» Balzac, Modeste Mignon, 2e part., in Journ. des débats, 24 mai, [2e page], col. 2 - M.C.E.
soufre (jaune -) loc. adj. COULEUR - DDL 16, 1844, Balzac ; R (cit.), GLLF, fin 19e, Van Gogh ; PR[77], TLF, ø d.
1841 - «Dans les arbres, on brûlait des feux du Bengale ; cela était tout à fait joli et passablement diabolique ; il y avait des bosquets jaune-soufre qui étaient fort bizarres, d'autres couleur groseille, d'autres gris de lin et prune de Monsieur.» D. de Girardin, Le Vicomte de Launay, III, 229 (M. Lévy) - P.E.
soufre mou loc. nom. m. CHIM. - TLF, cit. R. Quelet, 1964 ; GR[85], ø d.
1856 - «C'est ce qu'on appelle du soufre mou, il est alors dans un état amorphe.» M. Pouillet, Elémens de phys. expér. et de météorol., t.1, 272 (7e éd., Hachette) - P.P.
1876 - «SOUFRE s.m. [...] Chim. [...] D'après Brodie, il se formerait déjà du soufre mou à 120°.» Lar. GDU - TGLPF
|