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jour de sortie loc. nom. m. ENSEIGN.  "jour de sortie d'un(e) pensionnaire" - GLLF, 1964 ; Lex.[79], cit. Simenon ; TLF, GR[85], ø d.
1832 - «[...] les grandes [pensionnaires], désolées de ce que ce n'est pas leur jour de sortie, bâillent et causent entre elles, ne parlant pas à leur nouvelle maîtresse qu'elles connaissent à peine.» V. Collin, in Paris, ou le Livre des Cent-et-un, V, 54 (Ladvocat) - P.E.
1833 - «Tu t'arrangeras comme tu voudras pour les sorties de Maurice. Je verrai demain Mme Dudevant et lui demanderai si elle veut le faire découcher, et si elle veut que je fasse porter son lit chez elle [...] il a deux jours de sortie dont il ne faudrait pas le priver.» G. Sand, Corresp., II, 452 (Garnier, 1964-66) - P.E.
jour de sortie loc. nom. m. VIE PROF.  "jour de sortie d'un(e) domestique" - GLLF, 1964 ; Lex.[79], cit. Simenon ; TLF, GR[85], ø d.
1837 - «JOSEPHINE. C'est pas l'hasard... A promène le petit de ses maîtres... moi, je l'ai accompagnée, vue que c'est mon jour de sortie...» Varin, de Kock, Desvergers, Le Tourlourou, 8b (Magasin théâtral) - P.E.
1870 - «VALERIE, à la bonne. Vous comprenez, Marinette, qu'il ne peut plus être question de sortir pour vous [...] MARINETTE. C'est pas ma faute si vot' monde choisit mon jour de sortie pour venir. D'ailleurs ma cousine m'attend ; je ne peux pas lui manquer de parole.» Almanach comique pour 1871-1872, 108 (Pagnerre) - P.E.
sortie n.f. ALP.  "action d'atteindre le sommet" - RSp., TLF (cit.), 1970, Gautrat.
1944-45 - «La première fois que j'ai passé la plaque, je ne disposais que de 25 m. et, avant la sortie, je me suis trouvé à quatre pattes sur une dalle inclinée, dépourvue de prises, en attendant que mon second, pour me donner de la corde, s'engageât à son tour ; c'était une situation dangereuse et plutôt vexante pour le leader.» La Montagne, numéro 329, juill. 44-sept. 45, 8 - C.T.
1959 - «Cas particulier : dans la traversée de l'Amitié, où il faut récupérer l'étrier en plein surplomb dans une position incommode, le second s'arrangera pour le passer directement sur la broche (sans mousqueton) et le récupérer de la pointe du pied en amorçant la sortie en libre (il reste à ne pas laisser tomber l'étrier, ce qui n'est pas le plus simple).» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 93 - C.T.
1960 - «Tous ces ED et autres TD sup plongeront l'humble quartogradiste dans le plus grand embarras. Il ne lui reste hélas que l'arête Sud, l'Arête de la Glacière : D. inf, 1 heure environ, 2 ou 3 pitons à la rigueur, 70-80 mètres (variante de la sortie, à droite, en IV sup/V inf.) [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 27, avr., 219 - C.T.
1966 - «Parfois, la sortie se corsait de l'escalade du clocher de l'église de Larchant dont les ruines évoquaient quelque 'guglia' dolomitique.» La Montagne et alpinisme, numéro 58, juin, 259 - C.T.
sortie n.f. ENSEIGN. "permission de sortir d'un internat" - FEW (12, 129a ; n.f.pl.), GLLF, 1883, Maupassant ; TLF (jour de sortie), cit. Larbaud, 1911 ; GR[85], ø d.
1832 - «[...] le 15 est le jour de la sortie de faveur pour ceux qui se conduisent bien [...].» Ch. Baudelaire, Correspondance, I, 12 (Gallimard, 1973) - P.E.
1833 - «Deux jours après, sortie. Je rentre le soir et l'on m'apprend que cet élève est à l'infirmerie [...].» Ch. Baudelaire, Correspondance, I, 17 (Gallimard, 1973) - P.E.
1834 - «Tu vas être bien étonnée de me voir encore privé de sortie aujourd'hui [...].» Ch. Baudelaire, Correspondance, I, 25 (Gallimard, 1973) - P.E.
1834 - «Tu es tenu un peu sévèrement comme tous les enfants qui sont obligés de faire leur éducation, mais si tu travailles bien comme je l'espère, tu dois trouver cette vie moins rude que ceux qui perdent leur temps, qui sont punis et qui restent en arrière. Et puis tu as souvent des sorties, tu es gâté et caressé partout.» G. Sand, Correspondance, II, 578 (Garnier, 1964-85) - P.E.
sortie (être de -) loc. verb. non conv. ORGANISATION/RELATION "[d'une chose] manquer, faire défaut" - E, BEI, DEL, DHR, 1925 ; absent TLF.
1889 - «A force d'y penser, d'en causer avec des copains, je me suis dit : "Pourquoi pas moi ? Si l'instruction est un peu de sortie, y a du bon sens dans ma caboche !..."» Almanach du Père Peinard, 33, citant son n° 1 (Papyrus éd.) - P.R.
sortie de bal loc. nom. f. VÊT. - L, FEW (12, 129a), GLLF, 1871 ; DG, ø d ; TLF, cit. Hermant, 1907 ; Lex.[75], PR[77], ø d.
1843 - «Nos sorties de bal se font principalement en cachemire blanc, ornées d'une broderie nuancée, comme une légère guirlande de feuilles de chêne, ou simplement d'un galon d'argent. Nous ferons connaître ultérieurement la grande variété de formes que nous donnons à cet article.» Le Moniteur de la mode, 20 déc., 59 - M.C.E.
1846 - «Sortie de bal en cachemire écarlate, doublée de satin blanc et brodée d'or.» Le Moniteur de la mode, 20 déc., 204a, ill - M.C.E.
1850 - «Sortie de bal en satin blanc garni de cygne. Le capuchon forme un peu le ROCHET par devant ; il est doublé de taffetas rose ouaté, piqué.» Le Moniteur de la mode, 3e numéro de janv., 236a - M.C.E.
sortie de théâtre loc. nom. f. VÊT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1870 - «SORTIE DE THEATRE DE CHEZ Mme FLADRY, RUE DU FAUBOURG-POISSONNIERE, 27.» La Mode illustrée, 18 déc., 405, ill - M.C.E.
1871 - «Et tandis que Maxime lui nouait sous le menton sa sortie de théâtre, elle entendait encore gronder derrière elle cette rude voix de la Ristori [...]» Zola, La Curée, ch. V, 247 (Lacroix et Verboeckhoven) - M.C.E.
traversée de sortie loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1972 - «[...] dans les degrés supérieurs : la voie des Futurs Croulants et son hyper aérienne traversée de sortie sous les surplombs.» La Montagne et alpinisme, numéro 88, 3, 287 - C.T.
étrier (sortie d'-) loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1959 - «Puis nous écrirons deux méthodes spéciales de sortie d'étrier. Le pendule sur étrier simple : quitter l'étrier et se suspendre d'une main à son échelon inférieur ; se balancer en pianotant sur la paroi et atteindre ainsi de la main libre la prise lointaine qui permettra une échappée en libre [...]» La Montagne et alpinisme, numéro 23, juin, 92 - C.T.