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sinistrose n.f. AFFECT.  SOCIOL. - GR[85], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1971 - «'La sinistrose étant, comme son nom l'indique, une maladie de la gauche (senestre)'.» L. Pauwels, Let. ouverte aux gens heureux, 31 ( A. Michel) - AFC
*1972 - «Océans pollués, terre stérilisées, atmosphère empoisonnée, tissu social disloqué, civilisations tribales écrasées. Pendant ce temps, des imbéciles qui ne sont même pas heureux, chantent des hymnes au progrès : le Produit national brut s'accroît, la population s'accroît. Ces hymnes sont évidemment le signe d'une grande peur. Pour la conjurer, on l'a baptisée d'un nom de maladie : la sinistrose.» A. Hervé, in Le Nouv. Observateur, juin, 4n° spécial - AFC
*1976 - «La sinistrose est à l'ordre du jour. Non seulement pour cette série de mesures anti-inflationnistes que nous a annoncées le Premier ministre mais aussi pour un livre écrit conjointement par Pierre Chaunu, professeur à la Sorbonne, et le journaliste Georges Suffert.» J. Merlino, in Elle, 11 oct., 3 - AFC
*1986 - «Il fut rose de bonheur quand la presse Hersant réclama une 'grande lessive' télévisuelle, en publiant la tête des gens à vider. Etre ennemi de la sinistrose comme 'le Fig-Mag' n'empêche pas de cafarder certains jours.» Le Nouv. Observateur, 16 mai, 46 - K.G.