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trou du souffleur loc. nom. m. THÉÂTRE - FEW (13/II, 229b), GLLF, 1835, Acad. ; PR[77], 1845 ; L, DG, ø d ; R, cit. Léautaud ; Lex.[75], ø d.
Add.DDL :
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
*1800 - «PIERRE. [...] ah mon dieu ! j'ai déjà un pied et demi dans l'éternité... (il met le pied dans le trou du souffleur.)» C.G., D.T. et Bonnin, Deux et deux font quatre, 23 (Hugelet) - P.E.
*1803 - «Après avoir porté la terreur et la pitié dans l'ame des spectateurs, en prononçant avec force les vers suivans : 'Puissé-je ......... / Voir le dernier Romain à son dernier soupir, / Moi seule en être cause, et mourir de plaisir' ! ma mère accouche, et je roule dans le trou du souffleur.» [A.A. Beaufort], L'Enfant du trou du souffleur, I, 7 (Lepetit) - P.E.
*1805 - «Arlequin mettant son chapeau sur le cul du soldat mort, l'enterrant dans le trou du souffleur, faisant le bruit de la serrure en enfermant Samson, et enfin se battant avec un dindon, est de la dernière farce.» Stendhal, Journ., II, 172 (Gallimard) - P.E.
trou du souffleur loc. nom. m. THÉÂTRE - FEW (13/II, 229b), GLLF, 1835, Acad. ; PR[77], 1845 ; L, DG, ø d ; R, cit. Léautaud ; Lex.[75], ø d.
• trou - TLF, cit. Coppée, 1875.
1819 - «[...] la scène représente un palais ; le souffleur est dans son trou.» E. Gosse, Proverbes dramatiques, I, 41 (Ladvocat) - P.E.
trou du souffleur loc. nom. m. THÉÂTRE - DDL 21, 1800 [repris in DHR, TLF] ; FEW (13/II, 229b), GLLF, 1835, Acad.
1770 - «Bien des choses sont un obstacle au naturel de position sur nos Théâtres : les unes sont nécessaires, & sans remède, les autres peuvent se corriger : je mets au rang de ces dernières, l'obligation de s'approcher du trou du Souffleur, de ne le quitter que le moins qu'il est possible.» Restif de La Bretonne, La Mimographe, 139 (Slatkine) - P.E.
1777 - «Au reste, je ne vous en veux point : je vous prie, même, de continuer de m'envoyer toujours vos Observations quand vous retournerez dans le trou du Souffleur, & suis en attendant, &c.» Journ. des théâtres, n° 7, 1er juill., 320 - P.E.
1788 - «Hélas ! bien en cuisit à certain quidam, qui, à cause de la plénitude de la Salle, s'étoit logé dans le trou du souffleur, pour m'entendre plus à son aise !» [Haudart], Vie et amours d'un pauvre diable, I, 205 (Hilaire) - P.E.
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