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austroslavisme, austro-slavisme n.m. HIST. POLIT. RELAT. INTERN. "doctrine qui affirmait la volonté des Slaves de l'empire des Habsbourg de maintenir et de défendre l'Autriche, mais qui réclamait pour eux l'égalité avec la population de langue germanique" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1948 - «[...] il fut manifeste au total que la base politique du Congrès [slave, de 1848] serait la conception qu'on a plus tard baptisée austro-slavisme [...]. Ce que nous appelons austro-slavisme était donc un mouvement politique exclusivement pratique, qui apparut en 1848 pendant des bouleversements européens et à l'aube d'une ère constitutionnelle de l'Empire des Habsbourg.» G. Aucouturier, trad. : E. Benès, Où vont les Slaves ?, 49 et 53 (éd. de Notre temps) - J.S.
1963 - «Nous n'aurons guère à utiliser les mots d'austroslavisme, de slavophilisme et de néo-slavisme [...].» G. Luciani, La Société des slaves unis, 6 (Univ. Bordeaux, Paris) - M.M.
1965 - «Les "politiques" tchèques [...] restaient, avec Palacky, fidèles à un "austroslavisme" qui, pourtant, n'apporta que déconvenues à la cause tchèque.» R. Portal, Les Slaves, peuples et nations, 349 (A. Colin) - M.M.
1982 - Grand dict. encycl. Lar. - M.M.
néoslavisme, néo-slavisme n.m. HIST. GÉOPOLIT. "panslavisme" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1920 - «[K. Kramar] l'un des chefs politiques à la fois les plus écoutés et les plus contestés, - à cause de son néoslavisme d'avant-guerre qui devait remplacer, dans une Autriche fédéralisée et démocratique, le chimérique panslavisme.» J. Cadra, "Lettres tchéco-slovaques", in Mercure de France, 1er déc., 549 - J.S.
1924 - «[...] étudier l'histoire du slavisme des romantique tchèques comme Kollar, celle du slavophilisme moscovite et de sa réincarnation actuelle dans l'eurasisme ou eurasiatisme, celle du néoslavisme du début du XXe siècle [...] : autant de sujets qui intéressent l'ensemble des peuples slaves et dont tout slaviste doit avoir quelque connaissance.» A. Mazon, "Le patrimoine commun des études slaves", in R. des études slaves, t. 4, 131 - M.M.
1946 - «Le divorce [entre Pragois et Moscovites] se manifesta publiquement lorsque le Tchèque Karel Kramar créa le "néo-slavisme" qui tint à Prague, en mai 1908, ses premières assises.» A. Mousset, Le Monde slave, 55 (Soc. d'éd. fr. et intern.) - J.S.
slavisme n.m. GÉOPOLIT. HIST. - TLF, 1842, Mickiewicz [d'apr. DDL 26] ; GLLF, 1876, Lar. ; Ls, cit. R. deux mondes, 1877 ; Lex.[79], ø d.
*1860 - «Il est fâcheux que votre éducation n'ait pas été mieux dirigée en matière de slavisme.» Mérimée, let. à Thiers, in Mérimée, Corresp. gén., 10, 119 (Ed. Parturier, Le Divan, 1943) - P.W.
slavisme n.m. GÉOPOLIT. HIST. - DDL 25, 1860, Mérimée ; GLLF, 1876, Lar. ; Ls, cit. R. deux mondes, 1877 ; Lex.[79], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1842 - «[...] le comte Leo de Thun, qui appartient par sa position à l'aristocratie autrichienne, et à la Bohême par sa naissance, a écrit un ouvrage sur le Slavisme chez les Bohêmes. [...] Il croit [L. de Thun] que le développement du slavisme servira les intérêts de l'Autriche, lui donnera une force nouvelle.» A. Mickiewicz, Les Slaves , [Cours IV : 27 déc.], 27 et 30 et passim (Ed. du Musée A. Mickiewicz, 1914) - J.S.
slavisme n.m. LING. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1915 - «La conversation hébraïque des néo-hébraïsants fourmille, suivant le pays d'origine du sujet, de germanismes, de slavismes et de gallicismes [...]» I. Epstein, La Pensée et la polyglossie, 109 (Payot) - J.S.
yougo-slavisme n.m. HIST. CONTEMP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1916 - «Pour revenir aux Slaves du Sud, les Slaves du Sud sont les Balkans. Là sont les ambitions de l'Autriche. Mais le boulevard de sa défense est ailleurs. Cependant, en ce qui concerne ce boulevard même, cette défense, le Yougo-Slavisme est une difficulté, et en voici un exemple : 'Quand l'armée autrichienne recula devant les forces russes qui envahissaient la Galicie (la première fois), deux régiments bosniaques furent dispersés par petits groupes sur le front.'» E. Barthélemy, c.r., in Mercure de France, 117, 350 - M.C.
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