| ![]() ![]() ![]() ![]()
amour socratique loc. nom. m. ÉROT. - FEW (24, 465a), av.1752, Rousseau ; GLLF, 1764, Volt. ; GR[85], Volt. ; L, Lex.[79], TLF, ø d.
1712 - «Un Castillan zélé pour les Laïs, / En leur faveur chantoit comme un Orfée. / Un Florentin pour l'honneur de son Païs / Aux seuls Gitons élevoit un Trofée. / Mais vous voiant en Cavalier coefée, / Chacun changea de gout et de discours : / L'Italien jura que pour toujours / Il quitteroit sa premiére pratique ; / Et l'Espagnol promit tout au rebours, / De n'exercer que l'Amour Socratique.» J.B. Rousseau, Oeuvres, I, 396 (Fritsch et Bôhm) - P.E.
1743 - «SOCRATIQUE. adj. L'amour socratique. C'est l'amour des garçons.» Dict. univ. de Trévoux - TGLF
socratique adj. Anthroponymesur SocratePHILOS. - R, GLLF, Lex.[75], PR[77], 1555 ; Gc, 15e-16e ; TLF (parler -), 16e ; L, ø d.
1540 - «[...] diuerses bendes de philosophes, tellement que de Socrates aucuns furent denommez Socratiques, les autres qui furent disciples de Platon, furent appellez Academiques, ceulx de Aristote Peripatetiques, ceulx de Antisthenes Cyniques, de Aristippus Cyrenaiques, de Zenon Stoiques, de Pythagoras Pythagoriques.» Trad. : [J. Boemus], Recueil de diverses histoires touchant les situations de toutes regions, e vi recto-verso (Brilman) - P.E.
|