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dissolution solide loc. nom. f. CHIM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1897 - «Les substances solides dont il s'agit sont les mélanges auxquels on a donné le nom de dissolutions solides.» M.L., trad. : C. Fristch, in La Lumière électrique, t.11, 571 - P.P.
extra-solide adj. PROPRIÉTÉS ET ÉTATS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1902 - «Etui-Boîte. - Extra-solide, dos maroquin rouge, plats vert d'eau [...]» R. mensuelle Touring-Club de France, juin, 252b - G.S.
neige solide loc. nom. f. GLACIOL. NIVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1908 - «Les manoeuvres se sont poursuivies du côté de la Schlucht, ainsi que sur le versant du Hohneck abondamment garni d'une neige profonde et solide.» Bull. de la section vosgienne du Club alpin, 23 - M.J.
non solide adj. PHILOS. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1700 - «[...] l'étendue de l'Espace est une continuïté de parties non solides, indivisibles, et immobiles.» P. Coste, trad. : J. Locke, Essai philosophique concernant l'entendement humain, 82 et passim (5e éd., Amsterdam et Leipzig, Schreuder et Mortier, 1755) - J.S.
poste (solide au -) loc. adj. non conv. SANTÉ "résistant" - GLLF, 1942, Queneau ; GR[85], cit. Queneau, 1943 ; Lex.[79], ø d.
1799 - «Ne vous inquiétez pas, de tems en tems, dans mes numéros, je vous en fouterai [des chansons] qui ne seront pas moisies. Et vous verrez qu'en tous lieux et dans toutes circonstances, le père Duchêne est toujours solide au poste.» [R.F. Lebois], Le Père Duchêne, [numéro 2], 8 - P.E.
1799 - «[...] ha çà, écoutes mon brave [Barras], réponds un peu aux questions que je vas te faire, parce qu'enfin j'attends de toi des rensenseignemens [sic], et je veux savoir si tu es bien solide au poste.» La Grande visite du père Duchêne à Barras, in [R.F. Lebois], Le Père Duchêne, [numéro 3], 3 - P.E.
1804 - «RICCO, chancelant un peu. Me regardes-tu comme un particulier solide au poste ! FRANÇOIS. Oui, oui. RICCO. Vrai ? touche-là.» Aude, Le Nouv. Ricco, 5 (Barba) - P.E.
1806 - «NIGAUDINOS. Je suis là, solide au poste, comme une borne...» Ribié et Martainville, Le Pied de mouton, 26 (Huet Masson) - P.E.
Corr.FEW (12, 59b ; note 62), TLF (1808, D'Hautel)
1807 - «Il est ferme, il est solide au poste. Pour, il est capable de se défendre, il est fort et vigoureux, il peut faire face à tout.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, II, 256 (Slatkine) - P.E.
poste (solide au -) loc. adj. non conv. SANTÉ "résistant" - GLLF, 1942, Queneau ; GR[85], cit. Queneau, 1943 ; Lex.[79], ø d. 1808, D'Hautel, dans FEW (12, 59b ; note 62) et TLF, est erronné
• tranquille au poste - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1799 - «[...] j' vais faire un tintamare au conseil ; mais je dis, nom d'un sabot, un tintamare dans le bon genre ! C'est que, sans me vanter, de ce côté-là, je suis ben tranquille au poste.» [R.F. Lebois], Le Père Duchêne, [numéro 2], 3 - P.E.
poste (solide au -) loc. adj. non conv. SANTÉ "résistant" - GLLF, 1942, Queneau ; GR[85], cit. Queneau, 1943 ; Lex.[79], ø d. 1808, D'Hautel, dans FEW (12, 59b ; note 62) et TLF, est erronné
• ferme au poste - absent TLF
Corr.FEW (9, 165b), GLLF (1808, D'Hautel)
1807 - «Il est ferme, il est solide au poste. Pour, il est capable de se défendre, il est fort et vigoureux, il peut faire face à tout.» [D'Hautel], Dict. du bas-langage, II, 256 (Slatkine) - P.E.
solide n.m. PROPRIÉTÉS ET ÉTATS "ce qui est solide" - GR[85], 1613 ; FEW (12, 54a), GLLF, TLF, 1646, Maynard ; L, ø d.
