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bleu soldat loc. adj. COULEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «Pour les toilettes de visites, de promenades, d'une élégance simple et pratique, on prendra les nuances bleu marine, bleu-bleuet (très en faveur actuellement), bleu soldat, vert Portland, vert-pré, pruneau, hanneton, violette ; rouge brugnon, gris acier, sans oublier le noir.» La Mode illustrée, 369 - A.Ré.
brancardier (soldat -) loc. nom. m. MILIT. - TLF, GR[85], ø d.
1905 - «C'est pourquoi des chirurgiens militaires français, Percy, Larrey [...] ont depuis longtemps réclamé la création d'un corps spécial de soldats-brancardiers.» Lectures pour tous, juill., 862 - M.K.
citoyen soldat loc. nom. m. HIST. RÉVOL. - TLF (soldat citoyen), 1789, Le Moniteur. soldat-citoyen : FEW (12, 55a), 1789 ; DG, ø d.
1790 - «Ils /les soldats français/ n'ont pas attendu la nouvelle organisation de l'armée [...] pour former entre eux, et avec les citoyens soldats, des pactes fédératifs.» Carra, Discours aux Jacobins, août, in Aulard, La Société des Jacobins, I, 243 (Jouaust) - LTP
1791 - «La société de Versailles insiste pour que le roi n'ait de gardes que les citoyens-soldats [...]» Journ. de la Révolution, 15 avr., in Aulard, La Société des Jacobins, II, 315 - LTP
1796 - «Citoyens-soldats et soldats citoyens : Distinction, imaginée par la première constitution. Les premiers étaient les gardes nationales ou bourgeoises, les seconds l'armée de ligne, enrégimentée. Cette distinction a cessé depuis.» Le Néologiste fr. - LTP
femme-soldat n.f. MILIT. - DMC, cit. Nouv. obs., 1968 ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1918 - «Là se trouvaient les bataillons de choc, surnommés bataillons de la mort, la cavalerie cosaque et même quelques compagnies de femmes-soldats nouvellement recrutées.» R. Herval, Huit mois de Révolution russe, 68 (Hachette) - J.S.
peuple-soldat n.m. HIST. RÉVOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1795 - «[...] je développerais comment la masse du peuple, le peuple-soldat, pour ainsi parler, étant isolé de tous ceux qu'il regarde comme ses officiers [...] se débandera infailliblement, tombera dans l'abattement, dans l'insouciance pour la liberté [...]» Babeuf, Le Tribun du peuple, 20 déc., n° 37, 244 (Coll. 10/18) - LTP
soldat de plomb loc. nom. m. JEUX ENFANTS - GLLF, av. 1834, Béranger ; FEW (12, 55b), 1857 ; DHR, déb. 19e ; TLF, cit. Larbaud, 1911.
• homme de plomb - FEW (4, 455b ; bonhomme de plomb), 1833 ; absent TLF.
1610 - «Estudié. En estudiant, s'amuse à dresser des escadrons de diverses sortes avec ses hommes de plomb sur la table percée [...]. S'amuse a mettre en diverses figures de bataillons ses hommes de plomb sur la table percée [...].» J. Héroard, Journ., 2, 1832 et 1834 (Fayard) - P.R.
soldat de plomb n.m. JEUX ENFANTS - GLLF, av. 1834, Béranger ; FEW (12, 55b), 1857 ; DHR, déb. 19e ; TLF, cit. Larbaud, 1911.
1830 - «- Réponds-moi sans mentir, lui cria aux oreilles la voix dure du vieux paysan, tandis que sa main le retournait comme la main d'un enfant retourne un soldat de plomb.» Stendhal, Le Rouge et le Noir, 18 - FXT
soldat-militaire loc. nom. m. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1789 - «Il est ordonné aux Commandants des Postes Militaires Bourgeois [...] d'empêcher les Bourgeois de garde de boire et de faire boire les soldats-militaires [...]» Ordonnance du corps municipal et électoral de la Commune de Rouen, 11 août, in 121 affiches révolutionnaires, n° 4 (Ed. Les yeux ouverts, 1967) - LTP
soldat-roi n.m. HIST. FR. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1839 - «Le comte Merlin [...] un colonel de hussards, un frère d'armes de ce soldat-roi, de cet empereur si grand qui renouvelait alors la face du monde, ne pouvait manquer de frapper une jeune imagination ardente et poétique [...] la gloire et la beauté se donnèrent la main dans le jeune colonel français ami du roi Joseph et la brune fille des îles.» Les Belles femmes de Paris et de la province, 1ère série, 168 - J.Hé.
soldat-skieur n.m. MILIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1917 - «C'est ainsi que les patrouilles de soldats-skieurs se font parfois remorquer par des cavaliers.» H. Faes et P.-L. Mercanton, Le Man. du skieur, 34 (Lausanne, Impr. réunies) - M.J.
1948 - «Nous croisons un soldat-skieur qui nous dit qu'il faut trois heures de montée pour aller du Belvédère à la Redoute.» Y. Lacroix, Ski de France, 53 (Chiron) - M.J.
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