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simulé adj. ÊTRE "feint, faux" - GLLF, DHR, av. 1553, Rab. ; FEW (11, 637b), Rab. ; TLF, av. 1679, Retz.
1537 - «[...] à brief dire, amoureuses Dames, Meridienne se rendit lors du tout indomptable, et ne daigna aymer ce jeune gentilhomme ne luy donner aulcun peu de consolation, non pas seulement le saluer sinon par faincte et simulée amytié, ou tourner sa veuë vers luy, sinon quand ses yeulx estoient lassez ailleurs.» J. Flore, Contes amoureux, 147 - FXT
1544 - «Le rouge ardent par couleur simulée / De Charité est la signifiance : / Et si ces troys de diverse substance / (Chascune en soi) ont vertu speciale, / Vertu estant divinement Royalle, / Ou pourra lon, selon leur hault merite, / Les allier en leur puissance esgalle, / Sinon en une, et seule Marguerite ?» M. Scève, Délie, 176 - FXT
1544 - «Telle amytié simulee resemble bien à l'oyseleur, qui de son courcaillet abuse la Caille, tant qu'elle se vient prendre au filé en peril de sa vie.» G. Corrozet, Le Conseil des sept sages de Grèce, 31 (Lyon, Poncet, 1558) - P.E.
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