1596 - «Quand passé ya quelques années, j'apperceu nos Hollandois outre les Universitez et Colleges, qui se sont dressez sur le solide de la surface de toute la terre, commencer aussi à ourdir, bastir et plastrer (si Dieu plaist) à Leyde [...]» R. Mortier, Le "Hochepot ou Salmigondi des folz", 99 (Bruxelles, Palais des Académies) - P.E.
solide (du -) loc. nom. m. non conv. ARGENT "de l'argent" - L (cit.), FEW (12, 54a), GLLF, GR[85], TLF, 1661, Racine.
1654 - «Mais, ma foy ! ces gens-là ne maschent point à vuide, / Comme dit ma maistresse, il nous faut du solide ; / Sur vos beaux bouts rimez dont on s'est bien mocqué, / Nous ne trouverions pas crédit d'un sol marqué.» Boisrobert, La Belle plaideuse, in E. Fournier, Le Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 555a (Laplace, Sanchez) - P.E.
solide (se sentir -) loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1900 - «Il ne devait pas se sentir solide car je le vis tourner la tête vers Jones qui se porta également auprès de lui pour fixer encore mieux le piolet.» R. alpine, numéro 2, févr., 49 - C.T.
solide (être -) loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1889 - «Je monte. Attention. - Oui, montez. Je suis solide.» Cité in La Montagne, numéro 255, janv. 1934, 9 - C.T.
1922 - «Là, nous jugeons prudent d'enfoncer un de nos crampons à anneau (la corde passée dans l'anneau, tenue par le second, limiterait la chute du premier), la dalle à franchir est très relevée, les prises suffisantes [...] Une terrasse herbeuse inclinée fait suite à ce mauvais pas et m'amène à une autre terrasse ; étant à bout de ma corde de 25 mètres et n'étant pas assez solide pour surveiller la montée de mon camarade, je plante un crampon léger.» La Montagne , numéro 155, oct., 180 et 181 - C.T.
1932 - « - Plus que deux mètres. - Ca va, j'y suis. Effectivement, en touchant le rocher, je sens la corde se tendre derrière moi. - Arrive, maintenant, je suis 'solide'.» La Montagne, numéro 237, févr., 75 - C.T.
solide au poste loc. adj. SPORTS "régulier" - TLF, 1913, L'Auto.
1913 - L'Auto, 6 juill. - Lapaille, 49.
*1919 - Vélo-Sport, 27 juill. - Lapaille, 49.
solution solide loc. nom. f. CHIM. - TLF, cit. Journ. Chim. Phys., 1905 ; GLLF, 1968, Lar. ; GR[85], ø d.
1897 - «Ce phénomène peut s'expliquer en attribuant à ces solutions solides quelques propriétés des solutions liquides [...]» M.L., trad. : C. Fristch, in La Lumière électrique, t.11, 572 - P.P.
état solide loc. nom. m. PHYS. - TLF, cit. Lavoisier, 1789 ; L, GLLF, GR[85], ø d.
1781 - «Lorsque nous avons annoncé à l'Académie à sa séance du 6 Mars dernier, que les corps, en passant de l'état de solides ou de liquides à celui de vapeurs, &, réciproquement en revenant de l'état de vapeurs à l'état liquide ou solide, donnoient des signes non équivoques d'électricité négative ou positive, nous nous proposions d'attendre, pour l'entretenir particulièrement de cet objet, que notre travail fût entièrement complet [...]» Lavoisier et de Laplace, Mém. sur l'électricité qui absorbe les corps qui se réduisent en Vapeurs, in Hist. de l'Acad. Royale des Sciences. Année 1781, 292 (Impr. Royale, 1784) - P.P.
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